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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 décembre 2010
Excellent. Cela faisait longtemps que je n'avait pas rit autant. Et oui je dit bien rire car bien sûr c'est un film d'action gore à la Rodriguez mais le second degré y est plus que prépondérant et de nombreuses répliques/scènes resteront gravées. Une très bonne pioche de ce que l'on peut considérer comme le troisième volet de Grindhouse.
Parmi les nombreux films d’action américains produits chaque année qui se ressemblent tous plus ou moins et qui sont, bien souvent, de piètre qualité, cela fait plaisir de tomber de temps en temps sur un divertissement de qualité, comme ce "Machete", qui allie formidablement action et humour pour un grand moment de détente.
Un casting attirant mais un scénario inexistant, pensez à mettre votre premier degré de côté afin d' apprécier le contenu. Le manque de scénario se fait cruellement ressentir mais le film tente de se rattraper par les scènes d' action gores, drôles et décalées, qui sont l' atout principal de se film qui font de lui, le nanar du 21ème siècle.
L'action outrancière est prédominante et ce film volontairement "nanar" atteint son but : distraire. Le problème est que les ambitions en sont par conséquent très réduites même si un message politique sans finesse sert de trame générale.
Film d'action tiré d'une fausse bande annonce à la base, "Machete" réunit un bon casting avec Danny Trejo dans le rôle principal et Steven Seagal dans le rôle du grand méchant (Ce dernier a d'ailleurs pris un sacré coup de vieux et ne sait toujours pas jouer l'émotion). Humour noir, filles dénudées, action avec beaucoup d'effets surréalistes et bourrins, on nage dans l'environnement dans tacos. Pas un grand film, mais suffisamment bien.
Un bon film d'Action, orchestré de main de maître par le spécialiste du genre qu'est Robert Rodriguez. Avec un final en apothéose et de belles pointes d'humour, ce film ultra violent nous offre un casting quatre étoiles avec un Danny Trejo impérial, et de grosses pointures comme Robert De Niro en sénateur plutôt ultra, ou l'impressionnant Steven Seagal.
Une réussite pour ce surprenant opus de Roberto Rodriguez, toujours magistral à la réalisation, des mouvements de caméra virevoltant, un montage très serré, une utilisation du clip , comme outil d'accélération. Dans la lignée du "Desperado", c'est encore un anti héros qui n'hésite pas à tuer pour faire sa place .On est parfois à la limite du gore, mais avec humour, Beaucoup de stars qui viennent faire une participation ,bien sympathique comme un clin d'oeil à Tarentino. Un beau spectacle.
Nouveau pari complètement fou pour le réalisateur mexicain Robert Rodriguez qui a offert un film complet à une des fausses bandes-annonces réalisées spécialement pour le diptyque Grindhouse ("Boulevard de la Mort" et "Planète Terreur") et qui avait marqué les esprits avec son ton irrévérencieux et délicieusement cabotin. Mais là où Rodriguez et son compère Tarantino avait partiellement échoué, le mexicain déjanté accomplit un petit exploit avec ce "Machete", véritable plaisir coupable pour amateur de cinéma bis, qui épate par son travail de mise en scène (le grain de l’image est une merveille) et son casting jouissif. Qui aurait pu imaginer que Danny Trejo (qui reprend le rôle de sa vie) et sa gueule improbable pourrait porter un film sur ses épaules ? Qui aurait cru qu’il été possible de réunir dans un même film Michelle Rodriguez, Jessica Alba, Lindsay Lohan mais aussi l’hallucinant Steven Seagal (qui ne se contente pas d’un cameo), le revenant Don Johnson et le légendaire Robert De Niro le tout entouré des fidèles du réalisateur que sont Cheech Marin, Jeff Fayey et Tom Savini ? Un fantasme rendu possible grâce à Robert Rodriguez et son studio Troublemaker qui n’en finit plus de ravir les fans. On pourra là encore reprocher au film son caractère hybride, les téléphones portables et autres ordinateurs n’ayant pas forcément leur place dans un film marqué années 70. Mais, l’intrigue bien plus riche et aboutie de ce "Machete", qui surfe avec délectation sur tous les poncifs du genre (le héros est tout puissant, le méchant a toué sa famille sous ses yeux, les politiciens et les flics sont tous pourris…) et s’offre des séquences complètement démentes (le portable planqué dans un vagin, le passage d’un étage à un autre accroché à des intestins fraichement arrachés…), permet de faire accepter ce défaut sans problème. Idem pour le rythme, qui n’était pas la qualité première du diptyque Grindhouse, et l’excellente BO muy latino. Seul reproche : le traitement très 1er degré (et pas forcément très objectif) avec lequel le réalisateur traite des clandestins mexicains. C’est le seul point noir d’un film qui brille par son ton outrageusement fun. Définitivement inclassable !