Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 13 juillet 2008
L'action de "Tant qu'il y aura des hommes" se situe à l'instar du "Pearl Harbor" de Michael Bay à la même période mais la comparaison s'arrête là. Ici on est en face d'un vrai film qui est resté un classique, avec de vrais acteurs talentueux. Pas de blockbuster fade ici mais un film réaliste sur l'armée américaine avant l'attaque de Pearl Harbor vue à travers un soldat naïf et têtu inacarné par Montgomery Clift. Malgré les désillusions, il gardera jusqu'au bout sa foi en l'armée. Quelques longueurs d'où ma note de 3 étoiles seulement mais après tout ce n'est que le calme avant la tempête.
Je ne me lasse pas de le voir. Montgomery Clift est très touchant,comme toujours,et d'une incroyable beauté. Burt Lancaster est excellent... Les seconds rôles sont parfait et Frank Sinatra est très drôle! Vraiment un grand film.
Du film hollywoodien "grand style", old fashion, avec tous les stéréotypes du film de l'époque (les gentils, les méchants, les courageux, les très courageux, les victimes, les femmes amoureuses, les amours impossibles, etc.). Globalement ça fonctionne, le scenario tient la distance et le film est assez bien rythmé. La distribution est exceptionnelle. Un très bon film des années 50's. De là à parler d'un film mythique ... mythique à l'époque, mais peut être plus aujourd'hui.
Burt Lancaster, Montgomery Clift, Frank Sinatra et Ernest Borgnine chez Zinneman. Dans une base de l'armée américaine à Hawaï, les tensions et les amours vont bon train. Mais Pearl Harbor se prépare et les soldats amréicains n'y croient pas (commentaire d'un des deux héros "Mais qu'est-ce qui leur prend : attaquer la meilleure armée du monde?"). Bref le traintrain d'une existence tellement vide que des choses sans conséquences deviennent d'importants points d'honneur est relativisé par la mort qui rode et rend tout ce en quoi ces hommes croient croire comme futilités, fadaises sans importance.
Les séances de manoeuvre à pied et de brimades diverses dans cette caserne exotique sont longuettes et peu passionnantes. Quelques images restent aux vieux cinéphiles : le baiser Lancaster-Kerr sur la plage au clair de lune, le match de boxe improvisé où Clift finit par riposter à son agressif adversaire, les duels au couteau avec l'abject Fatso joué magistralement par Ernest Borgnine. Le reste du film est, il faut bien le dire, passablement sirupeux, filandreux, et somme toute rasoir. On passe en revue des acteurs historiques. Lancaster en impose par son autorité, son calme, et sa virilité. Burt Lancaster et Deborah Kerr forment vraiment un beau couple, et le choix de cette actrice anglaise, shakespearienne, dont l'apparente retenue cache les désirs inassouvis de son personnage, est une trouvaille de casting. Montgomery Clift est l'acteur idéal pour jouer son personnage psychologiquement fragile et tourmenté. Son idylle à lui, en comparaison de celle de Burt et Deborah, est particulièrement mielleuse et sans relief. Sinatra est le malheureux Paillasse de l'affaire, qui rit de ses propres malheurs. Enfin Borgnine, que je croyais d'origine Russe, à cause de la terminaison de son nom en ine, mais qui est bel et bien d'origine italienne et né Borgnino. Lui, et dans d'autres films Karl Malden, savaient alternativement jouer les gentils ou les méchants. Là il est Fatso, Gras-double dans la version française, répugnant personnage tortionnaire et assassin. Et puis il y a la foule des personnages secondaires revus dans moult westerns, comme Lee Van Cleef par exemple. Zinnemann, le metteur en scène, n'a pas exploité, douze ans après les événements, le contexte historique de cette histoire hawaïenne où se situe le déclenchement de la guerre du Pacifique et l'entrée des américains dans le conflit mondial. Ce n'était pas son objectif, probablement. Film de référence, à voir en tant que tel.
Ce film classique a fort vieilli. On y fait l'apologie de l'Amérique. Cela se comprend car tourné en 1952. Les dialogues sont complètement dépassés. Le scénario d'une dame de la haute qui veut que son amant devienne officier pour pouvoir l'épouser est ridicule. De plus, la voix de Gregory Peck qui est doublée par Dalban est d'un comité désastreux.
Très beau film sur les comportements humains. Ici c'est dans le cadre d'une base militaire avant l'attaque de Pearl Harbor mais cela reflète bien la réalité de la nature humaine.l Malheureusement avec le temps, ces comportements excessifs n'ont pas diminué, bien au contraire. L'homme est toujours un loup pour l'homme.
Très mitigé devant ce film. Je ne sais pas trop quoi penser. Déjà, je recommande de le voir parce qu’il s’agit d’un classique. C’est donc un prérequis. J’ai trouvé le film assez séduisant et charmant, et le soupçon de nostalgie, du fait de le regarder 71 ans après sa sortie, ne m’a pas laissé indifférent. La fin du film je l’ai trouvée quoi qu’un peu amère, tellement pas très censée, sauf si quelque chose m’a échappé. Je dirais presque c’était du gâchis, il y’avait vraiment matière à creuser. L’aspect mélodramatique aurait pu être poussé beaucoup plus loin.
From Here To Eternity est un film magnifique, porté par un duo d'acteurs génial, le grand Burt Lancaster, et le moins grand, mais non moins talentueux Montgomery Clift, avec également d'excellents seconds rôles, Sinatra et surtout Ernest Borgnine en tête. Ce film touche aussi bien les thèmes de l'amour, de l'adultère, que de la vie dans un camp militaire, avant que n'éclate la guerre. Montgomery Clift est parfait dans le rôle d'un jeune militaire sensible et amoureux, refusant malgré la pression de sa hiérarchie de reprendre la boxe qui a rendu aveugle son meilleur ami. On suit aussi bien ses aventures durant près de deux heures que celles de Burt Lancaster, sergent américain peu ambitieux, amant de la femme de son supérieur.