AlloCiné
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Votre avis sur Machete ?
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Avant d'aller le voir, je m'attendais à un bon film d'action comme Rodriguez savait le faire, une version de desperado à la sauce grindhouse. A la vision du film, je peux dire que je suis assez déçu du résultat, c'est bâclé, ridicule les acteurs surtout du coté mexicain sont mauvais, et antipathiques. Dany Trejo n'a aucune présence dans la bande annonce on s'attend à un bête déchainé ici il est mou; Michelle Rodriguez joue toujours son rôle de fille qui en a, Jessica Alba est mauvaise comme dans tous ses rôles; les seuls à sortir du lot sont les méchant qui sont tous américains,mais ils sont tellement maltraités par le réalisateur qu'ils en deviennent sympathique.
Coté action le film arrive à assurer, donnant parfois de très bonnes scènes gores mais le fait de traiter les américains comme des racistes, corrompus, qui ne respectent rien m'a gâché le film dans sa totalité, il y aurai mieux valu donner du divertissement honnête que de jouer les che guevara de basse cour.
Coté action le film arrive à assurer, donnant parfois de très bonnes scènes gores mais le fait de traiter les américains comme des racistes, corrompus, qui ne respectent rien m'a gâché le film dans sa totalité, il y aurai mieux valu donner du divertissement honnête que de jouer les che guevara de basse cour.
MaCultureGeek
J'ai découvert Robert Rodriguez avec Sin City( se référer à ma critique si nécessaire ), un véritable chef-d'oeuvre artistique! Il m'était donc forcé de voir ce Machete, dont j'avais déja entendu beaucoup de bien. J'étais impatient de le voir et je dois bien avouer que je n'est pas été déçu! Tout ce qui a fait la renommé de Rodriguez est ici: la mise en scène étrange et nerveuse, le scénario et les dialogues décalés qui ne se prennent pas au sérieux, les effets de caméra offrant des effets uniques à ce long-métrage. L'ultra violence, ou le gore, comme vous voulez, sont toujours présents, bien entendu, et la fin est réjouissante d'ironie. Et quel casting! Il n'y a que des célébrités! On prend énormément de plaisir devant ce Machete, en attendant la suite avec une brûlante impatience...
NeoLain
En dessous de Planète terreur, mais tout de même, Robert Rodriguez s'éclate toujours autant à faire dans le burnesque et c'est que le commencement puisque se profile une saga pour Machete. Le héros porte le nom d'un long couteau à lame épaisse, sanglant, mais pas pour autant que cela pisse le sang à foison. En revanche, certains personnages stimule l'excitation comme celui jouer par Michelle Rodríguez, une révolutionnaire à la Che Guevara au féminin, un look bandant, et bien sur, je m'y attendais, je voulais la voir bien plus en action, faut se contenter du minimum. Le personnage de Lindsay Lohan est également très sympathique, qui deviendra une none rebelle. Voilà, ça explose, c'est punchy et parfois sexy. Dernier élément et pas des moindres, Steven Seagal est de la partie, et le gros malaise se trouve là, car le combat final entre lui et Machete est terriblement décevant.
Un film dans la lignée de la réalisation grindhouse "Planète Terreur", qui met ici en scène Machete, un mexicain au visage buriné. Robert Rodriguez, fidèle à lui-même, nous livre une oeuvre kitsch, trash, sanguinolente, à la violence exagérée, avec des scènes d'action délirantes et de l’humour absurde. Un film qui, à défaut de marquer, constitue une divertissante pastiche des séries Z des années 1970 !
Machete est un film inespéré et surtout inattendu. Qui aurait pu croire, en découvrant cette fausse bande annonce dans le diptyque dément de Rodriguez et Tarantino, Grindhouse, qu'un long-métrage sur le personnage de Machete verrait le jour ? Prenons simplement ce film pour ce qu'il est, un vrai plaisir coupable, violent et décadent, aux dialogues jubilatoires, qui nous ramène aux séries B américaines des années 70/80. Grand défouloir en perspective ! «Machete don’t text».
Film à voir rien que pour toutes ses guest-stars (De Niro , Danny Trejo , Jessica Alba et j'en passe ). Robert Rodriguez habitué à ce genre de film nous montre un Machete assez comique et sanguinolent à la Kill Bill. Bien sûr si vous regardez ce film pour le scénario se n'est même pas la peine !!
Tout commença trois ans plus tôt par une blague : en sortant leur double programme « Grindhouse » avec "Boulevard de la Mort" et "Planète Terrreur", Tarentino et Rodriguez décident d’insérer entre les deux films plusieurs fausses bandes-annonces réalisés par eux et leurs ami (Eli "Hostel" Roth, Edgar "Shaw of the Dead" Wright et Rob "La Maison des 1000 Morts" Zombie). Celui de Rodriguez, "Machete", a été le plus apprécié par les spectateurs et le succès fut tel que notre ami décida donc d’en faire un long métrage. Et voilà, trois ans plus tard, voilà Machete !!
Continuant sur l’hommage aux films « Grindhouse », ces films d’exploitation décomplexés très populaires dans les années 70-80, Rodriguez laisse tomber la réalisation « vieille pellicule dégueue » de son "Planète Terreur" pour se concentrer sur son histoire. "Machete" n’est ni plus ni moins qu’un film d’action hyper parodique rempli de gore et d’humour ainsi que d’une dimension politique inattendue qui parvient à l’encrer dans une certaine réalité actuelle (finalement, le scénario est bien plus malin que la « farce » pourrait le laisser croire). Tout le film n’est qu’un formidable maelström de clichés que l’on pouvait retrouver dans tout film d’exploitation : 01) de l’action à outrance avec des scènes démesurées au possible (la scène dans la voiture de police, le combat dans l’hôpital, le « cortège » de l’armée de Machete, la moto volante avec gatling). 02) Un héros badass qui crève jamais et aux répliques cultes (« Machete n’envoit pas de texto ! ») 03) des scènes sexy pour le plaisir des yeux (scène où Mayra Leal sort son portable de sa « cachette corporelle », celle de la piscine avec la mère et la fille. 04) des méchants vraiment pourris à la gueule patibulaire (Robert De Niro, Don Johnson, Steven Seagal et Jeff Fahey : tous parfaits dans leurs rôles d’ordures en tout genre). 05) Un casting de giga-bombes ultra-sex (Jessica Alba mama mia, Michelle Rodriguez en sorte de mariachi de "Desperado" en bien plus excitant et même Lindsay Lohan habillée en bonne sœur avec un Colt 44 Magnum dans les mains : un pur fantasme !!) 06) et bien entendu une violence exagérée où le gore est roi (dès la scène d’intro du film, c’est déjà un déluge de membres tranchées, de corps troués et de têtes décapitées…quand elle ne sont pas purement explosées !!) Tout ça aurait pu donner une bobine outrancièrement vulgaire, mais le ton décalé que lui donne Rodriguez fait de son film une œuvre monumentalement drôle (poussant même la déconnade jusqu’à nous dire en fin de générique que Machete reviendra dans deux autres films…quoique Rodriguez pourrait bien être capable de nous faire réellement une trilogie !!)).
Ne boudons pas notre plaisir car "Machete" est une grande comédie d'action grand-guignolesque réalisée par un fan de films d’exploitation pour les fans de films d’exploitation. Et viva Rodriguez !! Viva Machete !!!
Continuant sur l’hommage aux films « Grindhouse », ces films d’exploitation décomplexés très populaires dans les années 70-80, Rodriguez laisse tomber la réalisation « vieille pellicule dégueue » de son "Planète Terreur" pour se concentrer sur son histoire. "Machete" n’est ni plus ni moins qu’un film d’action hyper parodique rempli de gore et d’humour ainsi que d’une dimension politique inattendue qui parvient à l’encrer dans une certaine réalité actuelle (finalement, le scénario est bien plus malin que la « farce » pourrait le laisser croire). Tout le film n’est qu’un formidable maelström de clichés que l’on pouvait retrouver dans tout film d’exploitation : 01) de l’action à outrance avec des scènes démesurées au possible (la scène dans la voiture de police, le combat dans l’hôpital, le « cortège » de l’armée de Machete, la moto volante avec gatling). 02) Un héros badass qui crève jamais et aux répliques cultes (« Machete n’envoit pas de texto ! ») 03) des scènes sexy pour le plaisir des yeux (scène où Mayra Leal sort son portable de sa « cachette corporelle », celle de la piscine avec la mère et la fille. 04) des méchants vraiment pourris à la gueule patibulaire (Robert De Niro, Don Johnson, Steven Seagal et Jeff Fahey : tous parfaits dans leurs rôles d’ordures en tout genre). 05) Un casting de giga-bombes ultra-sex (Jessica Alba mama mia, Michelle Rodriguez en sorte de mariachi de "Desperado" en bien plus excitant et même Lindsay Lohan habillée en bonne sœur avec un Colt 44 Magnum dans les mains : un pur fantasme !!) 06) et bien entendu une violence exagérée où le gore est roi (dès la scène d’intro du film, c’est déjà un déluge de membres tranchées, de corps troués et de têtes décapitées…quand elle ne sont pas purement explosées !!) Tout ça aurait pu donner une bobine outrancièrement vulgaire, mais le ton décalé que lui donne Rodriguez fait de son film une œuvre monumentalement drôle (poussant même la déconnade jusqu’à nous dire en fin de générique que Machete reviendra dans deux autres films…quoique Rodriguez pourrait bien être capable de nous faire réellement une trilogie !!)).
Ne boudons pas notre plaisir car "Machete" est une grande comédie d'action grand-guignolesque réalisée par un fan de films d’exploitation pour les fans de films d’exploitation. Et viva Rodriguez !! Viva Machete !!!
Au départ, ce n’était qu’une bande annonce…Un délire entre Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, qu’ils avaient inséré dans le diptyque Grindhouse. Un pastiche de série Z mettant en scène Machete, un mexicain au visage buriné (la gueule unique de Dany Trejo) en quête de vengeance. Quelques années, plus tard, ce petit clin d’œil au cinéma de genre et au Mexique est devenu un « vrai » film. Machete a été un agent des stups mexicains, trahi par sa hiérarchie et laissé pour mort par le parrain local, qui assassine sa femme et sa fille au passage (oui, oui, c’est comme ça qu’on fait au Mexique, si on est un parrain de la drogue qui se respecte). 3 ans plus tard, c’est en tant que travailleur immigré sans papier qu’un inconnu étrange lui propose d’assassiner un sénateur du Texas. Mais rien ne se passe comme prévu..
Robert Rodriguez est incorrigible. Pour lui, le cinéma n’est pas un art, c’est surtout une blague. Et donc il ne cherche pas à faire du grand cinéma, il préfère rester à son niveau. Il n’est pas Tarantino et n’a peut-être jamais voulu l’être. Il fait son petit business, c’est tout.
Petit business qui consiste à dérouler une série B qui tend joyeusement vers la série Z. Flingages, éviscérations, décapitations, tranchage de carotides : le film se base concentre surtout sur l’action gore comme fil rouge, en s’appuyant de temps en temps sur un scénario bien convenu et sans grandes surprises : un crime originel puis une série de vengeances avec pour but ultime de couper en morceau l’ultimate bad guy. Avec un peu d’inventivité, mais sans marquer non plus l’Histoire, le réalisateur fait donc preuve de son habituelle aisance pour nous passer les plats, avec toujours beaucoup d’humour, sans oublier ses propres références, l’Eglise en premier lieu (une fausse bonne sœur qui manie la mitrailleuse et un prêtre qui fait un carnage dans son église). C’est drôle, énergique, bien rythmé. Si on aime les séries B (et le Mexique), on en a pour son argent.
Ce bonhommisme et cette ambition limitée se retrouvent d’ailleurs jusqu’au casting et aux personnages. Les poids lourds convoqués (De Niro, Alba mais aussi Lindsay Lohan) ne font pas d’étincelles et semblent presque gênés de se trouver là alors que Michele Rodriguez, Don Johnson, Jeff Fahey et Steven Seagal, habitués des séries B, sont vraiment meilleurs, plus à leur aise dans la démesure, le délire et le second degré que nécessitent une telle entreprise. Et tant pis si Steven Seagal ressemble à tout sauf à un parrain mexicain…
Néanmoins, et c’est une première, Rodriguez pose une toile de fond presque politique derrière le gros délire. Le film parle aussi des immigrants mexicains avec une tendresse et une empathie qui fait plaisir à voir. C’est presque un hymne aux jardiniers, mécaniciens et autres cueilleurs qui peuplent le Texas et qui travaillent dur pour gagner leur droit de rester dans ce pays. Source de gags, mais aussi de scènes très dures, la situation des immigrés prend de plus en plus d’importance à mesure que le film avance, pour culminer jusqu’à un règlement de comptes mémorable. Et au final, voir une bande de jardiniers armés de râteaux et de machettes botter le cul dans les grandes largeurs d’une bande de red-necks à moitié fascistes est quand même un vrai bonheur…
http://dh84.over-blog.com/
Robert Rodriguez est incorrigible. Pour lui, le cinéma n’est pas un art, c’est surtout une blague. Et donc il ne cherche pas à faire du grand cinéma, il préfère rester à son niveau. Il n’est pas Tarantino et n’a peut-être jamais voulu l’être. Il fait son petit business, c’est tout.
Petit business qui consiste à dérouler une série B qui tend joyeusement vers la série Z. Flingages, éviscérations, décapitations, tranchage de carotides : le film se base concentre surtout sur l’action gore comme fil rouge, en s’appuyant de temps en temps sur un scénario bien convenu et sans grandes surprises : un crime originel puis une série de vengeances avec pour but ultime de couper en morceau l’ultimate bad guy. Avec un peu d’inventivité, mais sans marquer non plus l’Histoire, le réalisateur fait donc preuve de son habituelle aisance pour nous passer les plats, avec toujours beaucoup d’humour, sans oublier ses propres références, l’Eglise en premier lieu (une fausse bonne sœur qui manie la mitrailleuse et un prêtre qui fait un carnage dans son église). C’est drôle, énergique, bien rythmé. Si on aime les séries B (et le Mexique), on en a pour son argent.
Ce bonhommisme et cette ambition limitée se retrouvent d’ailleurs jusqu’au casting et aux personnages. Les poids lourds convoqués (De Niro, Alba mais aussi Lindsay Lohan) ne font pas d’étincelles et semblent presque gênés de se trouver là alors que Michele Rodriguez, Don Johnson, Jeff Fahey et Steven Seagal, habitués des séries B, sont vraiment meilleurs, plus à leur aise dans la démesure, le délire et le second degré que nécessitent une telle entreprise. Et tant pis si Steven Seagal ressemble à tout sauf à un parrain mexicain…
Néanmoins, et c’est une première, Rodriguez pose une toile de fond presque politique derrière le gros délire. Le film parle aussi des immigrants mexicains avec une tendresse et une empathie qui fait plaisir à voir. C’est presque un hymne aux jardiniers, mécaniciens et autres cueilleurs qui peuplent le Texas et qui travaillent dur pour gagner leur droit de rester dans ce pays. Source de gags, mais aussi de scènes très dures, la situation des immigrés prend de plus en plus d’importance à mesure que le film avance, pour culminer jusqu’à un règlement de comptes mémorable. Et au final, voir une bande de jardiniers armés de râteaux et de machettes botter le cul dans les grandes largeurs d’une bande de red-necks à moitié fascistes est quand même un vrai bonheur…
http://dh84.over-blog.com/
Probablement le meilleur film de l'année. JUSTE PARFAIT.
Machete : Ou le meilleur film de Robert Rodriguez (avec Sin City mais la c’est carrément son style car c’est lui qui a écrit le film…). Ce film est juste énorme et jouissif à souhait : il prend vraiment aux trips. Voila le film ou tout le talent et le style de Robert Rodriguez est déployer. Et dire que l’idée d’où vient ce film est a la base je crois, une simple bande annonce délire qui passé avant le film Planète terreur ^^. Et bien moi je suis ravi que cette bande annonce soit devenu un vrai film car il y est vraiment énorme ce film. Tout y est pour passé un savoureux moment : de l’action explosif, bien gore, poussé à l’extrême, bien délirant et stylé (l’intro, l’hôpital, la scène dans l’église : juste mémorable et culte avec la musique qui est pas sans rappelé Hitman Blood Money ^^, et le final : c’est le bouquette, la cerise sur la gâteau). Enfin voila, coté action : ça déchire grave et le coté bien sanglant, bien gore avec les têtes qui vole et tout : c’est juste jouissif a regarder. Mais aussi très marrant car c’est bien gros tout ça, bien parodique : dur pur Robert Rodriguez. D’ailleurs, coté réalisation, c’est juste excellent : très efficace, très vintage, avec son style, Robert Rodriguez fait vraiment des merveilles. Et le scénario est vraiment sympa : dans le ton du délire de ce type de film. Avec une ambiance mexicain comme on les aime, de l’action, des machettes ^^, de l’humour, du sex… Enfin, cocktail très réussit qui marche parfaitement. Avec des personnages tout plus charismatique et génial à suivre les uns que les autres. Je trouve le personnage de Machete vraiment énorme. Et superbement bien interprété par le charismatique Danny Trejo qui a vraiment la gueule de l’emploi, c’est le rôle taillé sur mesure pour lui : et quel sacré charisme il a. Et puis parlons du casting en or : Robert De Niro, Jessica Alba, Michelle Rodriguez, Steven Seagal ainsi que Cheech Marin toujours présent a l’appelle… Enfin voila, casting trois étoiles ou les acteurs sont vraiment très convaincant et parfaitement dans le délire du film. Et pour finir, la Bo colle parfaitement au stylé et elle est juste excellent : surtout dans la scène de l’église. Voila, un film d’action délirant pur et dur et surtout jouissif. On prend vraiment son pied en regardant ce film. Un excellent divertissement comme Tarantino adorerait ^^. En tout cas, moi j’ai adoré ce film qui est un énorme coup de cœur. Je vous le recommande fortement aux fans du genre ou aux amateurs de film d’action qui ce distingue des autres. Et vivement Mechete kill et Machete kill again ^^ !!!
gimliamideselfes
Ça fait quelques temps déjà que le cinéma de genre a un problème. Il n'arrive pas à se renouveler, l'ère post matrix du numérique à gogo est finie avec son lot de bouses qu'il a engendré. Donc depuis une demi dizaine d'années on se tape un revival des années 70-80… En même temps McT ne peut plus tourner (ou alors il se fait charcuter ses films), John Woo depuis Volte/Face ne fait plus grand chose de bien (à part les trois royaumes, mais c'est tourné en Chine), Schwarzy est devenu politicien, Bruce Willis est cantonné à des mauvais films, Seagal enchaîne les direct to dvd, Carpenter qui ne tourne plus trop… et j'en passe.
On a donc des remakes plus ou moins réussi (plus moins que plus d'ailleurs), mais le tout est passé à la sauce hollywoodienne, édulcoré le plus souvent. Reste peut-être juste Aja qui arrive avec sa Colline a des yeux à faire quelque chose d'excellent… On assiste aussi au retour de Stallone avec son rocky balboa, John Rambo et the expendables. Le diptique Grindhouse, fait bien sûr parti de cette vague de revival, mais Tarantino avait il me semble une sincérité dans sa démarche… Alors j'avais aimé Planet Terror… Mais maintenant j'ai peur, peur de le revoir car si c'est comme Machete c'est fondamentalement mauvais.
Rodriguez ne pense pas du tout ce qu'il fait. Il a le même problème à la base que Stallone dans the Expendables, on ne peut pas faire un film comme dans les années 80, c'est pas possible, pour une raison simple on y est plus dans les années 80. On est en 2010, et faire un film de genre à la sauce années 80 nécessite le statu de metafilm et de procurer une réflexion sur ce genre. Sinon autant mater Die Hard ça sera de toute façon meilleur.
Alors Rodroguez s'attaque à un genre bien particulier du cinéma de genre : la série B. Productions fauchées pleines d'idées et jouissives (dans la théorie), sauf qu'il ne suffit pas d'avoir une image crade pour faire de la série B. Rodriguez a dû bénéficier d'un sacré budget pour son film. Du coup c'est plus une série B… C'est limite un blockbuster, du coup, et bien il ne fait déjà plus un film comme dans les années 80.
Bon on prend Trejo (cousin du réal) qui a une gueule plus qu'un visage et on reprend une fausse bande annonce, qui était plutôt jouissive. Du coup comment faire un film jouissif ?
Déjà il faut faire de la mise en scène. Ce que je ne fait jamais Rodriguez. Alors il y a du sang, un peu de sexe (et encore très soft), mais jamais ça n'arrive à être fun. Il faut pas juste poser sa caméra et dire action et foutre du sang et Lohan à poil pour que ça fun… Il faut qu'on ait envie de plus, toujours plus de sexe, sang, que ça provoque une jouissance ultime pour le spectateur. Il manque quelque chose de fondamental… C'est pas le casting impressionnant pour un film si mauvais qui va faire remonter le niveau du film, Seagal est atroce, Alba Lohan et Rodriguez (Michelle cette fois, d'ailleurs son physique est nettement plus agréable que dans Lost) servent juste de porte poitrine, DeNiro sert à rien, en fait tout est raté. Certaines phrases conçues pour devenir cultes sont justes ridicules…
Bref à éviter… Même si tous les geek voudront le voir quand même (pour consulter l'étendue des dégâts).
On a donc des remakes plus ou moins réussi (plus moins que plus d'ailleurs), mais le tout est passé à la sauce hollywoodienne, édulcoré le plus souvent. Reste peut-être juste Aja qui arrive avec sa Colline a des yeux à faire quelque chose d'excellent… On assiste aussi au retour de Stallone avec son rocky balboa, John Rambo et the expendables. Le diptique Grindhouse, fait bien sûr parti de cette vague de revival, mais Tarantino avait il me semble une sincérité dans sa démarche… Alors j'avais aimé Planet Terror… Mais maintenant j'ai peur, peur de le revoir car si c'est comme Machete c'est fondamentalement mauvais.
Rodriguez ne pense pas du tout ce qu'il fait. Il a le même problème à la base que Stallone dans the Expendables, on ne peut pas faire un film comme dans les années 80, c'est pas possible, pour une raison simple on y est plus dans les années 80. On est en 2010, et faire un film de genre à la sauce années 80 nécessite le statu de metafilm et de procurer une réflexion sur ce genre. Sinon autant mater Die Hard ça sera de toute façon meilleur.
Alors Rodroguez s'attaque à un genre bien particulier du cinéma de genre : la série B. Productions fauchées pleines d'idées et jouissives (dans la théorie), sauf qu'il ne suffit pas d'avoir une image crade pour faire de la série B. Rodriguez a dû bénéficier d'un sacré budget pour son film. Du coup c'est plus une série B… C'est limite un blockbuster, du coup, et bien il ne fait déjà plus un film comme dans les années 80.
Bon on prend Trejo (cousin du réal) qui a une gueule plus qu'un visage et on reprend une fausse bande annonce, qui était plutôt jouissive. Du coup comment faire un film jouissif ?
Déjà il faut faire de la mise en scène. Ce que je ne fait jamais Rodriguez. Alors il y a du sang, un peu de sexe (et encore très soft), mais jamais ça n'arrive à être fun. Il faut pas juste poser sa caméra et dire action et foutre du sang et Lohan à poil pour que ça fun… Il faut qu'on ait envie de plus, toujours plus de sexe, sang, que ça provoque une jouissance ultime pour le spectateur. Il manque quelque chose de fondamental… C'est pas le casting impressionnant pour un film si mauvais qui va faire remonter le niveau du film, Seagal est atroce, Alba Lohan et Rodriguez (Michelle cette fois, d'ailleurs son physique est nettement plus agréable que dans Lost) servent juste de porte poitrine, DeNiro sert à rien, en fait tout est raté. Certaines phrases conçues pour devenir cultes sont justes ridicules…
Bref à éviter… Même si tous les geek voudront le voir quand même (pour consulter l'étendue des dégâts).
vidalger
Au début, la parodie donne un ton, allez, disons humoristique à ces sanglantes bagarres à la machette, à la mitrailleuse, au fusil à pompe et j'en passe..Assez vite, on se lasse du jeu plus que limité du héros qui roule ses gros muscles de camionneur tatoué, on ne croit pas une seconde que les plus belles filles du Texas lui tombent dans les bras comme des mouches, on finit par s'embrouiller dans un scénario à 2 balles où De Niro s'est perdu pour une téquila bien frappée sans doute. Vite vu, vite oublié. Pas vraiment du cinéma et je ne veux pas qu'on compare ce feuilleton à du Tarantino ou je me fache!
Ce film, qui ressemble a un film de série B, est un film de dingue qui commence très fort dès les 1ères minutes ! Drôle et violent à la fois, ce film d'action est un vrai plaisir !!
"Machete" est un long métrage dont la naissance est tiré directement d’une fausse bande annonce diffusée dans le projet Grindhouse de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez juste avant le film "Planète Terreur".
Le film raconte l’histoire d’un tueur mexicain (ex agent fédéral) pris au piège dans une guerre entre immigrants hispaniques et politiciens corrompus. Comme à son habitude Robert Rodriguez nous offre un long métrage complètement décomplexé qui est une forme d’hommage aux films d’exploitations. Le coté décalé de la bande annonce est respectée et le film est un véritable défouloir rempli de séquences jubilatoires. Cette farce burlesque n'aurait jamais été aussi efficace si toutes les stars présentes à l'affiche ne s'étaient pas également prises au jeu. Les acteurs et actrices ont tous sans exception laissé de côté le sérieux et leurs ambitions de carrière pour embrasser le côté décalé, kitch et immature du film.
Danny Trejo est tout simplement impérial dans son rôle de machine à tuer impassible. Les têtes tombent, les balles pleuvent, les filles se pâment, Machete ne bronche pas (et ne fait pas de textos d'ailleurs). Les rares répliques suffisent amplement à poser les émotions et ambitions du personnage, dont la plupart passent par un simple regard d'une dureté diamantaire et qui nous donne le sentiment qu'un poids lourd lancé comme une fusée va nous percuter. El Padre, son frère incarné par Cheech Marin, est un des personnages les plus réussis du film. Véritable danseur de balai lorsqu'il s'arme de ses deux shotguns, il nous offre une des scènes marquante du film, un massacre au gros plomb dans une église emplie d'un Ave Maria. A pleurer.
Que dire alors d'un DeNiro totalement décomplexé et détendu dans son rôle de sénateur texan dont il adopte avec une facilité déconcertante l'accent, la démarche et la propension à confondre les mexicains et les cerfs lors de ses parties de chasses. Mention spéciale également pour Steven Seagal, qui s'adonne à l'autodérision la plus totale par des scènes de maniement de katana à mourir de rire. Il est tout simplement bluffant dans son rôle de mafieux mexicain.
Bien qu’il soit nettement moins réussi que "Planète Terreur", "Machete" est un très bon divertissement où ça explose dans tous les sens, ce n’est pas parfaitement maîtrisé, mais bon dieu que c’est bon !
Le film raconte l’histoire d’un tueur mexicain (ex agent fédéral) pris au piège dans une guerre entre immigrants hispaniques et politiciens corrompus. Comme à son habitude Robert Rodriguez nous offre un long métrage complètement décomplexé qui est une forme d’hommage aux films d’exploitations. Le coté décalé de la bande annonce est respectée et le film est un véritable défouloir rempli de séquences jubilatoires. Cette farce burlesque n'aurait jamais été aussi efficace si toutes les stars présentes à l'affiche ne s'étaient pas également prises au jeu. Les acteurs et actrices ont tous sans exception laissé de côté le sérieux et leurs ambitions de carrière pour embrasser le côté décalé, kitch et immature du film.
Danny Trejo est tout simplement impérial dans son rôle de machine à tuer impassible. Les têtes tombent, les balles pleuvent, les filles se pâment, Machete ne bronche pas (et ne fait pas de textos d'ailleurs). Les rares répliques suffisent amplement à poser les émotions et ambitions du personnage, dont la plupart passent par un simple regard d'une dureté diamantaire et qui nous donne le sentiment qu'un poids lourd lancé comme une fusée va nous percuter. El Padre, son frère incarné par Cheech Marin, est un des personnages les plus réussis du film. Véritable danseur de balai lorsqu'il s'arme de ses deux shotguns, il nous offre une des scènes marquante du film, un massacre au gros plomb dans une église emplie d'un Ave Maria. A pleurer.
Que dire alors d'un DeNiro totalement décomplexé et détendu dans son rôle de sénateur texan dont il adopte avec une facilité déconcertante l'accent, la démarche et la propension à confondre les mexicains et les cerfs lors de ses parties de chasses. Mention spéciale également pour Steven Seagal, qui s'adonne à l'autodérision la plus totale par des scènes de maniement de katana à mourir de rire. Il est tout simplement bluffant dans son rôle de mafieux mexicain.
Bien qu’il soit nettement moins réussi que "Planète Terreur", "Machete" est un très bon divertissement où ça explose dans tous les sens, ce n’est pas parfaitement maîtrisé, mais bon dieu que c’est bon !
Yannickcinéphile
Machete Kills n’était pas une réussite, mais le premier du diptyque de Rodriguez était indéniablement de qualité, bien qu’un cran en dessous de Planet Terror. Au casting on trouve un excellent Danny Trejo, qui hérite pour une des rares fois du rôle principal, qu’il endosse avec vigueur. Charismatique, doté d’une vraie gueule il faut le dire, il réussit à la fois à surjouer à mort le mexicanos badass, tout en arrivant à apporter un peu de relief à son rôle, voire un peu de profondeur. Il est à la fois second degré, et pourtant assez sérieux pour ne pas juste offrir une parodie superficielle. Autour de lui un lot d’acteurs importants, dont des récurrents de Rodriguez (comme Jeff Fahey, très bon d’ailleurs), et quelques surprises bienvenues. Ainsi Robert de Niro cabotine comme un petit fou en méchant politicien, et Seagal, même s’il n’en fait pas lourd est amusant en méchant lui aussi, s’auto-parodiant à la fin. Niveau féminin il y a un bel ensemble aussi. Néanmoins les actrices surprennent moins avec des rôles qui pour certains leur colle à la peau (comme pour Rodriguez).
Le scénario mise tout sur l’action, les rebondissements improbables, les séquences gores, mais il y a aussi de l’humour, et un rythme très costaud, avec, en toile de fond, un propos plus sérieux sur l’immigration entre autre. Bon alors il ne faut pas se leurrer Rodriguez y va avec de gros sabots, et son film n’a rien de subtil, mais il faut avouer que Machete est divertissant, et il ne se prend pas du tout au sérieux. De surcroit l’ensemble est clairement plus maitrisé que le deuxième film, totalement foutraque. Là il y a quand même une histoire, une gradation, et l’ensemble se rapproche d’un Desperado plus musclé.
Visuellement le film souffre c’est certain de son budget un peu court pour ses ambitions, et cela se voit à l’occasion de quelques effets visuels, des explosions numériques. Mais c’est aussi voulu par Rodriguez, qui, par le travail de la photographie, par sa mise en scène grandiloquente, cherche clairement à retrouver l’esprit grindhouse. Le film partage plein de points communs sur la forme avec Planet Terror. Les décors eux aussi sont un peu limites, mais enfin il n’y a rien de bien méchant non plus. Les effets horrifiques sont aussi pour certains fait au numérique, et c’est vrai que l’impact n’est pas toujours heureux. Là il aurait peut-être mieux valu rester sur des effets à l’ancienne. Musicalement c’est bon, mais pas autant que Planet Terror ou Desperado pour rester dans des films de Rodriguez.
Finalement Machete est quand même un bon film de Rodriguez, même si ce n’est pas son meilleur. Autant le deuxième par en cacahuète, comme la plupart des suites qu’à réaliser Rodriguez à ses films, autant ce premier est un divertissement sympathique et sans prétention qui ravira les amateurs de films déviants. Car il faut bien quand même avouer que Machete n’a rien de politiquement correct. 4.
Le scénario mise tout sur l’action, les rebondissements improbables, les séquences gores, mais il y a aussi de l’humour, et un rythme très costaud, avec, en toile de fond, un propos plus sérieux sur l’immigration entre autre. Bon alors il ne faut pas se leurrer Rodriguez y va avec de gros sabots, et son film n’a rien de subtil, mais il faut avouer que Machete est divertissant, et il ne se prend pas du tout au sérieux. De surcroit l’ensemble est clairement plus maitrisé que le deuxième film, totalement foutraque. Là il y a quand même une histoire, une gradation, et l’ensemble se rapproche d’un Desperado plus musclé.
Visuellement le film souffre c’est certain de son budget un peu court pour ses ambitions, et cela se voit à l’occasion de quelques effets visuels, des explosions numériques. Mais c’est aussi voulu par Rodriguez, qui, par le travail de la photographie, par sa mise en scène grandiloquente, cherche clairement à retrouver l’esprit grindhouse. Le film partage plein de points communs sur la forme avec Planet Terror. Les décors eux aussi sont un peu limites, mais enfin il n’y a rien de bien méchant non plus. Les effets horrifiques sont aussi pour certains fait au numérique, et c’est vrai que l’impact n’est pas toujours heureux. Là il aurait peut-être mieux valu rester sur des effets à l’ancienne. Musicalement c’est bon, mais pas autant que Planet Terror ou Desperado pour rester dans des films de Rodriguez.
Finalement Machete est quand même un bon film de Rodriguez, même si ce n’est pas son meilleur. Autant le deuxième par en cacahuète, comme la plupart des suites qu’à réaliser Rodriguez à ses films, autant ce premier est un divertissement sympathique et sans prétention qui ravira les amateurs de films déviants. Car il faut bien quand même avouer que Machete n’a rien de politiquement correct. 4.
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