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ConFucAmuS
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4,0
Publiée le 6 octobre 2013
Qu'est ce qu'une bulle? En terme économique, c'est une hausse des cours due à la spéculation. Une image qu'on accole fréquemment à Wall Street, avec son siège boursier le plus imposant au monde. Mais si le terme est omniprésent dans le film éponyme d'Oliver Stone, c'est plutôt pour désigner un microcosme ancré dans le réel mais qui pourtant semble en être complètement étranger. Un endroit où le virtuel décide de l'avenir du concret. Un endroit où un écran d'ordinateur peut faire ou défaire une entreprise de milliers d'employés. Un endroit enfin où l'on prend des paris à coups de clics à plusieurs millions de dollars. Bref, une place qui n'était pas forcément destinée à Bud Fox, issu d'un milieu ouvrier, dont le but initial est de dégager suffisamment de profit à son employeur pour investir dans la recherche et le développement. Mais le quotidien difficile et onéreux rend sa tâche d'autant plus ardue du fait qu'il n'arrive pas à mettre la main sur de gros investisseurs. Jusqu'au jour où -à force de persévérance- il parvient à rencontrer le mythe Gordon Gekko, qui fait office de mètre étalon dans le domaine. À son contact, Fox fait une percée plus que décisive dans le monde de la finance...et surtout de l'espionnage industriel hautement lucratif. D'abord fortement réceptif à l'idée de s'élever au rang des maîtres flamboyants des affaires et d'engranger de juteuses commissions dans l'ombre, Fox va bientôt réaliser que tout cet argent facile à un coût. Fraichement sorti de Platoon et des horreurs du Vietnam, Oliver Stone s'attaque à la Grosse Pomme et la boucherie du marché américain. Sans pour autant simplifier le jargon des "affaires" composant la bourse de Wall Street, le réalisateur parvient à le rendre intelligible en le plongeant dans une sorte de tragédie à l'ère capitaliste. Après avoir révélé Charlie Sheen au monde avec son précédent long, Stone enfonce le clou pour de bon en l'ayant recasté pour cette nouvelle œuvre. Sheen est aussi excellent ici qu'il ne l'était dans la jungle du Vietnam. Mais c'est indiscutablement Michael Douglas qui emporte tout le film en Gordon Gekko. Il est si prodigieux qu'on comprend très vite pourquoi son nom figure dans la liste des plus grands salopards vus sur grand écran. Daryl Hannah parvient également à donner chair et ambigüité à son personnage de femme fatale. La bande originale de Stewart Copeland et Antônio Carlos Jobim accompagne brillamment l'intrigue du film. Un film souvent cité comme exemple mais rarement égalé. Seul Margin Call, dans un registre plus froid, semble être un digne héritier de Wall Street, grande réussite d'Oliver Stone (et Dieu sait que sa filmographie n'en manque pas).
Les intentions étaient excellentes mais le film est phagocyté par son sujet. Ou on est lecteur assidu de la presse économique et on comprend tout où on ne l'est pas et on ne comprend que les grandes lignes, c'est un choix mais ce n'est pas celui de Stone qui lui entre dans les détails, c'est gênant, mais ça n'empêche le scénario de faire dans les raccourcis ce qui fait que certaines scènes sont incompréhensibles. L'autre souci c'est le casting, si Douglas assure, Charlie Sheen n'est pas à la hauteur, quant à Martin Sheen c'est une catastrophe (comme d'habitude) et ne parlons pas du personnage caricatural qu'on lui fait jouer. Daryl Hannah est bien jolie mais quasi transparente. Sur le même thème Scorsese réalisera quelque chose de bien plus jouissif (le Loup de Wall Street en 2013) que ce film surévalué.
Aimant cogner là où ça fait mal, Oliver Stone dénonce la corruption de la haute finance américaine avec "Wall Street" dans lequel le jeune courtier Bud Fox fait tout pour s'attirer les faveurs de Gordon Gekko, immense magnat de la finance pour lequel l'avidité est un moteur. Nous faisant découvrir les magouilles, les non-dits et la corruption de ce milieu, Stone nous plonge dans un récit classique dans lequel un jeune loup fait ses classes auprès d'un vieux briscard pour ensuite découvrir que l'ambition et l'argent ne sont pas les seules choses qui comptent dans la vie. L'idée, bien que classique, de ce récit d'apprentissage, de grandeur et de décadence, fonctionne très bien et c'est à travers Bud (personnage pas forcément sympathique au demeurant) que nous découvrons comment toute la mécanique de la finance s'articule. Certes, le film est désormais un peu daté alors que l'on a vu débouler sur nos écrans une multitude de films sur le même sujet depuis mais "Wall Street" reste un classique du genre, diablement efficace et parfaitement orchestré par un Oliver Stone en grande forme. Et si l'on doit reconnaître que la subtilité n'a jamais été la grande qualité du cinéaste (les grands méchants capitalistes, l'opposition entre Bud et son père, la fin réconciliant les valeurs familiales et l'honneur), on ne peut pas lui enlever le fait qu'il ne fait pas les choses à moitié et offre un portrait véritablement affreux de ces gens qui ne vivent que par le besoin de faire encore plus de fric. Michael Douglas, lauréat d'un Oscar pour le rôle de Gekko, est forcément impérial mais Charlie Sheen n'a pas à démériter dans un rôle peu évident. A noter aussi la jolie prestation de Martin Sheen, jouant le père de son fils, opposé à lui dans sa façon de voir les choses.
"Wall street" est certainement le meilleur film du genre et Oliver Stone nous offre une plongée dans le monde de la finance et des traders assez subjuguant et suffisamment intéressant pour adhérer à son long métrage.
On a fait tout un pataquès sur ce film, "exceptionnel" par ci "cultissime" par là, mais je pense qu'un peu d'objectivité ne ferais pas de mal. Certes, on a connu récemment une bien belle crise économique et certain se sont dit que ce film d'Olive Stone, qui est loin d'être son meilleur, avait une quelconque vision prophétique et par ailleurs un deuxième opus, 20 ans après, a enfoncé le clou (action commerciale garantie et bon rendement sur investissement à la clé !)... mais Wall Street, premier de son nom, a t-il une telle vocation prophétique? Non, n'allons pas jusque là ! Wall Street décrit bien une quête individualiste et capitaliste de recherche d'argent et donc, intrinséquement, de pouvoir mais son ambition est tout comme sa réalisation très modeste et convenue. Entre être convenable et être passionnant, il y a de la marge !
Pour commencer, en dehors du duo d'acteurs, le film a vieilli : costumes, ordinateurs. Ca ne l'empêche pas d'être bien ficelé sur un sujet passionnant et dramatique...qui ne se sera pas arrangé au cours du temps!
Wall Street : INTRODUCTION : Un film sur le monde de la finance des plus passionnant et jouissif. Vraiment, on est plongé dans ce monde impitoyable et cynique qui est le monde le l’argent. Et Oliver Stone (l’expert en la matière) qui nous dresse de façon magistrale et prenante le portrait pourri et jouissif du monde de l’argent. Vraiment, on voit qu’Oliver Stone (réalisateur et scénariste) si connais et maitrise son sujet à 110%. SCENARIO : Car, le scénario est maitrisé et c’est un parfait portrait du monde cynique et fou du Wall Street. Ou on suit un jeune courtier qui va monter très haut mais on est jamais sur de y rester car on est constamment manipulé et l’argent rend vite fou. Et vraiment, on est bien plongé dans ce monde de façon réaliste et jouissif car quand le gars monte en puissance : c’est aussi jouissif pour lui que pour nous (car nous, on se dit : ra énorme). Et puis, vraiment, il y a une bonne monté qui va crescendo dans ce film. Même si la narration reste classique, elle n’est pas moins très efficace. De plus, les personnages sont terrible et tout plus charismatique les uns que les autres. Surtout Gordon Gekko (Michael Douglas) qui est cynique et manipulateur, avec un humour bien particulier et appréciable : un vrai salo en gros ^^. D’ailleurs, le film est parsemé d’humour noir et cynique et vraiment, c’est extra. Donc voila, scénario riche et bien construit. Le sujet est très bien mené et maitrisé et même si on n’aime pas tout ce qui est finance et bizness : on est quand même prit et captivé par tout ça. RÉALISATION : Ensuite, après avoir maitrisé son scénario Oliver Stone. Il maitrise tout autant sa réalisation qui est vraiment excellente. Mise en scène épuré avec des plans posés et donc un vrai sens de la mise en scène. Et puis, le grain de l’image est vraiment superbe. Donc, une réalisation comme il avait le génie a l’époque (dans les années 80) car même si la réalisation du nouveau Wall Steet est super, et bien, elle n’est pas pareille que celle-ci. CASTING : Parlons maintenant des acteurs, ils sont comme les personnages (logique) charismatique et convaincant. Et le casting est trois étoiles : Michael Douglas est absolument magnifique et très charismatique en requin de la finance (il mérite amplement son oscar). Charlie Sheen est tout aussi excellent et convaincant. Et a noté aussi Martin Sheen au casting. MUSIQUES : Et pour finir, les musiques sont très bonnes, j’en ais retenu 2, 3 vraiment sympas. CONCLUSION : Donc voila, un classique de genre que je vous conseille vraiment. C’est envoutant et prenant, on en perte pas une miette.
Bon, Wall Street ne m'intéresse pas. C'est maintenant sûr, j'ai vu pas mal de films sur le thème de la bourse et je crois que ces histoires de personnes dont la vie tourne autour de l'argent ne me plaisent pas. Il y a peut-être une incompréhension de ma part à comprendre pourquoi les personnages sont à ce point obnubilé par l'argent à tel point qu'ils en oublient qu'ils en oublient d'être heureux. A la base, on gagne de l'argent pour être "plus heureux", normalement, là l'argent les empêche de l'être. C'est une quête perpetuelle. Et moi je crois que ça ne me fait ni chaud ni froid que de voir tous ces personnages antipathiques. On essaie de faire un super truc autour de ça, genre il se passe plein de trucs passionnants mais c'est pas le cas, et puis la mise en scène de Stone ne parvient pas donner à plus d'ampleur.
Alors que le virage libéral est déjà amorcé depuis une dizaine d'années, la sortie de "Wall Street" en 1987 vient stigmatiser le règne du dieu-pognon. Signe d'un certain rejet des dérives du capitalisme, le film d'Oliver Stone rassemble quelques belles têtes d'affiches, en particulier les Sheen père et fils. A l'instar de son célèbre aïeul, "L'argent" de Marcel L'Herbier, "Wall Street" lève le voile sur les dessous pas très glamours de la bourse. Il le fait à la sauce des années 80, à savoir un scénario stéréotypé mais solide. La traditionnelle scène de fesses, sorte d'entre-acte obligé, est bien sûr au rendez-vous. Il ne s'agit certes que de Daryl Hannah, actrice qui a probablement participé au JO de Los Angeles du côté de l'Allemagne de l'est, mais c'est mieux que rien. Le film se veut assez dynamique, agréable, un peu assommant du côté du jargon boursier mais on finit par s'y habituer. Michael Douglas se rachète une dignité après son burlesque "A la poursuite du diamant vert", Charlie Sheen confirme sa montée en puissance après "Platoon", bref tout le monde il est content. Bien sûr, personne n'est dupe de la pseudo-morale de l'histoire : "boursicoter c'est très vilain, surtout quand on se fait taper sur les doigts", mais faisons preuve de fausse naïveté.
La plus belle scène du film est lorsque Bud Fox (Charlie Sheen) rejoint son père sur son lieu de travail, un moment apaisé ou celui-ci rappelle à son fils que la vrai richesse se construit lentement et par la force du travail, en produisant, en créant...le reste n'est que montage. Simple mais tellement vrai. Auparavant, Oliver Stone avait su saisir la frénésie et l'adrénaline des salles de marchés des années 80 par un montage épileptique, mais comme souvent dans les films de Stone, l'ensemble peut apparaitre démonstratif et les personnages sont proche de la caricature. A ranger dans la catégorie films utiles davantage que film artistique
Un excellent Oliver Stone, le monde de la finance vu par un duo d'acteurs grandiose, une superbe mise en scène, une très bonne bande son, un scénario complexe si on y connait rien en bourse mais le tout reste divertissant.
Oliver Stone s'attaque à Wall Street, on y suit un jeune trader Bud Fox, qui va peu à peu découvrir dans quel monde il vit, celui de l'argent-roi où la cupidité et l'avidité est symbolisé par Gordon Gekko, un investisseur. Stone dépeint parfaitement ce monde, plein d'avidité, de grandeur et d'ambition et il frappe fort là où ça fait mal. Sa mise en scène est très bonne, et bien evidemment aucune longueur en vue, c'est passionnant et captivant de bout en bout. C'est très bien écrit, que ce soit le scénario ou les personnages surtout celui de Gordon Gekko. Michael Douglas est exceptionnel, c'est surement son meilleur rôle, il aura mérité son oscar de meilleur acteur. Charlie Sheen, tout comme son père Martin Sheen, est impeccable. Un très bon film signé Oliver Stone, pertinent et divertissant.
Wall street est un film sur la finance d'Oliver Stone où on suit Bud Fox, un jeune courtier qui va découvrir l'argent et le pouvoir par l'intermédiaire de Gordon Gekko, un trader. Dénonciateur, comme toujours avec Stone, ce film s'attaque aux requins de la finance. Niveau mise en scène c'est pas mal, avec un bon scénario. Niveau acteurs c'est très bon : Michael Douglas, bien qu'il ne tienne pas le rôle principal, domine complètement le film en livrant une prestation extraordinaire : à la fois charismatique et détestable, j'ai juste regretté que son personnage manque un peu de folie. Charlie Sheen est, comme dans Platon du même réalisateur, embarqué dans une spirale infernale où il est la victime et Martin Sheen, son père dans le film et dans la réalité est très calme et joue tout en finesse. L'un des rares reproches que j'ai à faire à ce film ( qui n'en est pas vraiment un ) est que, comme je ne suis encore qu'un adolescent, je n'ai pas compris tous les dialogues et termes sur la finance, ce qui fait que certains passages sont resté flous pour moi. Un bon film qui dénonce le pouvoir et la cupidité.
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4,0
Publiée le 6 octobre 2021
Après le succès de "Platoon", Oliver Stone a su prouver qu'il ètait l'un des meilleurs cinèastes de l'èpoque! Ambition, fraudes et trahisons! Tous les coups sont permis dans "Wall Street" (1987) même les plus bas! Du pain bèni pour Stone, fidèle à cet univers! La meilleure valeur sur le marchè est une bonne information! Et ça Gordon Gekkol le sait! Un puissant homme d'affaires qui n'aime pas perdre! il parie quand c'est certain et torpille les entreprises pour les revendre ensuite! Gekko le magnifique! Gekko l'impitoyable! Qui aurait pariè un seul dollar sur Michael Douglas, l'aventurier baroudeur de "Romancing the Stone" ? il est d'un parfait cynisme dans ce film alliant pouvoir et sèduction! L'oscar du meilleur acteur ne pouvait lui èchapper cette annèe là! Sous son aile, Charlie Sheen est un trader de la finance qui en a dans le pantalon, un gagneur qui fait des ètincelles mais qui en paiera le prix fort! Les 80's, les golden boys sans foi ni loi sapès comme des papes, les bretelles combinèes avec une chemise, les limousines, les portables imposants, le charme de Daryl Hanah, le formidable Martin Sheen en mècano...et le monde impitoyable dans la jungle de la haute finance comme si vous y ètiez! Un film aussi culte que ses rèpliques et sa bande son (« This must be the Place » - Talking Heads). Ah "Wall Street" que de beaux souvenirs d'antan...