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Alain D.
581 abonnés
3 275 critiques
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3,0
Publiée le 25 avril 2019
Réalisé par Spike Lee, ce Drame tourne en boucle sur un terrain de Basket-ball ou un père entraine son fils Jesus. Les dialogues sont sympathiques et la mise en image est tout à fait correcte sans prise de risque particulière. Le seul atout de ce film est son bon casting, car le scénario très mince manque aussi de rythme. L'attente de la décision de Jesus (thème du film) tourne elle aussi en boucle. Le film ne fait pas l'apologie du sport professionnel ; il montre les ravages que peut faire l'argent sur les jeunes sportifs comme Jésus qui joue au ballon comme un Dieu. Il est magnifiquement interprété par le basketteur Ray Allen. Denzel Washington est lui aussi parfait dans le rôle du père taulard de Jesus. A l'affiche également la magnifique Milla Jovovich que l'on voit hélas trop peu.
Une histoire super sympa et des acteurs crédibles mais une réalisation incohérente (Spike Lee je ne sais pas d'où tu tiens ta réputation) ET SURTOUT une bande son ATROCE ! De la musique classique à tu-tête (genre blanche neige et autre disney) sur des scènes de sport, de rue,etc... Une seule chanson qui déchire (en harmonie avec le film) ! Dommage.
La cuvée 1999 de Spike Lee ne fut ni la plus rageuse,ni la plus émouvante,ni la mieux filmée. Mais elle est équilibrée. "He got game" tourne autour du thème excessivement rebattu des retrouvailles houleuses entre un père et son fils,la progéniture se sentant floué par l'absence du paternel en prison. Ray Allen,basketteur professionnel au demeurant,s'en sort très bien,et assure évidemment sur le terrain,son personnage étant courtisé de toutes part par les équipes,les agents,les filles... En face,Denzel Washington,coupe afro,et la rédemption en bandoulière a 7 jours pour se faire pardonner,sinon retour la case prison... Spire Lee cède trop souvent à sa manie des images clippesques sur une musique inadaptée. Lorsqu'il se laisse aller à plus de sincérité(le père isolé),ça fonctionne tout de suite beaucoup mieux.
Bon je dois dire que le basket ne m'intéresse pas particulièrement, mais quand un film est bon il arrive à intéresser, peu importe son sujet. Dès la première scène on comprend que c'est le cas : on voit des jeunes jouer au basket et Spike Lee arrive à capter des fragments d'action qui montrent toute la beauté du geste sportif. Splendide. Après, le film ne repose pas que sur le basket, loin de là. Le scénario repose sur trois thèmes distincts. Le première est la rédemption, le deuxième la fracture familiale et le troisième est le succès et les choix d'avenirs qui en découlent. Ces thèmes sont fouillés, le réalisateur prenant soin, comme à son habitude, d'aller au fond des choses tout en évitant le déjà vu et le larmoyant. Beaucoup de situations engendrent des dilemmes complexes pour les personnages, qui gagnent très rapidement en épaisseur. Il ne faut pas se fier au postulat de base un peu cliché : la psychologie des protagonistes est certainement le point le plus réussi de l’œuvre. spoiler: Cela amène de très belles scènes : Jesus qui fait l'amour à sa copine dans un manège, la relation entre Jake et Dakota ou bien encore le moment où le personnage principal enlace la tombe de sa femme. On peut reconnaître que le long-métrage possède un aspect étrange. J'ai pas beaucoup d'exemples en tête, pour ce qui est de l'aspect musical il y a l'accompagnement de la première scène qui évoque les sonorités de West Side Story et qui jure avec les compositions rap de Public Enemy présentes dans le reste du film. Il y a aussi les moments qui montrent ce que pense un personnage, ce qui se traduit par un élément qui arrive brusquement dans un scène sérieuse (Le visage mécontent du père de Jesus après que ce dernier n'ait pas suivi ses conseils...). He Got Game est un excellent drame qui va à contre-sens de ce que les Américains font d'habitude. J'ai particulièrement aimé le rapport à la religion, totalement justifié ici en plus d'être drôle. Un long-métrage qui a beaucoup plus à dire qu'il n'y paraît.
Six ans après Malcolm X, Spike Lee retrouve Denzel Washington pour leur troisième collaboration et s'éloigne de ses habituelles comédies pour nous servir un drame sportif où Jake Shuttlesworth, un homme qui avait accidentellement tué sa femme, a une semaine pour tenter de convaincre son fils, futur champion de basketball et favori du gouverneur, d'entrer dans une prestigieuse université. Le hic, c'est que le fiston hait son père de toutes ses tripes pour le meurtre que ce dernier a commis envers sa propre mère. Pour le prisonnier, la tâche ne va pas être aisée... Bien que filmée très légèrement et de manière parfois clippesque voire désordonnée, cette histoire de retrouvailles difficiles est pourtant bien amenée et s'intéresse également surtout au monde du basket et plus particulièrement à ce qu'on n'a pas l'habitude de voir : les conditions d'entrée en NBA pour un nouveau joueur. Tiraillés, conseillés de toutes parts par des vautours à multiples visages (agents, famille, amis, filles sexy), les fringants joueurs ne savent plus où donner de la tête et peuvent très facilement faire le mauvais choix s'ils ne sont pas bien orientés. Cette orientation est vitale pour Jake qui, s'il arrive à faire rentrer son fils dans l'université de Big State (la favorite du gouverneur), pourra écoper d'une remise de peine. Toutefois, Jake essaie plus d'avoir le pardon de son fils plutôt qu'une remise de peine. Ce point est bien traité dans le film, notamment grâce à l'interprétation toujours aussi impeccable de Denzel Washington et celle, surprenante, du jeune vrai basketteur Ray Allen, mais est gâché par une musique jamais adéquate, enlevant toute tension dramatique à chaque séquence émotionnelle. Dommage. Pour le reste, He Got Game est un long-métrage intéressant et agréable, nanti d'une interprétation haut de gamme et d'un scénario original qui nous dévoile une facette cachée du monde du sport entremêlé d'une histoire de rédemption classique mais bien menée.
Un film génial de Spike Lee avec un Denzel Washington énorme! Sans tabous et proche de la réalité, Spike Lee est intraitable avec le monde qui nous entoure. Mention pour la musique! A ne pas louper
Le cinéma de Spike Lee se veut toujours très personnel comme on peut le voir dans ses films politiquement engagés pour la cause des afro-américains. Dans « He got game », le cinéaste délaisse les problématiques sociétales pour se pencher sur sa passion : le basketball. Ce drame sportif n'est clairement pas sa meilleure cuvée. Au scénario anecdotique s'ajoute une réalisation peu inspirée et relativement classique. On a connu Spike Lee en meilleure forme et prenant plus de risques. « He got game » reste un film honorable mais mineur dont on ne retiendra guère d'autre que la performance de Denzel Washington.
A travers le portrait d’une relation père/fils contrariée, Spike Lee signe une histoire de rédemption poignante (non dépourvue de quelques lourdeurs), qui parle de pardon et du poids de la culpabilité, doublée d'une belle déclaration d’amour à son sport fétiche, portée par un impressionnant Denzel Washington.
On peut faire mille reproches à « He Got Game », probablement l'un des films les plus impersonnels de Spike Lee. Racolage, lourdeurs, facilités, voire léger populisme par moments : les réserves sont nombreuses et celui qui prétendrait le contraire serait d'une étonnante mauvaise foi. Reste que le réalisateur assume son parti pris de bout en bout, mais montre surtout que, paradoxalement, ces défauts peuvent presque être autant de qualités. Car il donne à l'œuvre une identité, une personnalité, une percussion loin d'être si courante, donnant à l'œuvre un rythme très soutenu faisant qu'on ne s'ennuie jamais. Ce n'était pourtant pas gagné me concernant, mon intérêt pour le basket étant proche du néant. Eh bien cela est passé sans problème, Lee ne nous assommant pas de matchs interminables avec faux suspense à la clé. Idem pour les dessous du sport : cela est montré quasiment avec démagogie, à base de mafieux ou d'arrivistes uniquement motivés par l'argent et le cul, mais là encore c'est punchy et rondement mené, si bien que cela passe une fois de plus. Et si les seconds rôles sont bons, que dire d'un Denzel Washington moins sobre que jamais, mais qui en impose incroyablement par sa présence et son charisme, offrant à son personnage une complexité que peu d'acteurs auraient su apporter ? La fin est à son image : pas nuancée pour un sou, mais efficace et marquante. Contre toute attente, et malgré tous ses défauts, « He Got Game » est une bonne surprise.
Un film honnête, même si le scénario paraît complètement invraisemblable, tout comme se revirement à la fin tiré par les cheveux (c'est le cas de le dire avec la coupe de Denzel Washington). La prestation de Denzel Washington est correct, mais est loin de ses meilleurs rôles. C'est difficile de faire un film réussit sur le sport, c'était bien parti, mais c'est mal arrivé, dommage.
Grand passionné de basket Spike Lee fait un film sur son sport fétiche en faisant de nombreux parallèle entre le sport et la vie. Mais à travers l histoire de ce jeune prodige du basket que tout le monde s arrache Spike Lee fait aussi un portrait acerbe de sa communauté en entourant son jeune protagoniste d une bande de requins qui voient en lui une occasion d avoir de l argent facile. Au final seule sa famille proche (son père, sa soeur) qui sont pour des raisons différentes des fardeaux semblent s intéresser vraiment à ce qu il est lui et à sa réussite. Le scénario donne parfois l impression de partir dans tous les sens car on sent l envie de multiplier les réflection autour de cette histoire mais cette frénésie rend le film vraiment intéressant. L interprétation est solide, Denzel Washington bien sûr mais aussi Ray Allen grande star par la suite de la Nba très convaincant, c est aussi l occasion de voir les débuts de Rosario Dawson. Tourné avant Summer Of Sam, He got Game souffre le la même tare à savoir une photo vraiment laide qui gâte complètement un film intéressant à suivre avec en prime une super chanson de Public Enemy.
Ray Allen ,joueur de basket professionnel us est ici assez formidable en tant sy'acteur pour ce film de Spike Lee assez sage et à la réalisation plus classique, moins nerveuse que d'autres réalisation de ce réalisateur à part même si on retrouve son style dans les mouvements de caméra, sa façon de filmer en immersion et des scènes et dialogues bruts, parfois un peu crus, qui collent à la réalité de la vie des gens en particulier des noirs dans les quartiers défavorisés. 2 thèmes développés en même temps, la relation père fils compliquée après un immense drame familial qui a amené le père en prison pour 15 ans et le milieu qui s'agite autour d'une future star du basket us, jeune joueur prodige qui n'a pas encore choisi son avenir, sport universitaire ou NBA. 2 milieux qui s'agitent et complotent autour de lui, celui des agents et responsables d'universités qui veulent le faire signer et le milieu familial, affectif, celui des amis, petite amie qui voient tous au passage l'occasion d'en croquer un peu. .. ou beaucoup. Le père surgit de nulle part, libéré sous surveillance pendant une semaine pour entrer dans le jeu mais aussi et surtout renouer les relations avec son fils et solder une part du passé. Denzell Washington est comme toujours énorme et charismatique mais c'est bien ce jeune Ray Allen qui surprend. Un rôle intéressant également pour Rosario Dawson alors que Milla Jovovich hérite d'un petit rôle par ailleurs complètement inutile à l'histoire. Un bon film malgré de nombreuses incohérences, en particulier la libération provisoire du père, et un film globalement sage qui aurait pu être plus caustique et subversif.
Spike Lee est définitivement l'un des plus grands réalisateurs! Il arrive à nous faire plonger dans un monde vu par ses yeux...He got game est un très grand film, certes l'histoire reste banale dans laquelle un père et son fils sont en clonflit familial, le père refait "surface" dans la vie du jeune homme devenu un nom du basketball universitaire. Pur que son père puisse être de nouveau libre, il devra choisir telle équipe et non une autre. Peut être que l'on devine la fin, peut-être que le scénario n'est pas très original mais les performances de Denzel Washington et de Ray Allen sont époustouflantes! De plus, les angles de vues sont majestueusement bien choisis et la bande son colle parfaitement!