Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
betty63
22 abonnés
428 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 3 juillet 2013
Film édifiant. Dénoncer le massacre des dauphins qui se perpétue à Taijin est un réel exploit car il a fallu le courage d'un homme et sa culpabilité pour amener une poignée d'hommes à se comporter comme de vrais héros, à mener une mission digne de "Ocean Eleven" (c'est pas moi qui le dis c'est le réalisateur), afin d'amener le monde à ouvrir les yeux. C'est un uppercut qui ramène chacun dans sa propre conscience car le pire n'est pas celui qui fait le mal mais celui qui sait et ne dit rien. Merci à M. Besson pour l'avoir fait connaître au public français. Bravo et merci pour nous avoir ouvert les yeux. Libre à chacun de se sentir concerné et de s'impliquer ou s'investir dans cette grande cause qu'est celle du sauvetage des dauphins. Entre autres.
Le thème méritais un film,afin de mettre en lumière ce qu'il se passe au japon.Cependant le discourt du film et vraiment trop militant,et il fini par se mordre la queue.Tenir 1h30 en répétant la même chose,ne rend pas ce documentaire passionnant,et il fini par même par s'auto-asphyxier.Si les militants veulent faire passer un message,ils passent a coté de leur cible en réalisant un film qui n'aurait pas du dépasser les 30mn.
Le problème, Eothisian et ses soutiens, ce n'est pas tant la consommation de viande de dauphin, qui au passage est bourrée de mercure, donnée aux enfants etc., (il s'agit d'une pêche non-culturelle, donc ne pas mettre tous les Japonais dans le même panier), c'est tout le business de la captivité derrière. L'Homme se réserve malheureusement le droit de décider de la liberté des animaux au nom du divertissement (et non de la cause scientifique, vaste blague). Les delphinariums du monde entier viennent faire leur marché à Taiji pour choisir les plus beaux dauphins, les autres étant massacrés. Ils deviennent des animaux déracinés alors qu'ils évoluent dans des structures sociales très complexes, comme les nôtres, enfermés dans des baignoires avec des congénères avec qui ils n'ont rien en commun. Tout comme nous, ils peuvent tomber dans la dépression, certains se suicident, on les insémine artificiellement (avec consanguinité svp) car la capture est interdite dans la plupart des pays. Le traitement que l'on réserve aux animaux est le reflet du peu de respect que l'être humain a pour lui-même. Dans la même trempe, Blackfish, docu blacklisté (sans mauvais jeu de mots) en France, à cause du pouvoir financier de Marineland et compagnie.
Magnifique documentaire, "The Cove" est doté d'une très bonne réalisation et d'une histoire vraiment bouleversante. On nous en apprend beaucoup plus sur les massacres des dauphins mais le travail de l'équipe du long-métrage est impressionnant. Ils ont risqué leur vie pour montrer la vérité au monde et juste pour cela, le film est excellent !
Un documentaire construit sous la forme d'un thriller passionant et qui sollicite fortement nos émotions pour appuyer son propos. Si comme moi vous avez touché par The Cove vous trainerez un peu sur le net pour voir si cette pratique est toujours en cours début 2014. C'est le cas. Par contre on découvre aussi plusieurs imprécisions et omissions sur le reportage qui nous force à relativiser la force des images : le massacre ne dure "que" quelques mois dans l'année, les dauphins ne sont pas menacés et aucune loi internationale n'interdit leur pêche, la présentation des captures laisse à penser que ces dauphins seront utilisés dans dans nos delphinariums est totalement fausse (c'est interdit partout sauf en Asie/Moyen Orient), le responsable communication de la Japan Fisheries Agency présenté comme licencié travaille toujours pour cette organisation, le scientifique auteur des études sur le taux de mercure dans les chairs de dauphins s'est porté en justice car il estime que le réalisateur n'a présenté qu'une partie de ses résultats et trahie ses conclusions. En fait sur le fond je suis assez partagé, on mange bien du cheval pourquoi serait-ce plus odieux que du dauphin ? C'est davantage sur la forme que nous pouvons nous insurger, même si de nombreux documentaires décrivent l'horreur de l'élevage et de la mise à mort des animaux traditionnellement exploités (oie, poule, cochon) et qu'elles sont toutes aussi détestables. Mais le documentaire va plus loin et expose le scandale du mercure et l'achat de voix d'ïles et pays pauvres et ne serait-ce que ce travail d'investigation The Cove mérite votre attention.
Un documentaire édifiant, le massacre des dauphins par les japonais vu par le regard avisé de Richard O'Barry. On ne ressort pas indemne de ce film qui nous montre une réalité caché par les autorités japonaises et son gouvernement, 23 000 dauphins sont massacrés tous les ans au Japon et de manière brutale. Film à voir juste pour la prise de conscience et surtout pour le travail effectuer par ce groupe d'activiste qui a risquer sa vie pour nous montrer l'envers du décor.
Ce documentaire est une révélation. Contrairement au commentaire de "scandalisation" que j'ai lu, je mets la note maximale. Ce film traite d'un tabou absolu, la chasse à la baleine (A ce niveau là, je suis d'accord, c'est une culture Japonaise ancestrale, je veux bien, bien que la baleine soit en voie d'extinction contrairement au "lapin"), et de la tromperie organisée par une petite mafia, vendeuse de dauphin à SeaWorld et compagnie, qui se permet de tuer des dauphins, de les faire passer pour de la viande de baleine, au détriment de la population, et ce, à raison de quelques milliers de dauphins par mois. Donc voilà ce qu'il fallait voir, je suis désolé de remarquer que des esprits simples se permettent des critiques de ce niveau, sur un sujet aussi grave. Documentaire à voir absolument, évidemment.
On assiste ici à un documentaire qui ne fait pas comme les derniers que nous avions l’habitude de nous présenter, à savoir une déclaration d’amour à la mère nature, ici, on parle d’un sujet grave (ce qui ne veut pas dire que le réchauffement climatique ne le soit pas) sur l’extermination d’une espèce qui fait des ravages chaque année. Tout d’abord, bien que l’on soit gaver au bout d’un moment des tics de mise en scène qui sont présents assez souvent (ralentis sur les dauphins dans les vagues, musique utilisé parfois un peu trop souvent…) le réalisateur Louie Psihoyos fait donc une réalisation assez simple, ayant compris que cela ne valait pas le coup de sortir trop de moyen, rendant son message moins crédible, tandis qu’ici, bien qu’il utilise des caméras derniers cris (thermiques, cachées…) la démarche et l’utilisation de celles-ci de façon ingénue s’effacent derrière le sujet, de plus tout au long du sujet, ils jonglent intelligemment entre les différents types de genres, passant du simple documentaire au film d’espion, se permettant même un hommage (certes minime mais assumée) à Ocean’s Eleven. Le film en terme de réalisation a beau être assez sobre et simpliste, la réflexion cinématographique est bien présente, notamment lorsque qu’ils mettent en place un plan pour essayer de capturer des plans de la zone interdite. Le commando fait alors appel à un pro maquettiste du 7eme art qui a bossé sur Bruce tout puissant, pour camoufler des caméras dans de faux rochers fabriqués pour l’occasion, élément qui tient aussi le public en haleine, qui se demande si l’équipe va arriver à soutirer des images, ils gardent ainsi l’intérêt du public qui est habitué à être passif devant ce type de documentaire, prouvant ainsi qu’il n’est pas indispensable de rendre la réalité plus belle que ce qu’il n’y parait. Mais le problème est que le réalisateur qui a monté cette troupe de choc pour documenter de façon crédible ce bain de sang..critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Ahurissant, choquant, intelligent, bluffant, les adjectifs ne manquent pas pour définir l'uppercut qu'il provoque chez le spectateur. Un documentaire bouleversant et essentiel. Tourné dans l'illégalité et en caméra cachée, ce documentaire choc ne dérape jamais dans le sensationnalisme. Film implacable sur le massacre et le trafic des dauphins au Japon. Après ça, vous ne verrez plus les aquariums et autres parcs d'attraction marins du même œil.
The Cove - La Baie de la honte (2009) est un film qui porte très bien son titre, dans lequel on part à la rencontre de Richard O'Barry, devenu célèbre grâce à son travail de dresseur sur la célèbre série télévisée Flipper le dauphin (1964/1967). Inconscient du danger qui pesait sur les dauphins, aujourd’hui il a décidé de consacrer tout son temps pour les défendre, en dénonçant haut et fort une terrible barbarie pratiquée par les Japonais. Après le massacre des baleines, il tente de dénoncer et de mettre sous le feu des projecteurs celui perpétré contre les dauphins. La Baie de la honte se situe dans une petite ville de pêcheurs à Taiji, réputée pour sa ténacité envers ce massacre monstrueux dans lequel, hommes politiques, autorités et pêcheurs s’entraident afin de perpétrer cette édifiante chasse qui rapporte chaque années un maximum d’argent. Armé de caméras HD nocturne, infrarouge et de caméras cachées, d’hydrophones (des microphones étanches) et . . . beaucoup de courage, ils mettent en œuvre une opération d’espionnage décisive tout en essayant de tromper les autorités qui, quant à elles, ne cesse de les traquer. Un documentaire qui fait froid dans le dos, à ne rater sous aucun prétexte !! A noter que le film de Louie Psihoyos a été à de nombreuses reprises récompensé du Prix du Public, notamment au Festival de Sundance, au Hot Docs Canadian International Documentary Festival, au Newport Beach Film Festival et au Seattle Internationnal Film Festival.
Un documentaire remarquable qui nous expose la manière dont se déroule le massacre des dauphins du côté du Japon. Une belle cause, hélas, il y a fort à parier que les enjeux économiques divers priment sur l'éthique comme trop souvent.
Un film absolument bouleversant... Mise en scène efficace pour une funeste destin... Absolument indispensable... Il faudra encore filmer bien des horreurs pour que "l'homo sapiens" arrête de se regarder le nombril... Un grand merci à Besson pour la distribution en France... Le grand bleu c'est hélas aussi ça!!!