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landofshit0
274 abonnés
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4,0
Publiée le 13 juillet 2010
A la vu de ces images on ne peut que regretter que Clouzot n'ai pas terminé son film.Qui aurait certainement été l'un des films majeur de sa filmographie.Les images présentés ici sont simplement fascinantes,et audacieuses.On ne peut que remercier Bromberg d'avoir sorti ces images du placard dans lequel elles dormaient depuis trop longtemps.Si le documentaire est instructif certain passage jouer par des acteurs ajouter par Bromberg,n'ont vraiment pas leurs place dans ce documentaire.On regrettera que Serge Bromberg, veuille jouer lui aussi au réalisateur en collant ces images a celle de Clouzot qui n'en avait absolument pas besoin.
Malheureusement, tous les ans, des films qui ne devraient jamais voir le jour sortent en quantité bien trop importante. Et à l'inverse des chefs-d'œuvres ne voient jamais le jour. "L'Enfer" en fait partie. Un réalisateur un peu trop exigent, beaucoup trop perfectionniste et surtout la maladie de Reggiani et l'infarctus de Clouzot n'ont jamais permis à ce film d'être complétement fini. Le faisant sombrer ainsi dans l'oubli. Faisant sombrer un film qui a l'air sublime et apparemment merveilleusement bien filmé. Un budget illimité permettant ainsi à Clouzot et son équipe de tester plein de nouvelles choses, d'innover visuellement parlant. Le jeu des acteurs est génial. Et puis c'est juste très bien filmé, et très bien cardé. Romy Schneider est sublimé grâce a Clouzot. Ensuite l'aspect documentaire apporte plein de chose sur la personnalité du réalisateur et surtout sur les difficultés de tournage. Les petites scènettes avec Gamblin et Béjo permettent de mettre un peu de voix sur certaines scènes puisque la bande son a été perdue ou effacée mais elles ne sont pas nécessaire, là n'est pas tout l'intérêt du documentaire. "L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot" est surtout à voir pour ses images originales dans tous les sens du terme plus que pour son aspect documentaire. Le film original aurait été une vraie réussite et un chef d'œuvre si Clouzot avait été plus efficace.
Un documentaire vraiment passionnant qui nous permet de découvrir ce qui aurait sans doute été un grand film, on savoure ces images qui nous captivent malgré l'absence de son et de dialogues mais ce documentaire c'est aussi une intéressante façon d'apprendre la création d'un film. Les témoignages sont éclairants par contre c'est dommage que Dany Carrel n'est pas témoignée car c'est une des rares actrices de L'Enfer encore vivante (Schneider, Reggiani, Mario David... ayant tous disparu) et aurait pu apporter des faits sur le tournage. Un beau travail et l'on peut remercier Serge Bromberg d'avoir sorti de l'oubli ces scènes fabuleuses.
LE PROJET CLOUZOT. L'évenement cinématographique de 1964 sort enfin... en documentaire. Seul les images du film sont magnifiques. Faire revivre le duo Schneider/ Reggiani, la superbe, quelle aventure, le reste beaucoup moins.
Un exemple de documentaire! Simple, concis qui laisse la place aux archives et ne se laisse pas envahir par les voix off! On lui enlève juste une étoile parce que maintenant j'ai encore plus envie de voir ce film qui n'exista jamais!
Passionant et parfaitement ponctué par les éclairantes interventions des personnes de l'équipe technique de l'époque, ce documentaire sur ce film maudit nous captive de bout en bout.
« L’enfer d'Henri-Georges Clouzot » n’est pas un film, c’est l’équivalent d’un bonus DVD intéressant, instructif comme tout documentaire. Le personnage de Reggiani, Prieur, n’a pas eu le temps de vivre l’enfer, c’est tout simplement son interprète : Reggiani ! Sans compter toute l’équipe technique qui a vécu l’enfer d'Henri-Georges Clouzot. Le titre est on ne peut plus vrai. Le réalisateur a mis en scène « son » enfer et a plongé avec. Cependant, sa folie créatrice a permis de nous livrer des images hypnotiques insolites surfant, ondulant sur le corps sensuel de Romy Schneider. Ce film terminé, aurait-il bravé la censure tant il respirait une sensualité sexuelle et tant les corps suggéraient cette sexualité ? Dommage, cela aurait pu être une curiosité. Pourquoi se compliquer la vie quand on peut faire simple...
C'est en 1994 que j'ai commencé à entendre parler de ce film quand Claude Chabrol adapta le script laissé par Henri-Georges Clouzot. D'ailleurs le film n'a pas de fin, il s'achève sur une scène coupée à l'endroit où le metteur en scène l'avait abandonnée en 1964 suite à son attaque cardiaque et à l'arrêt du film. Quarante cinq ans plus tard un peu de lumière est enfin faite grâce à ce formidable documentaire de Serge Bromberg, aidé par une jeune cinéaste roumaine Ruxandra Medrea. Les premières minutes sont assez quelconques et on se dit que le temps va être bien long. Mais petit à petit sans que l'on s'en aperçoive, on devient littéralement passionné voir fasciné par ce qui se passe sur l'écran. Tous les secrets sont un à un dévoiler par les techniciens présents à l'époque sur le film, parmi eux Costa Gavras. On retrouve aussi avec plaisir la grande Romy Schneider à l'apogée de sa beauté, elle irradie l'écran, solaire, merveilleuse à chaque plan où elle apparait, que ce soit dans les délires du réalisateur ou dans une simple scène marchant dans la rue. Si beaucoup de voiles sont levés sur ce film mystérieux qui ne verra jamais le jour, un seul ne sera jamais dévoilé : mais qu'est-ce qu'a bien pu vouloir faire Clouzot ? Cela restera ans doute un enfer pour lui jusqu'à sa disparition en 1977. A voir pour tous ceux qui aime un tant soit peu le cinéma, c'est vraiment formidable...
Cinéaste méconnu de la nouvelle génération, Clouzot a été un réalisateur qui a compté. Avec ce film, il aurait dû imposer son nom pour toujours dans l'histoire cinématographique. Le passionné S. Bromberg lui redonne vie et nous donne à voir des images qui témoignent d'une furie créatrice jamais vue. Ses essais sur la chromatique, le son, le jeu d'acteur, l'esthétisme, la plongée en apnée au plus près de la folie de son personnage principal auraient à coup sûr imposés aux cinéastes de cette génération un degré d’exigence supplémentaire. Bon, les scènes avec J. Gamblin et B. Béjo arrivent comme un cheveu sur la soupe et certains commentaires des intervenants m'ont paru déplacés (notamment B. Stora) mais cette initiation dans le montage d'un film trop fou pour réussir (budget illimité, galères de tournage insurmontables, mégalomanie du réal et j'en passe) est passionnante pour tout cinéphile qui se respecte et se pose comme un indispensable absolu à voir de toute urgence ! Et tout réalisateur débutant qui tripote avec des logiciels de retouche doit le voir, afin de mesuré le chemin qui lui reste à parcourir pour atteindre une telle perfection. Bluffant. D'autres critiques sur
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12 411 critiques
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4,0
Publiée le 6 mai 2012
L'histoire de "L'enfer", le projet le plus ambitieux d'Henri-Georges Clouzot, dont le tournage n'ira jamais à son terme, est une totale rèussite! Un rècit passionnant qui mêle interviews enrichissantes et sèquences fortes tournèes en 1964, dont certains plans visuellement fascinants de Romy Schneider, qui joue l'èpouse d'un homme jaloux, Serge Reggiani! De nombreux problèmes ont èmaillè ce tournage pas comme les autres! A commencer par Clouzot et Reggiani qui s'entendaient si mal que ce dernier a claquè la porte! Puis, l'ètat de santè qui s'aggrave pour le cinèaste et, à la suite d'une première crise cardiaque, Clouzot est obligè, d'abandonner le tournage! A savoir que ce documentaire prècieux a reçu le Cèsar dans sa catègorie en 2010! Et ce n'est que justice car ce film maudit reste magnifique, même inachevè! La beautè des images, les couleurs improbables de la folie, le sens du cadrage novateur, l'èclat et la fraîcheur de Romy, sont là pour nous convaincre de ce qu'aurait pu être "L'enfer" abouti à terme: Un chef d’œuvre, tout simplement...
Jamais un titre de film n'a jamais été aussi bien prédisposé à définir le contexte de son tournage. «L'Enfer» signifie la jalousie maladive de son personnage principal du film englué dans une jalousie maladive mais aussi parallèlement et involontairement le génie créatif que ne pas su contrôler son possesseur un des plus grands réalisateurs que le cinéma ait connu, Henri-Georges Clouzot. Erich Von Stroheim avait dit à propos des «Rapaces» qu'il avait fait qu'un vrai seul film dans sa vie et que personne ne l'avait vu. Henri-Georges Clouzot aurait pu dire la même chose, à la différence que si le chef d'oeuvre de Von Stroheim avait souffert d'être trop achevé paradoxalement à «L'Enfer» qui lui avait souffert d'être inachevé, à la vue des images époustouflantes qui n'ont aucun mal à nous faire croire que son réalisateur voulait créer une nouvelle technique cinématographique, à la vue de l'interprétation de Serge Reggiani qui n'avait pas besoin du son pour faire montrer parfaitement la jalousie maladive qui anime son personnage et là la vue de la beauté splendide et photogénique de Romy Schneider n'a jamais reçu de plus belle hommage qu'à travers ses images uniques. Est-ce que Clouzot aurait pu arriver à un résultat pleinement satisfaisant s'il avait réussi à achever ce qui aurait pu être un chef d'oeuvre ? Peut-être pas, mais tout ce que l'on voit pendant plus d'une heure trente fait regretter amèrement ce gâchis dont le remarquable documentaire de l'excellent Serge Bromberg a su montrer l'ampleur cauchemardesque que cela a pris au fur et à mesure que le tournage du film avançait, ou plutôt reculait. Malgré le goût amer qu'il laisse, ce film documentaire est le plus belle hommage qu'on puisse faire au talent unique de ce très grand cinéaste.
un peu soporifique, on fait trainer en longueur un documentaire qu'on sent à peine plus maîtrisé que le film que Clouzot souhaitait faire. que veut on démontrer, qu'a-t-on découvert...rien de plus que des bobines qui montrent que le film avait tout du ratage, on apprend que Clouzot était un personnage difficile (vraiment, quelle nouveauté) on veut nous faire croire que Romy Scnheider était une super star à l'époque, ce qui est faux au moins en France ou sa réputation ne survivait que grâce à son idylle avec Alain Delon, elle retrouvera le succès avec la piscine, mais là ce sont les années creuses, on ne touche surtout pas au mythe sauf à dire qu'elle était coléreuse (encore une nouveauté) bref, encore un des ces pavés dans la mare, supposés nous éclairer mais qui finalement est atteint du révisionnisme si propre à notre époque, ou l'on refait l'histoire en fonction de notre façon de penser 50 ans après. Quelques témoignages interessants cependant, mais si peu...décevant.
En 1964, Henri-Georges Clouzot commence le tournage de son film au budget illimité avec Romy Schneider en tête d’affiche. Le film était si cher que le réalisateur travaille au minimum seize heures par jour avec deux équipes par jour. Le film était censé décrire la jalousie dévorante d’un homme de sa femme, si bien qu’il l’attachera à un lit et la soumettra à la torture. Mais le tournage ne pourra se terminer. Sous la pression, Clouzot fera un infarctus. Le réalisateur Claude Chabrol reprendra le scénario en 1994. En 2009, Serge Bromberg et Ruxandra Medrea auront l’idée de réaliser un documentaire à partir des archives de Clouzot. Plus qu’un documentaire, “L’enfer d’Henri-Georges Clouzot” nous permet de découvrir les fragments de ce long-métrage au tournage interminable. Pour bien comprendre l’histoire, Bérénice Bejo et Jacques Gamblin récitent certaines scènes non tournées. Quarante-cinq ans après le tournage de “L’enfer”, Bromberg et Medrea signent un précieux documentaire sur un film avant-gardiste que nous ne verrons jamais. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un excellent documentaire sur la genèse du projet extrêmement ambitieux de Henri-Georges Clouzot "L'Enfer", film expérimental, en 1964. Un témoignage fascinant et extrêmement intéressant d'une œuvre inachevée qui aurait pu marquer à jamais l'histoire du cinéma tellement il semblait novateur. On y découvre des bouts d'essais absolument extraordinaires visuellement, d'un avant-gardisme révolutionnaire, les plans psychédéliques de Romy Schneider m'ont mît une énorme claque. Personnellement j'ai appris beaucoup de choses sur Clouzot, un réalisateur que je ne connaissais que très peu, sa passion, son perfectionnisme, sa névrose, son génie. Le fait de jouer les scènes non tournées par des acteurs (Berenice Bejo et Jacques Gamblin) est un excellente idée et permet de recontextualiser le tournage et imager la narration. Les témoignages sont de qualité (avec notamment celui de Costa- Gavras) et le montage du documentaire est très réussi. A ne surtout pas louper.