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Eselce
1 389 abonnés
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1,0
Publiée le 14 octobre 2009
J'ai trouvé ce film passablement creux... Malgré le fait que le sujet est sérieux, tout semble extrêmement banalisé... Mais peut-être est-ce le but du film ? Je m'attendais à des choses chocs...
Un bon docu-fiction sur l'emprisonnement des femmes enceintes et le fonctionnement de ce monde carcéral très particulier. Je n'ai pas ressenti vraiment l'enferment, pour un film de prison c'est le comble. A voir néanmoins.
Vraiment un très bon film avec en prime le visage de Angelina Jolie ! Le film évite les poncifs habituels du milieu carcéral ; sections maternelles, matons intelligents plutôt que passages à tabac et matons brutaux. Le film n'évite pourtant pas d'autres faits (homosexualité) et l'affaire est trop compliquée et pose trop de questions sans réponses (qui est coupable ?! Que s'est-il vraiment passé ?!). Il fallait auculter l'affaire si ce n'était pas pour en donner les clés. Cependant les actrices sont superbes et le film a le mérite de dércire un univers carcéral en dehors des sentiers battus.
Beau film sur les femmes où l’on essaie de comprendre comment une femme peut être conduite au meurtre, où l’on aborde les rapports de promiscuité engendrés par l’enfermement, où l’on traite de l’extrême difficulté de répondre à cette terrible question du devenir de l’enfant d’une femme emprisonnée, où l’on jette un œil attentif sur les rapports mère-fille. Le tout est filmé avec une pudeur exemplaire, le scénario est d’une finesse remarquable et l’interprétation d’une justesse absolue. On peut juste regretter une fin peut-être un peu vite expédiée et qui ne s’inscrit pas tout à fait dans le propos initial. Mais à l’arrivée on a un film plus qu’intéressant de Pablo Trapero (El Bonaerense, Voyage en famille) qui prouve une fois de plus la bonne santé du cinéma argentin.
Un film sur le monde carcéral original. Tout d'abord parce qu'il parle de l'emprisonnement des femmes et parce qu'il ne tombe pas dans la facilité à savoir les mâtons brutaux, les rivalités et les bagarres etc... Bon, c'est pas tendre non plus, loin de là mais ça m'a semblé plus réaliste moins poussif que les autres films dans cet environnement. Guzman est exceptionnelle de justesse et porte le film sur sa seule prestation. Le scénario, lui, ne casse pas des briques mais suscite malgré tout un certain intérêt qui m'a tenu jusqu'au bout. Je rejoins par contre d'autres avis sur le fait de ne pas approfondir, nous donner plus de précisions sur ce qui l'a amené en prison. Le metteur en scène aurait dû nous en dire soit d'avantage, soit ne pas en parler du tout. Là, on reste sur un léger goût d'inachevé qui rabaisse la bonne impression générale du film. Dommage mais ca reste quand même un bon film réaliste et bien interprété à voir.
Une femme enceinte se retrouve incarcérée suite à un meurtre dont elle ne se rappelle pas les circonstances. C’est derrière les barreaux qu’elle élève son fils, dans une prison pour femme, dans le quartier spécialement réservé aux femmes y élevant leurs enfants. Avec Leonera, Pablo Trapero met en scène un drame social percutant, à la limite du docu-fiction. (puisque on vit auprès d’elle son calvaire au quotidien). Julia, qui doit faire face à cette situation doit aussi veiller au bien être de son fils, jusqu’au jour où sa mère lui retire son enfant. Tel un lion en cage, elle change radicalement et jure de tout faire pour récupérer son fils, même derrière les barreaux. Puissance émotionnelle, interprétation exceptionnelle, Martina Gusman est impressionnante dans ce rôle d’écorchée vive.
Alors qu'il n'a que 37 ans, Pablo Trapero est un des réalisateurs les plus connus en France parmi la bande de réalisateurs argentins qui est apparue depuis une dizaine d'années. Parmi ses films précédents, "Mundo Grua", "Bonaerense" et "Voyage en famille" ont tous reçus un accueil très favorable, tant auprès des spectateurs que des critiques. Il serait étonnant qu'il n'en soit pas de même avec "Leonera", présenté en compétition à Cannes 2008, tant ce film est remarquable par sa force et son interprétation. Accusée du crime de son amant et de l'amant de son amant, Julia, enceinte, est envoyée dans une prison pour femmes avec enfants. Comme beaucoup de films du Festival de Cannes 2008, "Leonera" est à la fois une fiction (passionnante) et un documentaire (certainement très documenté). La prestation de Martina Gusman, qui joue le rôle de Julia, est tellement extraordinaire qu'on est surpris, voire même choqué, qu'elle n'ait pas obtenu le Prix d'interprétation féminine !
Du cinéma « politiquement correct » mais très convenu dans son traitement et sa forme. Pablo Trapero n'y va pas de main morte dans le misérabilisme et la démonstration du film à thèse. Le film se voit pourtant sans ennui.
Très bon drame carcéral. Le quotidien d'une aile d'une prison pour femme enceinte, pression psychologique, accès de rage ou encore harcèlement diverses sont légion. Mais il y a aussi de jolies scènes intimistes et une mise en scène qui passe du caméra à l'épaule a des séquences plus léchées. L'actrice principale est possédée par son rôle.
Julia se réveille chez elle, dans les vapes… elle part puis revient le soir pour trouver deux corps inanimés dans son appartement, dont celui, sans vie, de son compagnon… Elle est accusée du meurtre. Julia est enceinte et va accoucher en prison. Quand la condamnation tombe, elle sait qu’elle ne pourra garder son fils que pendant 4 ans. « Leonera », qui signifie l’endroit où les prisonniers attendent avant d’être transférés en prison mais qui rappelle également la « mère lionne » est un film âpre, à mi-chemin entre le documentaire et le film de prison. L’argentin Pablo Trapero nous raconte le destin de ces femmes qui donnent la vie en milieu carcéral et du calvaire de se voir séparer de leurs enfants trop tôt. Avec un tel sujet, le réalisateur pouvait facilement tomber dans le misérabilisme. Il n’en est rien. La performance de Martina Gusman est magnifique, la jeune femme porte le film sur ses épaules et donne beaucoup de force à son personnage et Elli Medeiros dans le rôle de sa mère est également très bien. Mais, malgré l’intérêt indéniable de cette histoire, j’avoue ne pas avoir complètement accroché, du moins, en attendais-je peut être autre chose. Car s’il est indéniablement réussi de part sa mise en scène subtile, la qualité de son interprétation et la force de son sujet, j’avoue ne pas avoir été touché… Du coup, à avoir complètement évité les écueils de la sensiblerie facile, le réalisateur livre une œuvre opaque qui ne m’a pas ému. A voir cependant pour le sujet passionnant et la magnifique Martina Gusman fût pressentie pour le prix d’interprétation à Cannes cette année.
Leonera sonne comme un prénom féminin (au point qu'en sortant de la salle je restais persuadée qu'il s'agissait de celle qui permet la liberté) : ce serait le lieu où les prisonniers attendent leur transfert. Et c'est vrai que des tranferts, il s'en passe ! Martina Gusman et Elli Medeiros très convaincantes, le petit bonhomme plus d'une fois tord le coeur... Le spectateur est l'arbitre permanent de cette histoire, qui laisse énormément à penser tant elle fait languir par l'équivoque, sans certitude aucune sur quoi que ce soit, douceur, gêne, violence : mais l'ennui de ce réalisme quotidien vaut la peine (y compris ces incessantes navettes et bruits de grilles métalliques) en regard de cette rivière à traverser, alors là, c'est très costaud, j'ai retenu mon souffle jusqu'à la dernière seconde...
Pour le coup, je trouve les "restrictions" de la critique Télérama bien sévères. On ne voit pas si souvent l'univers carcéral des femmes avec cette (apparente?) authenticité. On voit bien que l'essentiel n'est pas de savoir si elle est coupable ou non.... On voit surtout "l'humanité" le "droit de décider" au milieu de tant de violence et le chemin parcouru par cette femme, grâce à sa maternité.....
Ce film me laisse une sensation étrange. Je ne peux pas dire que j'ai détesté, car le sujet est bon, mais je ne peux pas dire non plus que j'ai adoré car il me reste un sentiment d'inachevé dans le sens où je n'ai pas réussi à ressentir beaucoup d'émotions, ni de sentiments d'enfermements trop long comme peuvent le faire des film comme "Bangkok, aller simple" ou encore plus dans "Midnight express". De plus, j'ai trouvé la fin un expédié, dommage.
Bof bof. Je n'ai pas vraiment apprécié ce huits clos en milieu carcéral, malgré l'histoire forte. L'ensemble est fouilli - comme l'image - décousu, et souvent gueulard.