AlloCiné
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Pas de scénario, pas d'interprétation, même pas des acteurs... un film qui ne parle de rien et ne va nulle part. Sagat devrait arrêter de croire en lui-même et surtout en son nombril...
Pas complètement nul, mais pas vraiment intéressant. Honoré expérimente, se voulant une sorte de Godard gay sans la virtuosité. Toute sa partie à NY est pathétique, du vidéogag pour happyfew, il filme la pauvre Mastroiani comme une figurante de luxe et un pauvre canadien sans charisme à poil dans sa chambre d'hotel en train de lui faire une fellation... Quelle transgression, on se croirait dans du Breillat version Marais. Quant à l'acteur porno Sagat, il a deux expressions, heureusement ses fesses inspirent beaucoup Honoré qui les filme sous toutes ses coutures. A sauver: les garçons rencontrés dans la cité, qui apportent un peu de vie et d 'humour dans ce fatras prétentieux et rappellent le meilleur des Chansons d'amour.
On s'ennuie dès le départ, mais on garde espoir, on se dit qu'avec cet acteur bâti comme des chiottes en briques, ça réserve forcément des instants sublimes. Mais non, rien n'y fait, le film dure et c'est la débandade pour le spectateur.
Je ne sais pas quoi penser de ce film, je ne sais pas quoi en dire. Il franchement étrange, dans le mauvais sens du terme. Mais en même temps j'ai tellement halluciné et rigolé en le regardant que j'en garde un bon souvenir. Dommage parce qu'à priori ce n'était pas le but
weihnachtsmann
Dans la filmographie d'Honore, cet opus donne l'impression d'être une œuvre de jeunesse tant la réalisation est médiocre et l'image si laide.
Le propos peut éventuellement être sauvé par la difficulté d'être un couple mais on s'ennuie souvent entre les scènes de sexe!!!
Le propos peut éventuellement être sauvé par la difficulté d'être un couple mais on s'ennuie souvent entre les scènes de sexe!!!
Malgré tout, on ressent un certain ennui devant les partis pris maniéristes et intellectuels de Honoré : le choix de bâcler le tournage américain qui devient un film amateur à l’image poisseuse, la complaisance qui s’essouffle rapidement à filmer les corps dénudés, les ruptures et l’esthétique décalée qui renvoient tout aussi bien aux expériences de Godard qu’à celles de Fassbinder. Bien sûr, il y a des idées de mise en scène et une liberté de ton plutôt réjouissante, mais dans l’ensemble tout cela tourne un peu à vide, bel objet un peu vain dont on ne retient que quelques fulgurances. Reste au final la personnalité curieuse et attachante de François Sagat dont la montagne de muscles contraste singulièrement avec le doux regard, la délicatesse des gestes et les déplacements presque aériens. Quelque chose d’enfantin et d’innocent qui touche et émeut, rendant d’autant plus frivoles et inconsistantes les prétentions du cinéaste à travers toutes les références et citations qui émaillent et alourdissent inutilement le film.
Deux mecs se séparent. L'un est moustachu (bof), c'est Omar et l'autre a un corps à la virilité exacerbée (miam...) c'est Emmanuel. Le film va suivre les deux personnages entre Gennevilliers et New York où chacun va tenter d'oublier l'autre dans les bras d'amants de passage. Je ne suis pas du tout fan d'Honoré, mais plusieurs éléments m'ont poussé à aller voir Homme au bain, une bande-annonce intrigante, pop et arty, avec une musique que l'on retrouve dans le film et que j'ai aimé tout de suite (Come Back Home du groupe irlandais Two door cinema... une chouette découverte musicale) et surtout la présence au générique d'une star du porno gay : François Sagat (vu le public dans la salle, je ne pense pas que j'étais le seul à venir pour cette raison). Le film est une demi réussite. Tout d'abord, Honoré nous fait grâce de dialogues trop abscons et improbables qui encombrent la plupart de ses films (bon y en a un peu quand même mais ça passe). Ici, il se contente de montrer. Ce qui est intéressant, c'est le point de vue adopté pour chacun. Emmanuel est filmé comme une oeuvre d'art, scruté de partout, le spectateur ne perd pas une miette de son avantageuse anatomie. Omar, lui est à peine vu, puisque c'est par le prisme de sa caméra qu'on le suit, lui, et son bel amant canadien. Honoré a l'audace (ou la connerie) de nous montrer une banlieue hyper gay friendly ou les mecs se tapent la bises et se draguent ostensiblement en bas des tours... je ne sais pas trop quoi penser de cette idée, filmée avec réalisme mais qui est tout sauf réaliste... Sinon, il y a aussi Chiara Mastroianni, qui sert d'alibi au déplacement d'Omar, puisque c'est elle qu'il est parti filmer à NY pour la promotion du précédent film d'Honoré (ouaaah la mise en abyme!). Elle semble s'amuser en caméo, par contre, je n'ai pas trop saisi le but de la scène entre elle et Sagat... Bon, sinon, ce film c'est quand même beaucoup de scènes de culs (plutôt joliment filmées et pas graveleuses), une amusante scène de comparaison de fesses, un peu de tendresse et de n'importe quoi. Bref, un (court) film pas indispensable mais agréable quand même.
Une rupture entre deux amants, vécue différemment dans des lieux qui s'opposent.
Christophe Honoré déçoit. Son projet est intéressant pourtant: une histoire d'amour où l'un s'est investit plus que l'autre. Les parcours sentimentaux sont bien mis en relief. Mais pourquoi s'encombrer de ces scènes de sexe interminables ? Il y en a trop, sans arrêts. On a bien compris que chacun trouve son compte avec des amants de passage. Soit pour combler un manque affectif, soit par pur égoïsme. Mais les aligner systématiquement n'a aucun intérêt. Et exhiber François Sagat à tout bout de champs trahit sans doute la fascination du sujet sur son metteur en scène, mais laisse le spectateur de glace.
Christophe Honoré déçoit. Son projet est intéressant pourtant: une histoire d'amour où l'un s'est investit plus que l'autre. Les parcours sentimentaux sont bien mis en relief. Mais pourquoi s'encombrer de ces scènes de sexe interminables ? Il y en a trop, sans arrêts. On a bien compris que chacun trouve son compte avec des amants de passage. Soit pour combler un manque affectif, soit par pur égoïsme. Mais les aligner systématiquement n'a aucun intérêt. Et exhiber François Sagat à tout bout de champs trahit sans doute la fascination du sujet sur son metteur en scène, mais laisse le spectateur de glace.
Drôle d'idée de Christophe Honoré de faire ce film que je qualifierai d'expérimentale tourné façon amateur où il semble surtout s'être arrêté sur de nombreux pénis...
Un film sans aucun intérèt. Que sait il passé dans la tête de Mr Honoré, qu'a t-il voulu nous montrer ou nous dire? Désolant!
Julien D
En apprenant la sortie d’un film sur "l'homosexualité en banlieue", on pouvait espérer voir là une dénonciation de l'homophobie chez les jeunes des quartiers. Au lieu il ne s’agit que d’un vulgaire film érotique avec un minimum de jeu d'acteur et dont le scénario dérisoire ne sert qu’à justifier le fait de bien filmer des corps dénudés... par une caméra branlante. Les HLM ne servent que de décors aux aventures sexuelles du personnage de François Sagan qui se donne à tous les hommes attirés par son impressionnant physique après le départ de son chéri pour New-York. C’est ce qui s’appelle passer à coté de son sujet!
Déception pour ce film de Christophe Honoré. Le film raconte la séparation d'un couple homo. L'un part à New York et au retour, souhaite que son amant ne soit plus présent chez lui.
Nous vivons dans un montage alterné, la réaction des deux protagonistes face à cette rupture. Le problème majeur du film est que de cette rupture ne sort à peu près rien. On ne sent à aucun moment le désespoir, la tristesse, la rage, l'émotion. Nous sommesen face d'un film vide. Dommage.
Nous vivons dans un montage alterné, la réaction des deux protagonistes face à cette rupture. Le problème majeur du film est que de cette rupture ne sort à peu près rien. On ne sent à aucun moment le désespoir, la tristesse, la rage, l'émotion. Nous sommesen face d'un film vide. Dommage.
Film soporifique et histoire improbable d un amour auquel on ne croit pas un instant tant le casting est mal fait.
Cependant il faut aller le voir juste pour François qui a une préstation remarquable c est un garçon qui a un grand talent et il le prouve une fois de plus.
Une scène absolument exquise d’une danse de François en solitaire dans son salon 2 minutes de pur plaisir un must.
Quant à Chiara Mastroianni espérons que le lien permettra à François de diner avec MADAME Catherine DENEUVE.
Cependant il faut aller le voir juste pour François qui a une préstation remarquable c est un garçon qui a un grand talent et il le prouve une fois de plus.
Une scène absolument exquise d’une danse de François en solitaire dans son salon 2 minutes de pur plaisir un must.
Quant à Chiara Mastroianni espérons que le lien permettra à François de diner avec MADAME Catherine DENEUVE.
Est-il possible de réaliser un film d'une telle vacuité ? Zéro émotion, zéro narration, zéro humour, Honoré fait joujou avec une caméra qu'il utilise comme un caméscope et filme des bites en se croyant certainement de la dernière audace. Nous voici aux limites d'un cinéma qui se voudrait hyper-réaliste et qui n'est qu'ennuyeux. Sagat a un corps sublime, certes, mais on en fait vite le tour; il ne donne rien ou si peu en tant qu'acteur. Une expression "sans expression" tout au long du film et voilà le travail !. Mais, de toute façon, marcher dans la rue, dire "bonjour" sans être trop faux ou se déshabiller, est-ce bien suffisant pour être qualifié d' « acteur » ? Affligeant.
J'ai vu Homme au bain aujourd'hui. J'ai vu beaucoup de films dans ma vie et cela doit être l'un des pires. Je ne pense pas vraiment qu'il y ait une intrigue et certainement pas de développement de personnages. Il y a juste le style de tournage qui est très amateur. C'est un film très sexuellement explicite mais aussi c'est un film sans amour. Le seul personnage capable d'aimer est Emmanuel et il s'est vu refuser cela et à son tour le nie aux autres. Je ne sais vraiment pas pourquoi ce film a été réalisé. Il sera oublié dans quelques années car il n'a aucune pertinence...
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