Oula.. j'ai pas été scotchée par les images et encore moins par l'histoire. Quant aux acteurs mis à part la tite Lily Cole et vite fait Heath Ledger... le reste... Le Diable est carricaturé au possible, les situations pas bien trépidantes.. Gilliam m'a laissé un gout bien fadasse dans la bouche, mille fois dommage.
Ridicule, mal joué, personnages caricaturés, longueurs, scénario décousu et inutilement compliqué pour une histoire si simple. Toutefois reste la joie de revoir l'exeptionnel Heath Ledger une dernière fois. Il est le seul acteur réellement bon de cette caricature de film fantastique, ce sous produit burtonnien, dans lequel s'est égaré Jonhy Depp pour une scène de 30 secondes... Le reste du casting est nullissime, sans aucun charisme (mention spéciale pour jude law, qui nous a habitué a sa nullité tout au long de sa carière). Toutefois un aspect positif:devant les environnement grandioses, bien qu'entièrement numériques, on se surprend a lâcher de nombreux "whouaaaa" d'émerveillement. Mais malheureusement la magie s'arrete la.J'en attendais tellement de ce film, ma déception est totale.
Un film à l'esthétique onirique travaillée, mais aussi étrange, dont le scénario - déjà très particulier - se brouille passé 1h30. C'est son histoire, que certains considéreront comme son point fort, qui constitue sa faiblesse, étant alambiquée à mes yeux.
J'avais entendu beaucoup de bien de ce film donc je m'y suis penché. Ce long-métrage se révèle intéressant mais pas non plus extraordinaire. La mise en scène est moyenne et trop de longueurs au final. Le casting est intéressant sur le papier et le rendu est bon.
Extrêment déçu... Avec un tel casting et une telle imagination Terry Gilliam nous a sortit une tambouille certe originale mais qui aurait gagné à plus de clarté. D'abord le gros problème reste la différence de traitement entre les parties jouées par les Farrell-Depp-Law-Ledger... En effet leurs quatre parties n'ont ni la même réussite ni la même importance ; Depp est quasi invisible, sorte de guest-star inutile comparé à la vraie présence de Law et de Farrell par exemple. C'est une déception. Ensuite malgré l'incroyable inventivité de Gilliam qui nous en fout plein la vue dans les parties imaginaires l''histoire s'engouffre vite dans une avalanche de too much, une apothéose autant dans le fond que dans la forme qui finit de lasser. C'est juste une indigestion d'effets de toutes sortes, Gilliam devrait essayer de contrôler et canaliser ses univers comme le fait avec plus de réussite Tim Burton.
Du lourd de chez Terry Gilliam, comme d'hab'. Néanmoins, n'étant pas son plus grand fan, loin de là, je reste circonspect face à tant de délires visuels et scénaristiques! Les fans apprécieront au plus haut point, moi beaucoup moins! Désolé! Un grand bravo pour le casting énorme et très originalement utilisé!!!
Retour en forme de Terry Gilliam qui signe un de ses meilleurs films (avec "L’armée des 12 singes") avec cette véritable invitation au voyage dans l’univers complètement barré du réalisateur maudit (on retrouve un peu de l’esprit du "Baron de Münchhausen" pour son sens de l’esthétisme, des "Frères Grimm" pour le goût des contes, de "Fisher King" pour les héros clochards… et même de l’humour décalé des Monty Python avec la farandole des policiers !). "L’imaginarium du Docteur Parnassus" (titre pas évident !) ne se contente cependant pas de recycler et offre au spectateur un scénario original (voire déroutant) et particulièrement dense fourmillant d’excellentes idées (la troupe de Parnassus, les paris avec le Diable, les voyages dans l’Imaginarium, le rôle trouble de Tony, le dénouement inattendu…) appuyé par de superbes effets visuels qui donnent corps aux rêves les plus fous (mention spéciale aux effets spéciaux particulièrement imaginatifs). Mais le film restera également dans les mémoires en raison du destin tragique de Heath Ledger, décédé en plein tournage. Une mort qui a contraint le réalisateur à trouver une solution de rechange qui s’avèrera être un coup de génie. Résultat : à chaque passage dans l’Imaginarium, son personnage dévoile une nouvelle facette de sa personnalité sous les traits d’un autre acteur (le charmeur Johnny Depp, le menteur Jude Law, l’ambitieux Colin Farrell…soit 3 des meilleurs acteurs actuels !). Quant aux scènes de Heath Ledger lui-même, elles prouvent une dernière fois l’immense talent du défunt comédien. Le reste du casting n’est pas à oublier avec un épatant Christopher Plummer, Lilly Cole en beauté atypique, l’amusant Verne Troyer, la tête à claques Andrew Garfield ou encore Tom Waits en Diable jouissif. On regrette cependant quelques baisses de rythme (sans doute dues aux modifications de dernière minute du scénario) mais au final, Terry Gilliam a largement remporté son pari.
Père maudit du cinéma de ces dernières années Gillian n'arrivait que difficilement à venir à bout de ses projets (même finis ces derniers n'étaient pas forcément conformes à son idée de départ). Entre mythe de Faust, ode Shakespearienne et théâtre de l'absurde et du rêve, Gillian trouve enfin le filon narratif propre à la réalisation de tout son univers. Et c'est peut-être là le problème, on adore (même effet de synthèse à l'appui) l'univers du Monsieur. Entre féerie et rêverie il s'emploie à mélanger avec la plus grande des saveurs une création délirante de mondes non non "mixables". Seulement à trop s'attacher et s'imprégner sans recul de cet univers foisonnant il en oublie son scénario, décousu, qui nous perd encore plus de par son montage. Reste le plaisir de voir s'afférer une multitude de comédiens en remplacements de Heath Ledger qui comme dernier ornement funéraire n'a que peu de place dans cette histoire riche au départ, intéressante sur sa fin mais plus que maladroite dans son développement. On reste donc sur un sentiment de frustration non pas de quelque chose d'inaboutie mais d'un film malade d'un réalisateur ambitieux et talentueux qui a du mettre toutes ces dernières années de frustration dans un seul long métrage ; dense visuellement (le palais dans les montagnes vaut à lui seul le déplacement) mais "foutraque" de par son scénario. Frustré mais comment en vouloir à ce réalisateur de génie. Le prochain sera le bon (retour), on l'espère.
Avec des films incroyables comme « L'armée des 12 singes » ou « Brazil » (pour ne citer que les plus célèbres), le réalisateur Terry Gilliam nous a depuis longtemps donné les codes pour accéder à son univers... pour le moins surprenant et décalé. C'est donc sans surprise qu'on découvre, avec « L'imaginarium du Docteur Parnassus », un conte fantastique irréel et d'une profonde beauté graphique. L'image tout comme les qualités artistiques sont, en effet, splendides et on se laisse immerger avec délice dans l'étrange roulotte de ce bon vieux Docteur... qui tente de nous guider sur l'étroit chemin entre le bien et le mal. Le scénario « abracadabrantesque » pourrait parfois perdre le spectateur inattentif, mais les nombreuses stars qui figurent à l'affiche donnent le meilleur d'elles-même pour garder le cap et nous faire définitivement rêver... tout éveillé. Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell, christopher Plummer et la très belle Lily Cole (désolé du peu) délivrent une partition tendre et délicate et le résultat se déguste avec son âme d'enfant. Il en résulte un « must » incontournable, qui passe comme une lettre à La Poste en cette douce période de fêtes.
Ce film de Terry Gilliam, s’il apparaît comme foutraque, n’en demeure pas moins onirique et métaphorique à souhait. Avec des décors en carton-pâte rappelant les plus belles heures des Monty Python et un soupçon de guimauve à la Tim Burton, ainsi qu’avec une superbe distribution ayant subi des modifications suite à la mort de Heath Ledger, le réalisateur américano-britannique s’en sort avec les honneurs. Sa relecture du mythe de Faust voire de Dorian Gray avec ce forain ayant fait un pacte avec le Diable en échange de l’immortalité, est intéressante car très riche en analogies diverses et en événements inattendus. Toutefois, elle n’est somme toute pas pourvue d’une fin digne de ce nom et c’est malheureusement ce qui nous restera comme dernière impression, celle d’une œuvre sympathique traversée par de belles envolées mais inaboutie. Heureusement, il y a Lily Cole…
Un film fantastique étrange sur l'imaginaire de Terry Gilliam. Christopher Plummer est excellent dans le rôle du Docteur Parnassus qui cache un secret après un pari avec le diable. Heath Ledger livre une bonne prestation dans le rôle du mystérieux Tony, mais il meurt pendant le tournage, en hommage et pour finir son film Gilliam embauche : Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell pour reprendre son rôle lorsque qu'il passe de l'autre côté du miroir. Avec de bons seconds rôles : Lily Cole, Andrew Garfield, Verne Troyer et Tom Waits.
On pourra reprocher au film de Terry Gilliam de manquer d'originalité (il y a beaucoup de références à d'autres films) mais si on se laisse emporter sans à priori dans l'Imaginarium du docteur Parnassus, on en sort enchanté, un peu à l'image de toutes ses femmes au 3/4 du film. Une sacrée révérence pour Heath Ledger qui va indubitablement nous manquer, mais il nous quitte en beauté !