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Un visiteur
3,0
Publiée le 2 janvier 2013
Une ode à l'imaginaire. Avec ce film, Terry Gilliam conte une très jolie histoire sur fond de mythes, de mystères et de fantastique. Mettant en scène des personnages ayant tous un rôle important et sympathique, le réalisateur en profite pour glisser des messages sur la société actuelle de consommation, le matérialisme et le système Hollywoodien. En effet, on ne peut s'empêcher de voir en ce bon vieux Parnassus le réalisateur lui-même. Il s'agit donc d'un film riche en degrés de lecture, en interprétations, bref, un film qui laisse libre à cours à notre imagination, qui nous fait également beaucoup rire par son humour et qui nous touche par sa poésie. Quelques petits bémols cependant : le film met un peu trop de temps à vraiment démarrer et ne s'attarde pas énormément sur les enjeux pourtant bien présents. Mais ne boudons pas notre plaisir devant ces magnifiques décors, costumes, musiques et acteurs. Ces derniers sont tous impeccables, que ce soit Christopher Plummer, Tom Waits, Heath Ledger, en passant par la belle Lily Cole, Andrew Garfield et Verne Troyer. Et si Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell sont assez bons malgré leur courte apparition, il est tout de même dommage que le regretté Heath Ledger n'ait pas pu jouer toutes les facettes de son personnage.
Le débordant d'imagination Terry Gillian nous entraîne une fois de plus dans une histoire délirante avec cet imaginarium. Une belle brochette d'acteurs, des effets spéciaux spectaculaires et une mise en scène "bousculée" permettent de passer un bon moment sans apporter une réelle évolution de ce genre qu'il affectionne.
Une fois n'est pas coutume, Terry Gilliam me déçoit quelque peu avec ce film certes sympathique mais trop brouillon. Avec tant de matière, il y avait quoi faire beaucoup mieux, là je suis un peu resté à côté du film. Cependant, Heath Ledger assure et Gilliam a vraiment bien rattrapé le coup après son décès en le remplaçant par 3 acteurs (Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrel) sans que ce soit incohérent.
Voici un film qui ne vaut pas tripette. Ca commence pas trop mal et pluis très rapidement on se rend compte qu'on a là un scénario débile, voire incompréhensible, décousu, avec des tas de scènes qui se suivent et sans liens entre elles. On s'ennuie ferme pendant (nettement) plus de deux heures. A éviter à tout prix : c'est pénible à en mourir. A peine deux ou trois petits clins d'oeil amusants et sympas. Mais le reste est pontifiant et sans intérêt. On se demande comment ces acteurs en général mieux inspirés se sont fourvoyés dans cette daube.
Le cerveau de Terry Gilliam foisonne d'idées, de poésie, de loufoqueries, d'imagination, ce n'est plus à prouver. A la manière d'un Burton, l'ex Monty Python a su imposer sa marque à travers tous ces films. Malheureusement ici, il semble que les idées du réalisateur s'entrechoquent les unes aux autres sans jamais trouver leurs véritables places et le film apparaît comme un ensemble de délires visuels aux services d'une histoire non maîtrisée à la mise en scène un peu bancale. Du coup, le réalisateur maudit, malgré des personnages attachants joués avec justesse ne parvient pas à susciter l'émotion. Christopher Plummer et Heath Ledger porte pourtant cette légère folie communicative sur leur visage et le diable interprété par Tom Waits est un petit bijou de personnage. Les interventions salutaires de Johnny Depp, Jude Law et Collin Farrel, bien que plaisantes ne restent que ce qu'elles sont : un coup de main pour que le film puisse être terminé suite à la mort d'Heth Ledger. Bref, Gilliam a de l'imagination à revendre et un problème pour la canaliser et la structurer dans "L'imaginarium" si bien qu'il survole énormément de choses : l'opposition rêve/réalité et la trop petite part de rêve que nous accordons à nos vies, les choix décisifs et les erreurs qui en découlent, l'infatigable envie pour l'être humain d'accéder à ce qu'il n'a pas ou n'est pas, souvent à défaut des autres. Alors si vous désirez passer de l'autre côté du miroir, vous savez à quoi vous attendre.
L'Imaginarium Du Docteur Parnassus prend des allures d'oraison funèbre en l'honneur d'Heath Ledger, décédé en plein milieu du tournage et dont le personnage est ensuite interprété par Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell lors de trois courtes séquences. Contrairement à mes craintes, cette substitution se fait sans trop de dommages puisqu'elle est cohérente avec l'univers délirant du film. Au niveau esthétique, Terry Gilliam lâche la bride à son imagination pour donner vie à tous ses fantasmes. Mais cette effervescence visuelle tourne un peu à vide en raison d'une intrigue manquant d'âme. Au final, un film sympathique mais pas indispensable, en forme d'au revoir à un acteur talentueux qui nous a quitté trop tôt.
Inspiré et poétique, il n'en demeure pas moins un film malheureusement trop brouillon, causé peut-être par le décès du regretté Heath Ledger avant la fin du tournage. Un casting 3 étoiles, un sens de l'imaginaire débridé, un style visuel interessant... mais quand même une pointe de déception...
Je m'attendais à mieux avec un casting pareil, de tous c'est Andrew Garfield que j'ai préféré. Il est vraiment hallucinant et le plus jeune des mâles et s'affirme de plus en plus. La révélation a été aussi Lily Cole qui malgré un visage particulier est vraiment bonne actrice. Le film est un peu dénué de sens et très fouillis, malgré que tout reste beau esthétiquement, la cohérence manque.
Le nouveau film de Terry Gilliam laisse une impression burtonienne. Débordant d'idée et d'ingéniosité visuelle, Gilliam livre une histoire épique, originale, qui manque malheureusement parfois d'impact narratif.
Terry Gilliam nous propose avec son imaginarium, un univers hors du commun et coloré qui invite le spectateur aux rêves. Ainsi, on prend du plaisir à voir quelles idées saugrenues on va retrouver au fil des découvertes. Mais tout cela, ce trop plein d'idées saugrenues finit par donner un ensemble (trop) brouillon. Au niveau de l'histoire, on retrouve l'originalité qui font la renommé de notre réalisateur, histoire plombée par un rythme lent au départ et qui peine à trouver de rythme : on alterne ainsi scènes efficaces et mollesse du scénario. Du coup, les 2h nous en paraissent trois. Cependant, le plus beau succès du film reste son casting impeccable avec notamment un Heath Ledger magnifique (quelle douleur de voir le passage dans le film qui marque son décès, et de savoir qu'on ne le verra plus). C'est à voir une fois pour un enchantement visuel des effets spéciaux réalistes et un casting bienvenu. C'est à voir une fois, et en plus c'est de la part d'Heath Ledger et de ses amis.
Terry Gilliam nous entraîne dans un monde surréaliste au côté du docteur Parnassus. Avec ce film, Gilliam donne vie à son imagination dans un film sans concession, véritable consécration de sa vision du cinéma. Le scénario est fabuleux et complexe et Gilliam se permet même de nous rappeller l'humour des Monty Python par certain moment. Côté casting, malgré le décès soudain de l'excellent Heath Ledger, les rôles sont excellent et les 3 acteurs engagé pour le remplacer font merveille au côté d'Andrew Garfield, Tom Waits,... La réalisation est dans la droite lignée des films précédent de Gilliam et reste très surréaliste. Au final, on a affaire à une œuvre magnifique, sans concession et surréaliste au possible.
Clairement pas le meilleur film de Terry Gilliam qui nous sert une histoire sans grand intérêt en guise de scenario : la lutte du bien contre le mal s'avérant déjà traité a maintes et maintes reprises au cinéma et ce de manière plus talentueuse.Tranchant radicalement avec les scènes Londoniennes pour la plupart très ennuyeuses ,les séquences du monde imaginaire sont plutôt réussies grâce a des trucages efficaces qui donnent de magnifiques plans a l'écran.Si elle reste tout a fait correcte ,la mise en scène du réalisateur de Brazil n'en demeure pas moins assez molle ,ce qui nui au rythme général d'une oeuvre déjà trop personnel a la base pour vraiment convaincre le grand public de s'embarquer dans cette aventure.Malgré leur talent évident ,les comediens semblent livré a eux même face a la camera ,ce qui procure au final un étrange sentiment d'improvisation continuelle qui ne fait que renforcer l'impression de gâchis qui domine ce film.
Mystères, secrets, magies, enchantements, voici tous les éléments qui composent l’imaginarium du Docteur Parnassus. Mais voila, le film ne va pas aussi loin que l’ont aurait espéré, la magie des décors opère presque comme un « Roger Rabbit » mêlant cartoon et réalité, sans doute au bruitage trop appuyé et aux couleurs trop vifs. Mais là n’est pas le problème réel, puisqu’il se trouve dans l’intrigue qui se complique pour un rien et s’attarde trop sur des détails lorsqu’on veut de la magie, et du mystique. C’est assez dommage car le jeu d’acteur est épatant (Depp possède les 7 meilleurs minutes du film !) et la réalisation honorable.
Heath Ledger est mort pendant le tournage, ça on sait. Pourtant, le projet voit tout de même le jour. C'est aussi alléchant qu'alarmant. Le scénario va-t-il être crédible? Le film va-t-il être cohérent? Heath Ledger ne va-t-il pas manquer à certains moments du film? Tant de questions qui auraient pu remettre totalement en cause le film dans son entier. Et pourtant, force est de constater que le scénario ne pêche en rien par la mort de Ledger, au contraire, les trois scènes avec Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell sont les trois meilleures et se révèlent être de vraies belles trouvailles scénaristiques. Un coup de génie, même. Pourtant, le film est loin d'être parfait. C'est souvent assez mal fait, et ça fait souvent un peu brouillon. Les décors sont brinquebalents. En même temps, c'est ce qui fait une partie du charme du film. L'autre partie du charme du film, ce sont les belles performances d'une géniale bande d'acteurs, de Christopher Plummer à Lily Cole, en passant par Heath Ledger, et les trois "remplaçants", excellents. De même, le film tient sur un très bon scénario, qui nous emmène bien loin de la réalité, à la façon de Tim Burton, en plus bhasardeux... Le tout est cohérent, compréhensible, on s'attache follement à cette pléiade de personnages. On aimerait presque passer à travers le miroir.