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weihnachtsmann
1 187 abonnés
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2,5
Publiée le 29 novembre 2020
Le nain dans l’histoire est le plus énervant. Le réalisateur choisit de lui donner la voix de la raison et de la justice. En cela il est insupportable et tout le monde semble s’en accommoder. Sinon le côté poisseux, brouillon voire bordélique est vraiment dans l’esprit du film qui dépeint la situation politique tragique. L’histoire d’amour est en quelque sorte un échappatoire mais elle peut même paraître outrancière en vérité. L’ensemble est plutôt un peu bancal et décevant au final.
Un journaliste australien débarque à Djakarta en pleine dictature. Un film sur les correspondants de guerre, à l’atmosphère oppressante, au récit intéressant mais pas complètement emballant, porté par le charme du couple Mel Gibson/Sigourney Weaver, bien secondé par Linda Hunt (Oscar du meilleur second rôle) dans un personnage de nain masculin !
Plongeant dans la réalité douloureuse, conflictuelle, hagarde, d'une Indonésie en proie à un conflit politique à la fois central par la profession du héros et nébuleux par l'absence de réelle contextualisation l'intrigue s'orne d'une romance attachante bien qu'elle participe de la satire du sensationnalisme journalistique entre une sensuelle Sigourney Weaver et un intense Mel Gibson dont les personnages n'atteignent cependant pas la complexité de celui de Linda Hunt, impressionnante. Malgré quelques longueurs, la classieuse mise en scène ornée de la majesté des notes de Vangelis se révèle plutôt efficace dans son atmosphère incertaine. Voilà un drame qui ne démérite certainement pas!
Peter Weir est un excellent réalisateur qui parvient à donner à son film une ambiance particulièrement oppressante, on est impliqué émotionnellement et on prend peur pour les héros. Le contexte politique de ce pays est intéressant, le casting est parfait tout comme la bande originale. Seul (gros) bémol, la romance entre les deux protagonistes prend beaucoup trop d'importance au milieu du film et délaisse malheureusement le sujet principal.
Malgré son âge, le film montre un peu l'envers du décor dans un pays instable et sur le point d'exploser avec une presse qui essaye de se frayer un chemin, de montrer au monde la vérité de la situation et des politiques et "colonisateurs" sur place qui tentent à tout prix d'abuser du système jusqu'au bout. Très intéressant et très bien réalisé (Peter Weir oblige!). A noter l'excellente prestation de Linda Hunt qui, par contre, joue un rôle masculin!?! Pourquoi ne pas faire le même rôle en tant que femme, je ne comprends pas.
On pourrait rapidement trouver cela classique. Des occidentaux plongés au cœur d’évènements historiques d’un pays qu’ils regardent avec leur propre vision et beaucoup de condescendance et une histoire d’amour avec un couple ultra glamour. Seulement dans le cas de l’année de tous les dangers c’est fait avec un certain talent qui en fait une réussite. Le talent de Peter Weir derrière la caméra qui donne du souffle à son film. Le talent du couple Sigourney Weaver, Mel Gibson devant la caméra qui m’a fait finalement plus apprécier leur histoire que les autres trames du film. Mais aussi d’une surprenante Linda Hunt qui fait de son personnage le vrai cœur du film. Mais aussi le talent de Vangelis qui livre une nouvelle fois un thème superbe pour accompagner les escapades du couple star. Bref ça n’est pas dénué de défauts mais cela reste de l’excellent cinéma.
Le cinéma de peter weir toujours avide de nous faire partager de nouvelle culture, de paysage, décors étranger. Quoi de mieux que lancer de jeune comédien en herbe tel que Mel Gibson, Sigourney Weaver ou Linda hunt. Un climat bourré de tension politique et journalistique. Une histoire âcre, cruel, dramatique, romantique. Ancré dans une réalité poussiereuse, hanté par un coup d'état à tous instant. Encore du bon cinéma !
Le correspondant, c’est celui que sa rédaction envoie sur le terrain. Il n’est généralement pas sur le front mais à l’arrière. A l’affût de ce qui fait l’actualité du territoire qu’il couvre. Mais parfois, le front est partout. Dans L’année de tous les dangers, Mel Gibson incarne un journaliste qui débarque à Jakarta en Indonésie en pleine dictature de Soekarno. En pleine guerre froide aussi et le pays valse entre un refus du communisme et une méfiance envers les occidentaux. Climat complexe. C’est dans ce contexte que notre héros fait la connaissance de la communauté des expats anglophones, diplomates, hommes d’affaire, journalistes sur les dents. Avec lui, on découvre donc un microcosme qui semble ne pas se rendre compte que le pays n’est plus une colonie. Plein d’entrain notre journaliste voudra être le premier à annoncer au monde les événements qui vont changer le cours de l’histoire indonésienne. Au risque de trahir ses sources ou de se mettre en danger. Car le film pose la question de ce qu’on attend d’un correspondant. Doit-il se faire l’écho de la pensée majoritaire du pays qu’il couvre ? Doit-il négocier avec le pouvoir pour obtenir des scoops au risque d’y perdre en intégrité ? Doit-il enfin se contenter d’aborder les sujets faciles qui flatteront les préjugés du public de son pays ? Et surtout, peut-il rester en dehors des événements auxquels il assiste ? Le film de Peter Weir nous immerge dans les bas-fonds de Jakarta et se fait le relais des revendications sociales des laissés pour compte. Une ambiance bien oppressante et un regard acéré sur le rôle du correspondant.
Ce drame journalistique sonne un peux creux en dépit du contexte révolutionnaire de l'Indonésie de 1965.Peter Weir,le cinéaste australien des aventures humaines,pose sa caméra dans un pays en proie à la guerre civile,suite à l'opposition entre le dictateur Sukarno et les rebelles.Le contexte politique est bien explicité,tout comme la difficulté pour les journalistes de faire partager leurs informations.Mel Gibson en incarne un avec tout le charme et la fougue nécessaire.Las,une histoire d'amour assez mal intégrée parasite le récit.Sigourney Weaver n'a rien à se reprocher.Elle y est classieuse et digne.Mais son couple avec Gibson ne coule pas de source étant donné leur différence d'âge(elle a 7 ans de plus)et de taille(15 cm de plus pour elle).Heureusement,la prestation secondaire de Linda Hunt tient du prodige.Travestie en homme,photographe sur le terrain,son personnage croit fort au régime actuel,jusqu'à ce que les cruelles désillusions l'entraîne dans un acte irréparable."L'année de tous les dangers"(1982)a beau manquer de souffle et d'ampleur,sa précison documentaire et le charisme de son trio majeur font penser la balançe du bon côté,en interrogant sur la situation politique des pays du Tiers Monde.
L'un des premiers films de Peter Weir qui a assis sa notoriété mondiale. Le scénario et la mise en scène sont de haute volée. L'interprétation de Mel Gibson et Sigourney Weaver au début de leurs carrières est très convaincante (et ils sont très sexys !). Toutefois ils sont éclipsés par Linda Hunt en photographe homme qui reçut l'Oscar de l'actrice dans un second rôle pour cette prestation. Elle est tout simplement stupéfiante. Un excellent film.
A travers le prisme assez classique du journaliste en terre étrangère, un superbe film qui revient avec brio sur l'épisode méconnu du putsch de 1965 en Indonésie et qui traite aussi bien des conditions de vie misérables des habitants que de la condescendance des reportes occidentaux. Une histoire d'amour forte portée par un excellent Mel Gibson et une Sigourney Weaver plus lumineuse que jamais et qui me rappelle à la fois "Sur la route de Madison" et "L'amant" mais un long-métrage qui repose essentiellement sur la prestation magnifique et surprenante de la charismatique Linda Hunt. Une oeuvre puissante.
Un film sur le journalisme de guerre qui permet de décrire la tentative de renversement de Sukarno par les communistes du PKI dans l'Indonésie de 1965. Peter Weir nous offre une mise en scène faisant la part belle aux acteurs que ce soit le charismatique couple formé par Mel Gibson et Sigourney Weaver ou le personnage masculin joué par la comédienne Linda Hunt, interprétation qui lui vaudra l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle (fait unique pour une actrice jouant un rôle masculin). Un beau film décrivant un évènement peu raconté dans le cinéma occidental.
Guerre civile en Indonésie dans les années 60. Weir saisi bien le contraste entre le monde occidental arrogant qui vit dans l’opulence et le peuple indonésien qui dans sa grande majorité crève de faim dans l’indifférence. Le film est prenant de bout en bout, Mel Gibson y trouve un de ses meilleurs rôles.
Une fois encore, Peter Weir nous fait découvrir de nouvelles cultures, avec respect. Avec L'année de tous les dangers, on embarque au sein des traditions indonésienne. Mel Gibson, journaliste australien en quête de chaudes nouvelles, va travailler avec un photographe généreux (magnifique interprétation de Linda Hurt) et tomber amoureux d'une Sigourney Weaver toujours géniale. Sur fond d'histoire d'amour, on perd un peu de vue le contexte principal, mais le tout est si bien filmé et raconté qu'on passe un moment fort.
Signée Peter Weir, voilà une de ces belles réussites au souffle épique dans laquelle Mel Gibson apparaissait tellement plus fragile que dans ce rôle de Mad Max qui à tout jamais lui collera à la peau. Djakarta, tout a l'air tranquille jusqu'à ce que... la guerre civile en Indonésie vue de l'intérieur nous éclate au visage, nous aspire avec sur un joli air de Vangelis. Dépaysant et immersif. Décidément, Peter Weir en a du talent à revendre.