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    Tant qu'il y aura des hommes
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    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2010
    "Tant qu'il y aura des hommes" demeure un grand mélodrame américain,multi-récompensé en 1953(8 Oscars dont meilleur film et meilleur réalisateur).Il s'attache à la vie d'une caserne américaine basée à Hawaï avant la fameuse attaque de Pearl Harbor.Loin d'être un énième film de guerre,l'oeuvre de Fred Zinneman s'intéresse plutôt à la psychologie profonde des personnages,leurs tiraillements entre amour et devoir.Tout y est magnifiquement mis en scène,d'où un coté intemporel qui ressort,symbolisé par le baiser mythique sur la plage de Burt Lancaster et Deborah Kerr.Les acteurs,tous de premier plan,sont à leur meilleur.Si les prestations de Donna Reed,en fille de joie mélancolique et de Deborah Kerr en épouse d'officier adultérine sont à saluer,les vraies vedettes sont ces messieurs,qui montrent que même dans l'armée,une réelle sensibilité existe.Ernest Borgnine,en officier sadique,Frank Sinatra en frère d'armes bon vivant mais souffre-douleur.Surtout,on reste marqué par l'opiniâtreté de Montgomery Cilft,qui derrière sa gueule d'ange,est d'une ténacité à toute épreuve et par la virilité de Burt Lancaster,adjudant aux ambitions modestes,à l'autorité naturelle et au grand coeur.Le sens de l'honneur triomphe,et la tradition du mélo ample préservée.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2020
    On serait tentè de dire que "From Here to Eternity" est le meilleur long-mètrage de Fred Zinnemann! En tout cas la 26e cèrèmonie des Oscars ne s'y trompe pas et a rèservè un triomphe à cette oeuvre magnifique avec pas moins de 8 statuettes dont le meilleur film et le meilleur rèalisateur! Un succès retentissant, d'après le livre de James Jones! Ce mèlodrame, antimilitariste en apparence, ètait fort ambigu par certains aspect et diffèrent par rapport au roman, mais ses acteurs ètaient tous prodigieux : Monty Clift le soldat fataliste et entêtè, Frank Sinatra (oscarisè) le GI italo-amèricain qui s'exprime sans retenue, Ernest Borgnine le sergent sadique, pour ne citer qu'eux! Et puis il y a dans ce film parfaitement rèaliste et attrayant une scène d'amour mythique entre Burt Lancaster et Deborah Kerr : deux amants allongès sur la petite plage de Halona Cove, en maillot de bain, tandis que les vagues s'ècrasent contre les rochers! Grand moment de cinèma...
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2016
    A travers une vaste galerie d'officiers, de sous-officiers et de simples soldats, le film brosse un panorama assez réaliste de ce que pouvait être une garnison américaine à la veille de Pearl Harbor, mais en même temps, c'est une virulente critique de l'armée US, de la psychologie des militaires, car le film même s'il comporte une grande scène finale d'attaque japonaise qui décidera l'entrée en guerre des Etats-Unis en 1941, reste avant tout attaché aux personnages. Certes, ceux-ci sont un peu conventionnels, et l'intrigue est très "hollywoodienne", mais la proximité de la guerre domine tout le film et on sent l'imminence du danger. Chacun va alors tenter de vivre une ultime fois pour se prouver qu'il existe en ne sachant pas quel sera l'avenir. Les personnages vont se jeter dans l'action avec la frénésie du désespoir, à l'image des amants maudits incarnés par Burt Lancaster et Deborah Kerr, dont la scène de baiser dans les vagues est restée célèbre et même parodiée, notamment dans Shrek 2 ; cette scène fut jugée trop érotique et scandaleuse en 1953, et faillit être supprimée par la censure américaine. L'interprétation est à ce titre de premier ordre, avec un Burt Lancaster en baroudeur au charme viril, Montgomery Clift en angoissé marqué par le destin, Deborah Kerr en épouse volage d'officier, Donna Reed en douce prostituée désenchantée, Frank Sinatra en récalcitrant persécuté par Ernest Borgnine qui compose un réjouissant portrait de brute sadique, implacable et bornée... La carrière cinématographique de Sinatra (qui n'avait jusqu'ici tourné que des comédies musicales) redécolla grâce à ce premier rôle dramatique, et il reçut même l'Oscar du Meilleur second rôle ; on dit même que Coppola s'en est inspiré pour le personnage du chanteur Johnny Fontaine dans le Parrain. Non content de glaner 8 Oscars, ce drame solide remporta l'adhésion du public qui avait déjà plébiscité le roman de James Jones dont le film était tiré ; cette peinture antimilitariste comporte en effet quelques scènes d'une force poignante et reste encore de nos jours considérée comme un grand classique par de nombreux cinéphiles.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2014
    Bien qu’il prenne pour contexte une caserne militaire américaine en 1941, Tant qu’il y aura des hommes n’est absolument un film de guerre mais bien une étude sociologique à la sauce mélodramatique de la vie au cœur de ce camp d’entrainement. Le trio de soldats autour duquel tourne la plupart des sous-intrigues est brillamment interprété par Burt Lancaster, Montgomery Clift et Frank Sinatra, leur garantissant un potentiel charismatique et viril impressionnant, mais c’est surtout la façon dont se tissent leurs relations, entre eux d’une part et avec les femmes présentes sur place d’autre part, qui donne à ce grand classique son impérissable charme tant romantique que psychologique qui a mérité son double oscar du meilleur film et meilleur réalisateur. Son scénario, qui oppose avec brio les passions amoureuses au sens du devoir et l’humanisme à la cruauté du code hiérarchique, possède également un puissant pouvoir dramatique puisque le fait qu’il se situe à Pearl Harbor en 1941 laisse présager que la fameuse attaque japonaise, que l’on ne voit que dans le dernier quart d’heure, aura sur chacun des personnages les répercutions les plus tragiques.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2011
    Le film dégage une intensité dramatique remarquable. Les seconds rôles sont extraordinaires (Franck Sinatra et Donna Reed).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 août 2013
    "Tant qu'il y aura des hommes" est à prendre avec des pincettes.
    Tout d'abord parce qu'il s'agit d'un film mythique, reconnu comme tel, vendu comme tel, présenté comme tel par tout cinéphile digne de ce nom. Ensuite, car il traite d'un sujet mâché et remâché, évoqué dans des dizaines d'autres œuvres à travers le monde : la guerre, et plus précisément, la Seconde Guerre mondiale. Enfin, parce qu'il use de l'arsenal hollywoodien habituel, à savoir une capitalisation forcée sur une brochette d'acteurs populaires (Lancaster, Sinatra, Kerr, Reed, Clift) et un réalisateur apprécié (Zinnemann, qui dirigea également "Oklahoma !", "Le train sifflera trois fois" ou encore "Horizons lointains").
    Mais à l'instar d'un bon paquet de sucreries, il se déguste sans modération, même soixante ans après sa sortie. Le jeu est millimétré, les plans s'alternent élégamment, le cadre vaut le détour. Sur les paradisiaques plages d'Hawaii, Kerr et Lancaster échangent un baiser passionné, et font entrer le film dans la légende.
    La légende des soldats confrontés à l'horreur de Pearl Harbor, évènement tragique s'il en est, recréé à grands renforts de piqués et de bombardements aériens, de figurants paniqués courant à chaque coin du plateau et de braves héros laissant derrière eux le confort d'une vie sûre pour livrer leur corps au combat. La fatalité. Voilà qui résumerait le tout. Fatalité de l'amour adultère vécu par une épouse de militaire avec un collègue de ce dernier, fatalité d'une société où les poings règlent les problèmes, où l'alcoolisme et les déceptions guettent le promeneur solitaire dans les ruelles sombres qui voient la violence tuer et blesser, où le continent semble si loin, au-delà de l'horizon.
    Certes, "Tant qu'il y aura des hommes" reste un mélodrame de guerre, avec la part de testostérone et d'autorité qu'il comporte. On est à cent mille lieues d'un "Gilda", et même à l'opposé de l'une de ces grandes aventures oniriques dont Curtiz était sans doute le roi (Robin des Bois, Captain Blood, ...).
    On y apprend le respect, on y comprend la douleur et l'obéissance, on y observe une caserne évoluer, dans un monde masculin, aux côtés de femmes en forme d'apparitions enchanteresses, destinées à égayer le quotidien d'engagés désœuvrés. Bien entendu, l'ensemble ne peut en apparaître que sexiste. Mais les circonstances ne l'exigent-elles pas ?
    Grand film, certainement. Très bon film, plus certainement encore. Un incontournable, qui semble vieillir aussi peu que les courbes avantageuses de Deborah Kerr, ici au sommet de sa carrière, et la gouaille confuse de Frank Sinatra. La fatalité donc. On ne peut qu'aimer ce film, fatalement.
    4,5/5
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2012
    Les brimades, l’adultère, la séduction et les règlements de comptes entretiennent le quotidien de cette marmite militaire temporairement préservée d’une attaque surprise Japonaise remettant un peu d’ordre par la restauration de procédures de guerres dans toutes ces démotivations formatées par l’ennui de la caserne.

    Chacun en fonction de ses expériences pleure une maternité non assouvie, une droite trop appuyée ou un arrivisme en suspend.

    Les oeillades du sergent Milton Warden sont un bon exemple presque caricatural d’un gradé administrativement trop sédentarisé. L’oisiveté de ces soldats combattue par des exercices inutiles à répétitions mouvemente en quartier libre les méfaits d’une logique interne hasardeuse générée par l’inaction.

    Faute d’adversaires le soldat en débat virilement intra muros en meublant ses journées de camaraderies, de carriérismes et de baignades improvisées accompagnées d’une fragilité difficile à gérer menant vers d’inévitables coups de poings en bout de course.

    Le final remet tout d’aplomb avec un patriotisme perçu comme bien lourd dans nos temps préservés de guerre.

    « Tant qu’il aura des hommes » est avant toute chose l’échec existentiel de plusieurs psychologies parachutées dans un confessionnal rythmé par une thématique de garnison.

    En attendant le morceau de bravoure final le militaire se saoule, en impose dans les bars, se confie à des ressources révant d'un ailleurs plus respectueux, sort la lame dans les ruelles sombres le tout dans d’extravagantes chemises Hawaiiennes aux motifs faussement sécurisants.

    Finalement ce sont les femmes qui s’octroient le privilège des dernières images par leurs réalismes de s’assumer loin de ces terres ou l’homme paillard ou militaire est dans l’incapacité de remplir une fonction de mari et de père.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2009
    C'est un mélange vraiment surprenant de charge anti-militariste et d'esprit patriotique hollywoodien. On n'a pas dû aller beaucoup plus loin dans la dénonciation du sadisme sous la hiérarchie, dans le tableau de la médiocrité et de l'ennui de la vie de garnison même dans la littérature française.
    SebD31
    SebD31

    90 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2008
    Un classique du cinéma américain que j'aime tant. Une belle histoire avec de très grands comédiens (Lancaster, Clift, Kerr...). La maîtrise de la réalisation est impressionnante. Culte!
    Claude Weber
    Claude Weber

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2010
    Zinnemann a osé faire ce film moins de 10 ans après la fin de la guerre ! En pleine période de maccarthysme...
    Je l'ai revu ce soir. Il n'a pas pris une ride. Contrairement à ce qui a été écrit, ce n'est pas un film militariste. Les images sont superbes et le casting est parfait: Burt Lancaster, Sinatra, Deborah Kerr et surtout, surtout le grand Monty Clift. De toutes les scènes, je retiendrai celle de la sonnerie aux morts par Prewitt après la mort de son copain Maggio. Grandiose.
    ElAurens
    ElAurens

    79 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    Un grand classique du cinéma, "Tant qu'il y aura des hommes" a été récompensé à juste titre de plusieurs oscars : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure image, meilleur son, meilleur montage, meilleur acteur dans un second rôle, meilleure actrice dans un second rôle. C'est assez impressionnant, même si Montgomery Clift mérité aussi clairement d'en gagner un. Burt Lancaster est lui aussi très bon comme toujours, enfin bref tous les acteurs sont excellents. Fred Zinnemann signe son plus grand film, bien devant "Le train sifflera trois fois". Mythique.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2007
    Bon classique, un peu vieilli par certains aspects (le torride séquence sur la plage, le patriotisme lourd), mais des dialogues ciselés à la perfection, un scénario efficace et une interprétation sans failles.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2009
    Le contexte historique et culturel dans lequel fût produit «From here to eternity» (USA, 1953) de Fred Zinnemann se doit être d’être explicité afin de comprendre la faiblesse de l’œuvre. Film produit entre un Hollywood affaibli, des Etats-Unis victorieux et dans une cinématographie qui commence à prendre la mesure de la révolution de l’Actors Studio, «From here to eternity» montre un soldat, le dévoué Robert Prewitt, partagé entre son amour pour l’Armée et son respect pour ses principes. Etant muté dans une autre unité, le soldat s’y voit contraint de devoir intégrer le club de boxe. Depuis qu’il a tué sur le ring par mégarde un adversaire, Prewitt refuse de devoir cogner quelqu’un à nouveau. En parallèle, le sergent Milten Warden s’oppose en secret au commandement du capitaine. Pendant longtemps -à l’échelle du film-, le récit se contente de tracer les émotions amoureuses que tissent les soldats avec les femmes. Par la suite, l’unité est attaqué par des avions japonais et les tranquillités précédentes basculent dans le rang de l’Histoire. Les amourettes des soldats laissent place à leur passion pour la guerre. En donnant ainsi deux vocations à ses personnages, Zinnemann met en parallèle les petites historiettes (qui se parent d’imaginaire mythologique, comme cette fameuse scène pleine d’érotisme glacé où Lancaster et Deborah Kerr s’enlacent sous les vagues) et l’Histoire. La concordance est récurrente, bien souvent dans le cinéma américain jamais avare de mythification commune. Pour peux, on se croirait dans un drame d’Howard Hawks, or nous sommes chez Zinnemann. Malgré le talent dont il peut faire montre, Zinnemann demeure par trop académique, s’en veut pour preuve la direction d’acteurs qu’il semble ne pas donner à Montgomery Clift (qui se dirige lui-même très bien tout seul) et à Frank Sinatra. Le multiprimé aux Oscars et encensé «From here to eternity» apparaît, en fin de compte, n’être que l’énième avatar d’une Amérique glorieuse.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    20 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    A la veille de l'attaque de Pearl Harbor, les états d'âme entre espoirs et désillusions d'un petit groupe de soldats et d'officiers de l'armée américaine. Beau film (à défaut d'être un chef d'œuvre) dont l'intérêt croît au fil de la tension qui s'installe et du drame qui approche. Distribution dominée par Burt Lancaster et Montgomery Clift (particulièrement émouvant dans la scène du clairon).
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2016
    Avec ce film vraiment calibré pour les Oscars, F. Zinnemann s'attache à dépeindre la vie d'une caserne en temps de paix, montrant des drames humains qui se jouent avant la vraie tragédie (le bombardement de la base). Une approche atypique qui donne un film où l'on voit beaucoup de soldats pour très peu d'action. Zinnemann est un cinéaste de l'humain qui prend un genre et en donne une toute autre approche, livrant un final certes spectaculaire mais jamais gratuit (il fera de même avec le western). La beauté des images, la qualité de l'interprétation, un scénario solide (bien que finalement sans surprises), des dialogues travaillées et une musique bien cliché qui surligne tout, c'est la recette gagnante. Reste que ce film est un joyau de l'âge d'or hollywoodien, avec tous les défauts inhérents mais qu'il reste un vrai plaisir à regarder, son histoire et ses personnages demeurant intemporels. Là aussi, la recette gagnante pour ne pas subir l'usure du temps. D'autres critiques sur
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