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Votre avis sur Chacun cherche son chat ?
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Klapisch a fait de bons films, mais aussi de bons gros navets, et "Chacun cherche son chat" fait partie de la seconde catégorie. Ici, pas de scénario (ou si peu), pas de bons acteurs (ou si peu, là aussi)... enfin, pas grand chose, à part quelques scènes qui sortent du lot, et comme toujours, de la bonne musique. Un film prolo-populo qui souffre en plus de son image très 90's, avec les vieilles fringues et les vieilles coiffures bien pourries. Bref, passons...
Un film à la Klapisch : une comédie très gentille mais qui ne casse pas des briques due notamment à une histoire de départ pas très enthousiaste.
C'est léger, sans prétention, quasiment amateur dans le sens où c'est souvent filmé en décors naturels, mais avec un sens des dialogues et de la mise en scène qui me font aimer le cinéma français. Des personnages qui font vrais, et qui à l'intonation sonne l'amateurisme de nouveau, et pourtant je n'ai pu qu'aprecier les presences et les performances de ses mamies. "Chacun cherche son chat" ce serait la metaphore d'une quete, que chacun a en soi, qu'il exprime ou non (et qui peut etre caché ou qui n'existe pas), un jeune rebeu un peu pommé, chahuté, mais que tout le monde aime bien, et qui voudrait juste être heureu ... non être aimé, des mamies en mal de passe temps, et qui profitent de la moindre occupation, en l'occurence, chercher un chat, une femme qui cherche un homme, un homme qui en cherche un autre , etc. Bref, une quete interminable, dont ce film n'y mettra pas un point final.
Pas le meilleur de Klapisch, mais un film touchant et souvent drôle. Le réel défaut du film est le scénario qui n'a pas été assez appronfondi. A voir tout de même!
Une comédie dans le pur style de Klapisch mais pas son meilleur film . Une histoire simple , sobre et qui nous entraine dans Paris , d'ailleurs tout le film est un peu une grande déclaration d'amour a la vie et a Paris , une ville tentaculaire ou les personnalités , plus ou moins débiles , se croisent sans se retourner . De jeunes acteurs comme Garance Clavel , Zinedine Soualem ou encore Simon Abkarian (Il a droit a la meilleure blague du film , une réplique géniale dans le contexte !) et des acteurs amateurs qui sont tous a l'aise malgré de grands moments de perplexité et de creux . Par contre , la mise en scène de Cedric Klapisch ne m'a pas emporté , alors qu'il filme une ville aussi passionnante et inventive que Paris , il part complètement en vrille en enchainant des plans fixes soporifiques et de l'euphorie plutôt réussi .
Pas du grand Klapisch , mais a voir par curiosité .
Pas du grand Klapisch , mais a voir par curiosité .
Le "Chacun Cherche son Chat" (double-sens sexuel ?^^) de Cédric Klapisch m'a surtout marqué par les performances de Zinedine Soualem, vraiment très touchant, et de Garance Clavel, absolument adorable. Il y a aussi une véritable pertinence dans l'idée de cette succession de rencontres où l'intéressement de chacun prédomine... Et on a finalement l'impression que si chacun cherche son chat, ce n'est pas forcément celui de l'héroïne... On ne va pas grimper aux rideaux certes, mais cette comédie, bien plus acerbe qu'il n'y paraît, est un petit bonheur dont il serait dommage de se priver. Mignon.
Un peu ennuyeux, répétitif et sans intérêt... Chercher un chat pendant une heure et demi amène forcément à tourner en rond. Et pour une fois chez Klapisch, les personnages ne sont pas très intéressants. Mais le fameux chat est craquant. Le personnage de Romain Duris est bien aussi, mais ne rattrappe pas le film pour autant. Au final, une grosse déception.
Ce film ne présente aucun intérêt. Un film français par excellence. Une demi-intrigue résolue en cours de route très grotesquement. Une immersion dans la vie très banale d’une jeune fille. Des personnages fades surjoués, des scènes qui n’apportent rien à ce qui a la base n’est rien. Bref, bonne perte de temps, Kapisch nous t’avons connu en meilleure forme meme si j’avais cru entrapercevoir (de loin) un film sympathique au début.
A partir d’une histoire de chat, Klapisch nous fait découvrir sa vision de la vie de quartier où les divers mondes cohabitent et se rencontrent au fil des évènements : un Paris populaire et convivial que la rénovation n’a pas encore fait disparaître. Une comédie légère et des plus sympathique avec un message des plus consensuel (chacun est différent et mérite d’être aimé pour cela, ce que l’on va chercher – l’amour, le chat – n’est peut-être pas si loin…) que Klapisch arrive a transcender par la justesse de son regard. Ainsi, de sa description des nouveaux bobos. Et puis, c’est l’occasion de voir le metteur en scène Olivier Pie dans le rôle caricatural de l’homosexuel…
Sur un scénario pretexte, un film qui capte l'air du temps et ses concitoyens autour d'un quartier populaire de Paris. C'est frais, léger, cocasse, et touchant. Klapisch sait rendre intéressant chaque personnage. Avec une petite morale du genre, il faut faire attention à ce qui nous entoure. Un film attachant. Bonne B.O.
Tout le cinéma de Klapisch est là, cet art du conte en chorale, l’amour de sa caméra pour Paris, des acteurs en lâcher-prise, une bande son tellement bien sentie, la mise au premier plan de figures iconiques trop peu vues du cinéma Français, la tendre et regrettée Renée Le Calm et le fabuleux Zinédine Soualem. Il n’y a pas qu’un seul héroïque Zinédine dans l’hexagone…
« En ce moment, je ne sais pas ce qui se passe mais tout le monde perd son chat »
Nous sommes au cœur d’une anthropologie très touchante et tout en proximité d’une solidarité en micro-société dans cet arrondissement parisien, le 11ème en l’occurrence.
Les destins qui se croisent, dans cette quête prétexte du chat perdu. En cherchant son chat, elle va en fait découvrir le monde, l’aventure universelle, la quête de soi.
Et si finalement, le chat de Chloé, c’était comme le bonheur, beaucoup plus près qu’on l’imagine…
« En ce moment, je ne sais pas ce qui se passe mais tout le monde perd son chat »
Nous sommes au cœur d’une anthropologie très touchante et tout en proximité d’une solidarité en micro-société dans cet arrondissement parisien, le 11ème en l’occurrence.
Les destins qui se croisent, dans cette quête prétexte du chat perdu. En cherchant son chat, elle va en fait découvrir le monde, l’aventure universelle, la quête de soi.
Et si finalement, le chat de Chloé, c’était comme le bonheur, beaucoup plus près qu’on l’imagine…
Comme toujours chez Klapisch, le film est dans l'ère du temps. Ici, c'est joyeux, festif et drôle, notamment grace à une réalisation élégante et de savoureux seconds rôles.
Un film à la Zola au sens qu'il s'agit d'une peinture très précise d'un environnement sociologique particulier. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien si un précédent film de Klapisch traitait des grands magasins sous un angle rappelant le Bonheur des Dames.
Ici nous nous trouvons au milieu des années 90 (le film date de cette époque) dans un Paris anciennement populaire qui commence à basculer dans la gentrification. D'autres quartiers l'avaient précédé (6e, 5e, Marais, sans parler des arrondissements qui ont toujours été bourgeois). Le 11e est un quartier emblématique (d'autres suivront comme le 9e, le 10e, le 12e, le 13e, le 2e, le 18e). On dépeint donc ici un quartier dont certains éléments populaires sont encore présents : retraités peu aisés, appartement encore vétuste, peu d'immeubles hausmanniens, cafés populaires, ateliers d'artisans, petits commerces populaires. Mais la gentrification poussée par la proximité du centre de Paris et l'installation de nouvelles activités (l'héroine travaille dans la mode) pousse à l'installation de nouveaux ménages aisés (à l'image de la spécialiste de la mode avec qui elle travaille), à rénover et construire de nouveaux immeubles. Des bars latinos commencent à fleurir près de Bastille. Certains en sont contents (ceux qui peuvent accepter les hausses de loyers), d'autres sont expulsés et s'en vont en banlieue (comme son ami artiste) ou adoptent la colocation (comme l'héroine). D'autres encore (son ami batteur) le vivent avec détachement : ils vivent dans l'appartement dont sont propriétaires leurs parents. C'est la grande force de ce film d'avoir su dépeindre le basculement d'un quartier emblématique d'un phénomène alors embryonnaire qui a touché ensuite les centres des grandes villes française depuis 20 ans.
Pour le reste l'histoire de la jeune fille à la recherche de son chat et surtout d'une histoire amoureuse ne présente pas forcément un intérêt immense. On regrette de ne pas avoir davantage vu Garance Clavel au cinéma car son jeu est sobre et donne à son personnage beaucoup d'éclat.
Ici nous nous trouvons au milieu des années 90 (le film date de cette époque) dans un Paris anciennement populaire qui commence à basculer dans la gentrification. D'autres quartiers l'avaient précédé (6e, 5e, Marais, sans parler des arrondissements qui ont toujours été bourgeois). Le 11e est un quartier emblématique (d'autres suivront comme le 9e, le 10e, le 12e, le 13e, le 2e, le 18e). On dépeint donc ici un quartier dont certains éléments populaires sont encore présents : retraités peu aisés, appartement encore vétuste, peu d'immeubles hausmanniens, cafés populaires, ateliers d'artisans, petits commerces populaires. Mais la gentrification poussée par la proximité du centre de Paris et l'installation de nouvelles activités (l'héroine travaille dans la mode) pousse à l'installation de nouveaux ménages aisés (à l'image de la spécialiste de la mode avec qui elle travaille), à rénover et construire de nouveaux immeubles. Des bars latinos commencent à fleurir près de Bastille. Certains en sont contents (ceux qui peuvent accepter les hausses de loyers), d'autres sont expulsés et s'en vont en banlieue (comme son ami artiste) ou adoptent la colocation (comme l'héroine). D'autres encore (son ami batteur) le vivent avec détachement : ils vivent dans l'appartement dont sont propriétaires leurs parents. C'est la grande force de ce film d'avoir su dépeindre le basculement d'un quartier emblématique d'un phénomène alors embryonnaire qui a touché ensuite les centres des grandes villes française depuis 20 ans.
Pour le reste l'histoire de la jeune fille à la recherche de son chat et surtout d'une histoire amoureuse ne présente pas forcément un intérêt immense. On regrette de ne pas avoir davantage vu Garance Clavel au cinéma car son jeu est sobre et donne à son personnage beaucoup d'éclat.
J'ai été déçu par ce film sans histoire, sympathique mais baclé. Un peu cliché et mou on pouvait s'attendre à beaucoup mieux de Cédric Klapish. Mais quand on le voit pour une deuxième fois, on peut y voir un regard sur la société pas inintéressant, ce qui rend le film plus agréable à regarder.
Ce que j'adore chez Klapisch, c'est sa manière de traiter les problèmes de société. A partir d'un simple prétexte, il jongle entre les sujets simplement et avec une grande légèreté. Les acteurs, dont parmi eux beaucoup de débutants dans le monde du cinéma, donne du neuf au film, qui fait que l'ennui ne nous gagne jamais. Il faut dire aussi que le timing est parfait, le réalisateur nous expose des faits et termine son empreinte réaliste aussi brillamment qu'il l'avait annoncer pour sonner des plus percutant. Un film épanouissant, invoquant des idées retrouvables dans notre cher pays, visant à critiquer et alerter ou plutôt simplement rappeler aux personnes, d'une mentalité attristante qui court les rues de nos villes. Un régal à la française.
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