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Estonius
3 351 abonnés
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2,5
Publiée le 29 décembre 2019
Ça aurait pu être un bon film, mais trop de choses ne vont pas. Je ne comprends pas que l'on vante le jeu de l'actrice qui nous fait Madame René, moi je l'ai trouvé médiocre et horripilante, la scène où elle chante en duo avec une pochetrone "ça c'est Paris" étant d'une laideur incommensurable. J'ai également trouvé le jeu du type qui nous joue Djamel, très approximatif, et je suis gentil. Et puis Duris déçoit. De plus, et ça n'a rien çà voir avec le film mais retrouver dans la distribution Olivier Py, ce semeur de certitudes qui n'a rien trouvé de mieux que de massacrer la mise en scène de Madame Buterfly à l'Opéra Bastille, ne m'a pas aidé à aimer le film. Alors les bonnes choses parce qu'il y en a : D'abord la douce Garance Clavel qui tient le film à elle toute seule, quelques visages agréables comme Aurélia Petit en lesbienne dragueuse, ou Marina Tomé en styliste allumée, et puis il y a ces vues du quartier de la Bastille, nostalgie, nostalgie. Quant au scénario, c'est un prétexte, mais ce n'est pas une raison pour le conclure n'importe comment : Comment voulez-vous qu'un chat survive 12 jours coincé derrière une cuisinière ?
Chacun cherche son chat tient surtout par sa galerie de portrait de personnages. Madame René est un vrai personnage à elle toute seule,une petite mémé qui n'a pas sa langue dans sa poche. Elle incarne à la perfection ce genre de femmes vivant en ville. Certes il ne faut pas s'attendre à un scénario d'une grande inventivité,car ici c'est le ton d'un quartier et sa vie qui prédomine.
Le troisième long-métrage de Cédric Klapisch, sorti en 1996, constitue une comédie chorale bien banale. Ce n’est pas niaiseux mais c’est affreusement quelconque et sans rythme. Comme il aime à le faire, le réalisateur brosse le portrait d’une galerie d’individus vivant à Paris. Cette mosaïque de personnages, plus ou moins attachants, se découvre à travers la recherche d’un chat perdu par sa maitresse (Garance Clavel). Au fil des rencontres, on assiste à des tranches de vie dans l’univers urbain du quartier de la Bastille. Aucun rebondissement, une photographie fade, un final bâclé ; le cinéaste français n’a jamais été aussi peu inspiré. Bref, un melting-pot intergénérationnel tendre mais sans saveur.
Une comédie sympathique (une habitude avec Klapisch) avec une idée de base originale et un portrait de femme plutôt touchant. Garance Clavel, qui n'a aucun mal à tenir ce statut de rôle principal pendant une heure et demi, incarne donc cette jeune femme qui n'aurait peut-être jamais pensé à chercher l'amour avant de chercher son chat. À la fois perdue et déterminée, elle est souvent au centre de situations comiques peu communes. On note un humour parfois un peu trop simple mais jamais lourd, un plaisir de filmer le détail dans le cadre et des seconds rôles solides (Simon Abkarian en grande forme), des éléments qui font de "Chacun cherche son chat" une comédie modeste et plaisante.
« Chacun cherche son chat » est loin d’être le premier long métrage de Cédric Klapisch (1996) et c’est plutôt un film que je qualifierais de documentaire. Chloé (Garance Clavel) est maquilleuse pour une boite de shooting pour la pub. Elle habite dans le XIème arrondissement en colocation avec un homosexuel. Partant en vacances, elle confie son chat – Gris-Gris bien qu’il soit tout noir – à Mme Renée (Renée Le Calm devenue actrice sur le tard de sa vie) mais à son retour, Gris-Gris a disparu ! Mme Renée met aussitôt en alerte tout un réseau de copines chargées de surveiller le quartier. Chloé va avec Benoît alias « Bel Canto » (Joël Brisse), artiste peintre, et un habitué du quartier, Djamel (étonnant Zinedine Soualem), coller ses affichettes et ratisser à la tombée de la nuit tout le quartier et en découvrir la richesse de sa vie. Que chacun se rassure Gris-Gris sera retrouvé et en même temps sans le savoir Chloé découvrira l’amour qui n’habitait pas très loin de chez elle. Ce film est plus un documentaire rapportant en 1995 les mutations de ce quartier situé entre les places de la Nation, de la République et de la Bastille, avec ses expulsions, ses destructions d’immeubles, ses petits commerces qui ferment … faisant craindre aux habitants de perdre toute l’âme de leur quartier et il est vrai qu’à Paris chaque quartier, voire pâtés de maisons, à son art de vivre cher à ses habitants.
Écrite et réalisée par Cédric Klapisch, cette jolie Comédie Romantique nous propose une belle collection d'êtres simples et attachants, cohabitant dans le décor populaire du quartier de la Bastille à Paris. Le scénario très mince, nous conte pourtant une histoire tendre et attachante, avec de jolies scènes de rues, et une mise en images des personnages parfaitement réussie, très proche des acteurs. Si le film nous offre une très agréable bande musical, il bénéficie également d'un excellent casting. Outre la participation de Romain Duris dans la peau du batteur beau gosse, Garance Clavel, fraiche et naturelle, réalise une belle performance d'actrice dans le rôle principal de Chloé. Elle est bien secondée par son ami Djamel joué par Zinedine Soualem très bon dans un rôle délicat de benêt. Renée Le Calm, servie par d'excellents dialogues, est la vielle dame aux chats ; Olivier Py assure le rôle de Michel le colocataire de Chloé ...
L’allitération va bien au titre d’une œuvre qui réconcilie le mythe parisien à l’ennui de ses quartiers. En effet Klapisch guette la poésie dans de grands appartements d’artistes où la concierge est l’inévitable verrou des relations sociales. Il ne s’agit pas de la mère Michel de Balasko, pourtant on parle bien d’un chat, Gris-Gris, ou l’amulette animale qui maraboute le feu au scénario : Garance Clavel part en vacances, ça dure une image de 4 secondes, la voilà revenue & le chat perdu.
Yep, le scénario nous est plus ou moins asséné. C’est le cœur de la capitale dont il faut suivre le battement pour apprécier les rues, & c’est sans personnalité mais avec beaucoup de délicatesse que Clavel l’amène. Sans donner dans le métro-boulot-dodo qui est l’épée de Damoclès du cinéma parisien, Klapisch en vient presque naturellement à aborder les différents spécimens du quartier, à commencer par l’idiot du (Greenwich ?) village pour finir sur le baba musicien, en passant par les vieux.
Les vieux. Ces vieux magnifiques dont Renée Le Calm est la cheffe de file. Elle a attendu son centenaire pour disparaître cette année (2019), un sort qui semble témoigner de son austère & authentique détermination cachée derrière une porte taggée ”fuck la vioque”.
En fait, on ne sait jamais si Klapisch cherche à capturer l’authenticité de la semi-impro en conditions réelles ou s’il est le reconstructeur sur une capitale en chantier permanent. Ce doute finit par faire de son film un fourre-tout : un homo, une homo, un Arabe, un gentil, un ennuyeux, une vieille rebelle, des pipelettes, une boîte, la police, le monde de la mode… Le compte est bon. Les questionnements de Clavel sous le prétexte de la perte du chat sont autrement plus signifiants & ressourçants que cet apparent cahier des charges.
La création des manques est un peu raccourcie chez Klapisch, qui n’hésite pas à passer directement du départ au retour de vacances ou du maquillage au démaquillage. Mais ces raccourcis sont des ponts, de quoi admirer un peu mieux la Seine à chaque survol & approcher de la complétude de cette œuvre en plein âge d’or du cinéma de Paris.
Après Riens du tout et Le Péril jeune, Cédric Klapisch confirme ses dons pour un cinéma comique et humaniste, plein de vie et de vitalité. Au début, tout le monde cherche le chat de Chloé. Prétexte ! Chacun ne fait que chercher un peu d'amitié, et certains, même, l'amour. Ici, la ville a un coeur qui bat. Les hommes peuvent tomber des toits comme les chats, et les femmes se perdre dans Paris quand elles ont perdu leur mari. Tous ont besoin de câlins. Miaou...
Partant dun prétexte quelconque pour tisser une série de portraits plus vrais que nature, Klapisch parvient à envoûter alors quil aurait été si facile de sombrer dans lennui ou le déjà-vu. Sa réalisation très juste et lutilisation de comédiens amateurs sont les deux clefs essentielles de ce spectacle infiniment humaniste et rafraîchissant.
Meme si je lui prefere "riens du tout",je dois reconnaitre que encore une fois dans ce film,tout les personnages apportent un naturel et une humanité qui fait que l'on s'attache a cette histoire.Klapish arrive a nous faire des films prenants avec une histoire de rien du tout.
Les premiers films de Klapisch sont des oeuvres réjouissantes et qui font du bien. La disparition d'un chat est à la base d'un scénario ou on découvrent la vie d'un quartier parisien (melting-pot de personnage, amitié et amour, ...). Mais un des énormes atout du film c'est Garance Clavel hyper attendrissante et craquante.
Un film de Klapisch assez sympathique avec une belle galerie de personnages comme il sait bien le faire. Surtout Klapisch a toujours eu un talent pour rassembler des personnages très différents et mélanger les générations, ce film en est une très belle illustration.
J'ai beaucoup aimé ce microcosme sur Bastille où les gens se parlent et s'entraident autour d'un chat. C'est l'humain avant tout et la vie de tous les jours agrémentée de petites rencontres, d'amour volatile et de chamailleries gentilles.
Chacun cherche son chat est un film plutôt original qui nous présente le monde sous un nouvel angle. La mise en scène de Cédric Klapisch est travaillée, les acteurs comme Garance Clavel, Zinedine Soualem ou encore Olivier Py sont convaincants dans leurs rôles, le scénario est recherché et il y a de bons dialogues. Bref, on passe un bon moment.