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chrischambers86
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4,0
Publiée le 13 février 2012
Djarkata en 1965, le journaliste Mel Gibson risque sa vie pour ses reportages avec l'aide de la diplomate Sigourney Weaver! L'australien Peter Weir confronte ses deux hèros à une guerre civile sans pitiè dans ce très beau film à l'atmosphère pesante! il rèvèle surtout l'actrice Linda Hunt qui se glisse dans la peau d'un camèraman nain, une performance unique, inouïe, qui force le respect, rècompensèe justement par un Oscar du meilleur second rôle! Avec "The Year of Living Dangerously", on garde longtemps en mèmoire les images chocs d'èmeutes, les èchos d'une très belle partition signèe Vangelis mais surtout l'interprètation de ses comèdiens, en particulier Linda Hunt, personnage dont le caractère fascinant ressort d'autant plus qu'il s'agit d'un travestissement au niveau de l'acteur, et non du personnage de Billy Kwan! L'un des meilleurs films de Peter Weir avec une ambiance particulièrement oppressante qui happe le spectateur pour ne plus lâcher...
Le scénario est plutôt bon et intelligent : Sukarno, dictateur "light" d'Indonésie dans ses dernières semaines au pouvoir, face à la menace du parti communiste indonésien - entres autres. Les thèmes abordés sont plus que crédible - confiance et trahison ; neutralité et engagement ; le comportement néo-colonialiste des occidentaux en Asie du sud-est conte un anti-occidentalisme tiers-mondiste mais interéssé. Un petit faible : l'histoire d'amour du héros se greffe un peu mal - il aurait falu mieux develloper cette partie.
Tehniquement, c'est parfait : bonne mise en scène - Peter Weir dans ses bonnes années. Même chose pour la photographie, les décors ou le montage. Mention spéciale pour la musique même si le cliché oriental n'est pas si loin.
Mais le point fort du film se trouve dans l'intréprétation, dominée par une Linda Hunt magistrale - travestie en un homme photographe qui supporte de moins en moins bien la misère autour de lui. Elle a d'ailleurs reçu un oscar du meilleur second role féminn - largement mérité à mon humble avis. Quant à Sigourney Weaveret à Mel Gibson, rien à redire à leurs performances respectives si ce n'est le point abordé plus haut.
Plaçant son intrigue dans un contexte politique passionnant et trop peu connu, Peter Weir livre avec ce film une superbe étude de la situation de l'Indonésie en 1965. Avec ce qu'il faut de tension et de romance, "L'année de tous les dangers" et brillant à tout point de vues offrant deux très grands rôles à Mel Gibson (ça lui change de ses rôles de bourrins de "Mad Max" ou de "L'arme fatale) et à Sigourney Weaver (ça la change de ne pas devoir dézinguer des aliens). La mise en scène est très soignée avec un travail remarquable sur la photo et Linda Hunt est géniale.
Bien qu'un peu longuet, voilà un film sincère et poignant sur la condition indonésienne tragique des années 60. Le trio d'acteurs (Gibson, Weaver et Hunt) et l'ambiance "authentique" sont absolument parfaits.
Le film a très mal vieilli. Le discours prétentieux et creux de Billy Kwan le narrateur (le petit bonhomme à la caméra) est tout simplement affligeant et insupportable; c'est le discours bien pensant et moraliste de gauche prisé par tous les intello-bobo des années 80s qui ont encensés ce navet à l'époque de sa sortie. Cette vision extrèmement manichéenne et simpliste de la politique au tiers-monde (les pauvres sont forcément gentils et les américains sont les méchants exploiteurs) est risible, sinon pathétique. Le film est sauvé par le charisme de Mel Gibson mais cache difficilement toute l'artificialité de l'entreprise, comme ces scènes de foules très mal dirigées et carrément amateur qui montrent tout le dédain et l'arogance de Peter Weir envers ces populations dont il est censé prendre la défense dans son film. Cette hyprocrésie et la totale stupidité de l'analyse de la situation politique de ce pays, en plus du portrait très caricatural et sans nuance des protagonistes achève de dater définitivement le film. A la même époque sortaient "Salvador" et "La "Déchirure" qui finissaient d'acabler le film de Peter Weir. Film à oublier.
Peter Weir préfère s'intéresser au politique plutôt qu'à ses personnages: pari perdu. Un film lent dans lequel il ne se passe pas grand chose (si ce n'est une vague histoire d'amour entre et dont on se fout éperdument) et à l'atmosphère quelconque. Pourtant, on parvient pendant un bon moment à s'intéresser au seul personnage ambigu du film (Billy Kwan), dont les motivations sont cohérentes par rapport à l'intrigue, mais décevantes pour le spectateur, car elles sont finalement peu surprenantes. Un film qui aurait pu être brulant, et qui se révèle être banal.
Type meme du genre du film d'aventure un peu à l'eau de rose (avec d'ailleurs plein de vaches sacrées et de déserts brulants) qu'on ne fait plus de nos jours -du fait des moyens mis en oeuvre; l'ensemble du scenario , plutot actuel, contient pas mal de détails à propos de cette histoire de journalistes s'autocensurant et qu'on essaye de faire taire en les décourageant par tous les moyens. Presque classique.
Etant un passionné des films avec des reporters de guerre, il m'était difficile de passer à coté de celui-ci, signé par P. Weir, un des meilleurs réalisateurs en exercice, avec M. Gibson, S. Weaver et surtout L. Hunt dans un rôle hallucinant de complexité, de mystère et d'ambivalence. Le casting est donc un des poids fort du film, M. Gibson trimbalant son charisme avec bonheur tandis que S. Weaver apparaît plus belle que jamais. Tous les persos sont assez troubles, avec un passif lourd et le mystère ne sera pas entièrement levé sur chacun d'eux à la fin du film tandis qu'on est transporté dans cet univers, cette ville d'un pays au bord de l'explosion. La brutalité du régime ne sera que rarement montré et pourtant, le film n'est pas avare en scènes chocs mais elles sont très marquantes. Passionnant, troublant, vous prenant aux tripes dès le départ sans jamais vous lâcher, avec une mise en scène magistrale et qui ne laissera pas grand-monde insensible. Un excellent film. D'autres critiques sur
Un film étrangement ignoré ou mal noté. Pour ma part, j'en suis un fan inconditionnel car il allie à une histoire de journalisme rigoureux un entrelacement de relations souvent visqueuses entre les personnages, le tout sur fond d'un pays basculant vers le chaos. L'action du film se déroule sur quelques jours, sorte de fil du rasoir d'où les événements ne peuvent plus que basculer d'un côté ou de l'autre. Pour ceux, comme moi, qui ont eu le privilège de vivre en Asie du Sud-Est, au côté de ces peuples incroyables qui allient, comme dans le film, la gentillesse la plus naturelle avec la violence la plus sauvage, dans ces paysages qui tiennent à la fois du bout du monde et d'une certaine vision du paradis, ce film est une sorte de madeleine de Proust permanente. Le regarder, c'est se replonger dans le passé, avec son cortège de fantômes coloniaux, de chaos récurrent, de tentative de reconstruction, de violence inévitable et d'espoir viscéral de ces peuples qui ont vécu tant de choses. Je crois qu'une erreur à ne pas commettre, c'est de visionner ce film sous le seul angle du journalisme occidental, angle bien trop réducteur pour saisir la portée et la profondeur du message historique et politique véhiculé par le réalisateur.
L’année de tous les dangers : Réalisé par le metteur en scène des « Poètes Disparus » et de « The True man Show », deux très bonnes œuvre, ce film est encore une fois très intimiste, qui parle de chose de société sous fond de guerre civil et politique pour celui-ci. On suit le jeune et charismatique Mel Gibson qui est report aire et va-nous livré un portrait d’une Inde pauvre, fausse et dévasté. Et il va faire faire des rencontre : un ami assez unique et une femme qui va vite tomber amoureux mais dans un tel contexte, l’amour est assez dur. Bon, le sujet du film est très bien traité coté politique. Mais c’est vrai que l’ensemble du film a un rythme assez lent, ils aimées prendre le temps et s’attardé sur les personnages et la prestation des acteurs qui sont d’ailleurs tous très justes. Après, la réalisation est très bonne, bien orchestré et il y a une vraie immersion dans le film, pour ne pas dire un dépaysement. Donc, un bon film du genre, un peu lent et long mais qui a son intérêt.
Peter Weir échoue complètement à créer le suspense et la sensation de danger, tout juste si il parvient au dépaysement. En résulte un film mou et assommant où même Mel Gibson et Sigourney Weaver n'apportent aucune énergie.
Assez bon film !! 'L'Année de tous les dangers' est un film prenant, et réaliste (on y croit) !! Après il manque des scènes de suspens, et du dynamisme... le dosage n'est pas le fort du long-métrage.
Il n’y a que la fin du film qui est palpitant pour le reste il ne se passe quasiment rien. Un sujet intéressant mais qui donne lieu à un film ennuyeux et décevant ; ce n'est pas son casting (pourtant avantageux) qui parviendra à sauver L'Année de tous les dangers.