Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
stebbins
502 abonnés
1 747 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 24 septembre 2010
Christophe Honoré continue de nous servir sa tambouille annuelle avec son Homme au Bain, film prenant comme prétexte un sujet social a priori intriguant : l'homosexualité vécue en banlieue. Le problème, c'est que l'intérêt du film ne repose que sur ce prétexte, Honoré s'en débarrassant rapidement pour nous assommer d'images tout bonnement hideuses, auto-suffisantes, nous présentant l'icône du porno gay comme une sculpture massive au QI inexistant... La photographie est une nouvelle fois parfaitement laide, cradingue, cafardeuse, tant est si bien que même un bobo dépressif préférerait se pendre plutôt que de supporter cette arnaque intello. Homme au Bain prend la pose jusqu'au bout du ridicule, accumulant les scènes racoleuses avec un sens du mauvais goût rarement vu à l'écran. Honoré, qui n'en est pas à sa première prétention, revisite la promotion de son précédent navet, moins par souci de cohérence que par remplissage finalement très attendu. Homme au Bain, filmé caméra à l'épaule - parce qu'il faut bien s'adapter aux nouvelles tendances - donne tout simplement envie de rendre son déjeuner : mal réalisé, mal monté, squatté par un culturiste qui tire la tronche pendant 70 minutes et qui n'y croit pas une seconde, son écriture se limite à une succession d'abattages sexuels déguisée en docu-social. Bravo Christophe, tu as réussi à faire pire qu'avec Non ma fille, tu n'iras pas danser ! Un sommet consternant de prétention intellectuelle. Pire que du Breillat.
Honoré s'offre ici un film très court et vraiment pertinent et percutant sur la relation amoureuse, sur ce que l'on se dit, et que l'on va forcément regretter, sur les envies, sur le sexe, sur cette pulsion sexuelle qui nous anime tous, malgré le fait qu'on aime. Ici le fait que le couple soit homosexuel n'enlève rien au côté universel du film.
Parce que tout ça est très vrai. Alors certes il y a un côté qui correspond assez à l'archétype de l'homosexuel qui cherche le sexe pour le sexe et ceci peu importe avec qui et où tout le monde est toujours plus ou moins consentant du moment qu'il y trouve son plaisir (un côté Sodome et Gomorrhe) , mais les étapes de la relation sont les mêmes chez "tout le monde".
Ce moment où on part en se fâchant et où l'on va être tenté (et choisi ou non de céder à cette tentation) d'aller voir ailleurs, tout en regrettant l'ancien amour.
Je pense que n'importe qui peut se retrouver là-dedans.
Et puis comme c'est Honoré il n'y a pas vraiment d'intrigue, c'est surtout des gens qui vivent et j'adore voir des gens qui vivent, des gens qui sourient, des gens qui sont tristes, mais qui font des choses du quotidiens, faire les courses, danser avec un balais frotté contre les bourses (sans être ridicule).
Finalement il y a cette fin terrible qui arrive comme un couperet. Mais qui finit de sceller le film dans la réalité et non pas dans un fantasme de réalisateur qui aimerait faire plaisir à son public.
Film laid et sans intérêt, que je n'aurais pas vu s'il y avait eu de la place pour L'Inconnu du Lac. Alors qu'on attend esthétique et érotisme, on n'a que laideur (l'environnement, les corps, l'image) et pornographie. Scénario totalement improbable (le bel étalon qui attend le retour de son minet) dans un contexte encore plus improbable (la cité truffée d'homos qui s'affirment et s'affichent).
Christophe Honoré signe ici un long-métrage qui étonne beaucoup compte tenu de sa nullité. Le casting se trouve être très mauvais, aucun jeu ne se distingue et ne nous emmène avec plaisir dans le quotidien de ces deux jeunes. Au contraire les acteurs contribuent à nous ennuyer durant la totalité du film. Des décors absolument basiques qui ne se distinguent en rien et qui ne créent aucune ambiance tout comme la musique qui, elle non plus, ne créée aucune ambiance. Au final même la musique et les décors nous ennuient profondément. Le scénario écrit par Christophe Honoré nous laisse de marbre, on peut même supposer que rien n'a été travaillé tellement tout est vide d'émotions. On peut même penser en tant que spectateur que les personnages ne sont pas travaillés et que la liberté de tournage de ce long-métrage à été totale tellement les défauts y sont nombreux. Par ailleurs la caméra est très très mal utilisée car aucunes actions ne se focalisent sur les éléments principaux ce qui contribue à nous laisser de côté. C'est donc un long-métrage très décevant pour un réalisateur pourtant si intéressant. En aucun cas je ne recommande ce film.
Lamentable , le cinéma gay friendly est mis à mal cette cette entre Les amours imaginaires ? et ce film , nombrilistes et ratés alosr que les cinéastes ont du talent .Curieux et dommage !.
Un couple d'homosexuels qui se sépare dans un appartement de la banlieue parisienne à Gennevilliers. Emmanuel vit très mal le manque de l'être aimé. Pendant ce temps, Chiara Mastroianni se déplace à New York pour défendre un de ses films dans un petit festival d'art et d'essai...
Comme Catherine Breillat avait fait tourner Rocco Siffredi dans "Romance", le réalisateur Christophe Honoré convie un acteur du circuit pornographique dans un film estampillé "films d'auteur" : François Sagat, star du porno gay... Ce casting inattendu a suffi pour qu'une frange de l'intelligentsia parisienne, « Libé » en tête, s'enthousiasme pour cet "Homme au bain". Mais il faut pourtant dresser un constat moins complaisant : il n'y rien à sauver dans ce film, pas le moindre enjeu, pas la moindre tension dramatique, juste une effroyable prétention d'un cinéaste qui improvise un film au gré de son (absence) d'inspiration.
Dans tous ses films précédents ("Dans Paris" avec Romain Duris, "Les chansons d'amour" avec Louis Garrel), Honoré tente de retrouver la formule magique de la Nouvelle Vague, oscillant entre Godard et Truffaut. Mais il faudra qu'un jour, il se rende à l'évidence : faire de la "néo-Nouvelle Vague", plus d'un demi-siècle après "A bout de souffle", n'a aucun sens. Honoré doit arrêter de singer ses glorieux aînés ; ses films copient un style mais se révèlent vite sans substance. "Homme au bain" est une caricature de "film d'auteur français", d'une vacuité à ce point effarante qu'il donne envie au spectateur de casser son fauteuil...
Carrément pas bandant. Malgré les biscottes mattes et travaillées du colosse Sagat, malgré le pshuit pshuit suintant du produit nettoyage et l'air pincé du bourge agaçant , le cul flanteux coincé dans son fauteuil immaculé, la sauce ne prendra hélas jamais. Pas un souffle de désir ne viendra troubler cette atmosphère placide et sans vie, muet, peut être m'aurait il plus interpeller mais non, là non, j'accrocherais bien l'affiche au dessus de ma cuvette mais pour ce qui est du reste, j'men vais me vider ailleurs. Ridicules, la plupart des scènes le sont. Mention spéciale aux deux pingouins glacés saupoudrés d'Aznavour blasés blasant, omoplates rejetées contre une bibliothèque minable surchargée de livres intellectuels pour intellectuels tentant vainement le contraste avec les mecs de banlieues baisant en silence ou nous rabâchant les oreilles sur le pape des prêtres des homos des pédophiles je sais pas trop. Puis si au moins c'était beau à regarder mais franchement, non. Ca manque de détails, de ptits trucs qui font ... Ils baisent mal, c'est évident.
Il suffit de faire un film intéressant (cécile cassard) pour avoir une partie de la presse française à ses pieds, bienveillante, même quand en fait on comprend que le cinéaste en question n'est pas si talenteux qu'on le croyait (voire Ozon) et que ces films empirent sans cesse... déjà le précedent était vide, celui-ci le dépasse....
Il est facile de descendre ce film étant donné que ce cinéaste a toujours été nul, post-nouvelle vague mais là, il n'y a que de la complaisance autant envers la nudité et que de l'homosexualité, le tout en employant un acteur de hard comme c'est la mode. C'est dire le naufrage du cinéma français pour un "auteur" qui n'est là que pour raconter sa vie. Le naufrage est à tous les étages.
Simplement, j' ai bien aimé ce film, sans prétention apparente, pour son originalité de scenario, sa simplicité de mise en scène; un ovni par rapport à ce que je vois habituellement; pas un chef d'œuvre mais au final plaisant.
Ce film est une succession de scènes qui restent en mémoire. Sagat y est souvent troublant. Il exprime une belle sensualité lorsqu'il applique le ruban adhésif sur le visage de ce garçon de passage, il a souvent des regards de petits garçons timides et tristes, beau contraste entre ce corps sur protéiné et ses yeux marrons qui implorent qu'on l'aime. Montrer une humanité, une vie de quartier, des rapports de voisinage dans des villes comme Gennevilliers plutôt que de pointer uniquement la violence semble aussi essentiel.
Sodomie, masturbation, fellation...ben voilà Christophe Honoré a réalisé son film porno ! Ah non pardon Télérama parle de "fantaisie érotique tous azimuts"...J'ai bien ri en lisant cela. Là franchement je reste perplexe, je dirais même plus : dubitatif. Qu'Honoré soit le metteur en scène français le plus surestimé, soit... Mais bon là ok, il a réalisé son fantasme de mettre François Sagat à poil devant sa caméra. Franchement branchez internet et vous trouverez l'intégralité des œuvres de l'acteur (si, si acteur porno gay, car là c'est à pisser de rire, le must : la scène du ménage...) avec de vraies histoires et de vraies mises en scène (et c'est autrement plus intéressant...). Ici prenez un documentaire sur le corps de Sagat (qui passe son temps à faire la gueule et à montrer son cul donc, de toute façon il faut mieux pas qu'il ouvre la bouche, enfin...pour parler...) et un autre sur Chiara Mastroianni (faisant la promo du précédent film du réalisateur à New York ?) mélangez bien, mettez du son qui ne correspond pas aux images, des dialogues idiots (quand ils sont audibles) et vous n'obtenez : rien. Pas de mise en scène, pas de scénario, pas d'interprétation. (Petite anecdote cocasse : à deux minutes de la fin le film a cassé et les lumières de la salle se sont rallumées; les gens pensant que ça se terminait comme ça, dans la continuité de ce qu'on voyait, se sont levés et sont partis; seuls les trainards comme moi ont donc vu la fin...). Bref, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé : c'est que des mecs entrain de baiser, mais bon je peux voir ça quand je veux sur mon pc...Et puis ça a le mérite d'être court (1h12). Finalement en regardant la filmo d'Honoré le seul de ses films potables est Dans Paris, Les chansons d'amour que je viens de revoir n'est pas terrible...Un court métrage (comme s'était prévu) ou un vrai documentaire auraient certainement mieux faits l'affaire. Beaucoup de bruit pour rien donc...
Régulièrement sortent sur nos écrans des films scandaleusement mauvais qui tirent le cinéma d'art et d'essai français vers de profondes abysses de vacuité et de stérilité... "Homme au bain" en fait partie... Il arrive peut-être même en tête de liste de la catégorie.
Honoré semble ne pas avoir compris qu'un plan dans un film doit être vecteur de sens. Il croit que filmer un gars qui prend une mine pensive en fumant une clope, c'est profond. Filmer des mecs à poil, c'est du cinéma d'auteur. Ne pas prendre la peine de poser sa caméra sur un pied et faire des plans qui tremblent tout le temps, c'est "nouvelle vague". Il n'y a dans cet "homme au bain" aucun sens du cadre, c'est tout moche, mal foutu. Et le dispositif DV ne suffit pas à le justifier. Pour combler les creux de son scénario inexistant, Honoré intercale des scènes tournées à New York qui ne servent strictement à rien. On se moque bien de savoir ce que devient Omar, l'ex d'Emmanuel, un moustachu insipide qui aurait mieux fait d'oublier son caméscope en partant.
Pour ne rien gâcher, le casting est composé de mecs vraiment laids et sans charisme (à l'exception de François Sagat et sa virilité magnétique qui parvient à captiver l'attention malgré un sentiment d'ennui latent...).
En bref, le film s'étend inutilement en longueur(s) (un comble pour une si courte durée) pour ne pas raconter grand chose, en définitive. Il reste quand même deux-trois scènes qui se démarquent de ce néant généralisé à commencer par celle du collectionneur d'art qui pose un regard non dénué d'intérêt sur Sagat, personnage esthétiquement intriguant par son ambivalence et ses contradictions...
Encore une fois, les spectateurs qui sont passés complètement à côté du film s'embourbent dans des critiques violentes sans même imaginé qu'un sens peut leur avoir échappé... C'est pourtant le cas. Il y a un film au dela du film : au delà de l'écran, il y a le réalisateur célèbre, l'acteur classé X... le film est ainsi une métaphore d'un pan complet de la réalité. L'objet du film, ce n'est pas "l'histoire raconté dans le film" mais le film lui même... qui, astucieusement, résonne avec l'histoire du film. Une fois encore, on a donné de la confiture aux cochons.