Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ChroniqueMécanique
312 abonnés
214 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 11 juin 2013
Divertissant, un brin déjanté et décalé, parfois drôle, poètique et philosophique, tout en restant d'une certaine légèreté. Si l'intrigue met un peu de temps à se mettre en place, que l'histoire se montre être une sorte de "joyeux bordel organisé" dans la première partie du film avant de glisser dans le vif du sujet par la suite, le nouveau film du réalisateur de "Las Vegas Parano" et "L'armée des 12 singes" est plutôt réussit. Déjà de par son esthétisme, qui, sans rien révolutionner, est très soigné. Pour moi, le point fort du film réside surtout dans la qualité de son interprétation, pas un acteur ne se rate. Christopher Plummer est parfait dans le rôle de ce Docteur désabusé et fatigué, constamment attiré par le jeu avec un Diable élégant et inquiétant. Leur "duel de paris" peut s'apparenter à un combat entre le Bien et le Mal mais sans jamais tomber (heureusement) dans le manichéisme ou la morale. Heath Ledger, pour son tout dernier film, prouve encore qu'il va être une grande perte pour le cinéma, et les "super guests" (Johnny Depp, Jude Law et Colin Farell, rien que ça) apparaissant malicieusement pour le "remplacer" au cours des voyages magiques de son personnage apportent chacun leur petite touche de charme, de classe et de fraîcheur, sorte de beau petit hommage. C'est surtout Andrew Garfield, qui joue Anton, qui à principalement retenu mon attention. Jeune acteur quasi-inconnu (pour le moment je pense), il montre un jeu sûr et juste, teinté d'humour et d'émotion, et vole presque la vedette à la belle brochette de stars le précédant au générique. Quand à la mise en scène de Terry Gilliam, elle est à la hauteur, peut-être moins inspirée et virevoltante qu'à ses débuts et ses oeuvres cultes, mais elle tient la route, ce qui permet au rythme de ce conte moderne de ne quasiment jamais s'essoufler, même le scénario peut paraître un peu complexe et mystérieux pour prétendre être un film grand public. Le sentiment d'ensemble m'à était agréable et dépaysant.
Ce film est un miracle, c'est le plus beau que j'aie vu depuis longtemps. Dans sa roulotte magique qu'il promène de ville en ville, le Docteur Parnassus, qui est joué par, je crois, Christopher Plummer, il fait venir l'imagination des gens. Mais il a passé un pacte avec le Diable pour devenir immortel. Mais à une condition très mauvaise, le Diable prendra son premier né quand aura 16 ans. Ils sont 4 pour jouer son rôle [à Heath Ledger], ils sont tous les quatre sublimes. Il fallait le réussir, ça, et c'est magnifique ! C'est pas une performance c'est un très beau film.
Du réchauffé pour un terry Gilliam qui aurait bien eu besoin d'aller faire un tour dans la machine du docteur Parnassus.L'imagination reste sur place,de plus les remplacent Heath Ledger,arrivent dans les scènes comme une moumoute dans une soupe tiède.Les effets spéciaux quand a eux sont carrément immonde.Il y a déjà un moment que Gilliam,n'est plus en phase avec son époque ni scénaristiquement et encore moins visuellement.L'auteur de brazil semble être en bout de course.
L’imagination a toujours été chez Terry Gilliam sa marque de fabrique. Une imagination souvent folle et sombre. Gilliam a une imagination débordante et reprend le mythe de Faust dans un univers très poétique. Terry Gilliam est maudit cela s'est révélé sur le tournage de "Don Quichotte" (dont il a le projet de le refaire) et de nouveau avec "L'Imaginarium" puisque Heath Ledger est mort en plein milieu du tournage. Il y avait donc un risque, logique, que le film en pâtisse. Or, il n'en est point ! Il a eu une excellente idée d'intégrer trois autres acteurs pour le même rôle (Johnny Depp, Jude Law et Collin Farrel) qui changent lorsqu'il passe à travers le miroir. Ce fabuleux miroir qui nous montre nos rêves les plus profonds, les plus enfouis, ceux que l'on se cache plus ou moins. Le scénario est riche et très original. Il n’est pas compliqué s’il on est bien concentré sur l’histoire et que l’on ne perd pas le rythme. Dès que l’on a compris ce qu’il se tramait avec Tom Waits, le spectateur se laisse emporter dans des décors fabuleux aux couleurs splendides mêlant effets spéciaux numériques et, comme au début, décors plus théâtraux. Il y a eu un très beau travail au niveau des effets spéciaux. Une superbe odyssée visuelle. Un excellent Gilliam, une fois de plus.
C’est un petit peu le film des antipodes ce "Docteur Parnassus". D’un côté il peut séduire au travers de son univers visuellement très original et par certains points totalement à part (il n’est d’ailleurs pas sans nous rappeler celui des Monty Python), d’un autre côté il peut surprendre par la fragilité de son récit peu clair, décousu et totalement dépourvu de rythme. Au final, on retient bien des bons moments – dont certains uniques ! – ce qui fait qu’on ne regrette pas le déplacement. Mais, malgré tout, on se rappelle aussi qu’on s’est ennuyé les deux tiers du temps, ce qui laisse tout de même un goût amer dans la bouche. Quel malheur de constater finalement qu’une fois de plus, le talent de Gilliam s’est perdu dans les méandres de l’inconstance…
décors très beau, acteurs populaires ... le scénario complexe et quelques passages longs .. un film attypique on peux le souligner ca fait du bien dans le cinéma ... Mais c'est pas super ...Moyen !!!
Magnifique conte onirique comme sait si bien les faire Gilliam. On retrouve les ingrédients habituels du réalisateur, univers visuel psychédélique, éloge de l'absurde, mélange de philosophie, de fantastique voire de métaphysique. Le scénario peut être difficile à appréhender au premier abord; mais pour peu que l'on fasse l'effort de se prêter au jeu, il devient d'une richesse jouissive pour le spectateur... Bref, le reflet de l'esprit aussi délicieusement tourmenté qu'atypique de Gilliam. J'adore!
Voilà. « L’imaginarium du Docteur Parnassus » est probablement devenu mon Gilliam préféré. C’est une œuvre atypique, bizarre, parfois même burlesque. Une ambiance poisseuse qui devient colorée lorsque le miroir est franchi. Visuellement, on en prend plein la vue. De manière générale, toutes les scènes imaginaires sont un régal pour les yeux. La plus belle a pour moi été la scène magnifique où Valentina, flamboyante rousse habillée en rouge, danse avec le diable au milieu d’éclats de verre dans le néant. J’ai été sous le charme pendant les deux heures. Le réalisateur a réuni une galerie d’acteurs extraordinaires pour son projet. Le charismatique Heath Ledger tient brillamment le premier rôle. Comme chacun le sait, l’acteur a été fauché au sommet de la gloire. Terry Gilliam a parfaitement su surmonter la disparition de son acteur phare. Dans l’imaginarium se dévoile à chaque fois une facette de Tony, interprétée par un acteur différent (Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell). Ce qui aurait pu inexorablement faire sombrer le film se révèle être admirablement dominé. Christopher Plummer est méconnaissable en immortel un peu maboul. Quant au reste du casting, composé de la charmante Lily Cole, du nain Verne Troyer, et surtout de l’excellent Andrew Garfield, il est tout aussi épatant que le héros. Le final proposé est surprenant et vraiment plaisant. Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans l’imaginarium, les secrets de Tony sont révélés et le subconscient de Valentina se dévoile. Ce n’est pas un film simple. Il faudra lâcher un peu prise, accepter de ne pas comprendre chaque nuance du premier coup pour apprécier ce nouveau délire de ce grand malade de Terry Gilliam.
"L'Imaginarium du Dr.Parnassus" restera quoi qu'il arrive comme un film particulier,avec l'acteur principal qui décède en cours de tournage.Heath Ledger fut donc suppléé par ses amis Johnny Depp,Jude Law et Colin Farrell,grâce à une astuce scénaristique de bon aloi.Terry Gilliam réalise là un grand melting pot de ses précédentes oeuvres,avec toujours cette attirance pour les marginaux.Son imaginaire débridé et coloré,se teinte de folie baroque et d'âme tant enfantine que morbide.C'est avec émerveillement que l'on découvre cette roulotte magique,anachronique dans le Londres actuel,peuplée de troubadours qui croient au pouvoir des rêves et des chimères.Le vieil homme à sa tête(Christopher Plummer,exquis)a pactisé avec le Diable la possession de sa fille.Grave erreur.Cette thématique digne de Faust,est malheureusement bien confuse,et Gilliam se révèle infiniment plus à l'aise dans la mise en place visuelle que dans la narration.Il n'échappe pas aux fautes de goûts,dans cet autre monde bigarré,mais aux ressorts numériques trop visibles.Comme toujours chez Gilliam,on est tiraillé entre admiration et irritation.On aime le bonhomme,ses délires esthétiques,mais on sait que la valeur cinématographique est pauvre.Dur à juger.
Un film qui était attendu de part le fait que c'est un film de Terry Gilliam, un de ces rares génies du cinéma mais aussi parce que c'est le film testament d'un acteur qui aurait pu aller loin. L'histoire est admirablement bien écrite et c'est une véritable ode à l'imagination. La mise en scène est superbe, les décors sont magnifiques et chaque moment se déroulant au-delà du miroir est un pur moment d'envoûtement où l'on retrouve un univers enchanteur imaginé par le cinéaste et qui a une sacré tendance Monty Python. Niveau interprétation, rien à redire : Heath Ledger est absolument charmeur, Christopher Plummer est excellent, Verne Troyer est super drôle, Tom Waits a la classe, Lily Cole est magnifique et chaque acteur jouant Tony de l'autre côté du miroir est forcément excellent. La mort d'Heath Ledger a en fait été une des meilleurs trouvailles du film, comme quoi... Jusqu'à maintenant, le meilleur film de 2009.
Film esthetiquement remarquable avec tout le delire visuel et narratif du genie Terry Gilliam. Un casting haut de gamme au service d'un univers et d'un cinema a part. On aime ou pas mais quand on rentre dedans il n'y a plus qu'a se laisser emporter. Inclassable mais essentiel. On pense au magicien d'Oz, a Alice au pays des merveilles, a tant de classiques ou l'imaginaire est roi. Une belle reussite