AlloCiné
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Votre avis sur The Brave ?
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Rare sont les fois où les films sont mieux que les livres ! Certes avec Johnny Depp ça aide un peu...Un film avec des séquences assez longues, parfois lentes, presque vides qui pourraient être ennuyeuses mais qui au contraire, permettent de poser l'intrigue et qui suggèrent bien le quotidien de cette communauté, le rythme du film nous rappelle la valeur du temps, ce qui se fait de plus en plus rare. Dans ce monde où tout va toujours trop vite, où on a le réflexe de synthétiser même dans les films pour qu'il se passe un maximum de chose en un minimum de temps, cette lenteur fait du bien !
Magnifique rôle qui lui colle bien, histoire captivante, une réflexion sur le sens de la vie, sa valeur et ce que l'homme est capable de faire par amour. Un film dur, qui a la justesse de ne pas en montrer trop mais d'en sous entendre beaucoup !
Dommage que ce film n'ait pas été reconnu à sa juste valeur, pour ma part, c'est un de ses meilleurs films.
Magnifique rôle qui lui colle bien, histoire captivante, une réflexion sur le sens de la vie, sa valeur et ce que l'homme est capable de faire par amour. Un film dur, qui a la justesse de ne pas en montrer trop mais d'en sous entendre beaucoup !
Dommage que ce film n'ait pas été reconnu à sa juste valeur, pour ma part, c'est un de ses meilleurs films.
L'histoire d'un homme qui conclut un pacte avec le Diable pour sauver sortir sa famille de la misère. Beaucoup de plans figés, une accumulation de temps morts, peu de dialogues, un scénario extrêmement pauvre, comme le film.
The brave (1997)est un drame saisissant et perspicace qu'il faudra absolument voir !!
soniadidierkmurgia
En 1997 quand il réalise son seul et unique film, Johnny Depp sort tout juste de sa période que l'on peut qualifier de "personnages lunaires" entamée avec "Edward aux mains d'argent" de Tim Burton, poursuivie avec "Arizona Dream" d'Emil Kusturica, "Benny and Joon" de Jeremy Chechick ou encore "Ed Wood" du même Burton. Son envie de réalisation s'inscrit tout naturellement dans le droit fil de cette suite de films qui ont imprimé de façon durable dans l'esprit des spectateurs et réalisateurs l'image d'éternel adolescent dont Depp ne s'est jamais complètement départi depuis lors. Le roman qu'il adapte ici se situe dans la communauté indienne. On ne doit pasc s'étonner dès lors qu'il ait réussi à sortir Marlon Brando de sa retraite quand on sait l'attachement de l'acteur à la cause indienne.
A travers le parcours de Raphaël et malgré le partage de son univers poétique auquel Depp invite le spectateur , c'est le sort réservé aux premiers habitant de l'Amérique qui est clairement dénoncé. Chassé de ses terres au XIXème siècle puis rejeté dans les bidonvilles à la lisière des mégalopoles, le peuple indien qui a perdu une part de son identité n'a même pas accès au progrès bâti sur son génocide. L'horizon étant bouché pour lui et sa famille , Raphaël fait don de sa personne en participant à un snuff movie pour émoustiller les sens d'une clientèle repue de la société de consommation. Triste constat que cette Amérique des colons qui se délite et ne trouve pas mieux que de sacrifier une seconde fois le peuple originel de ce vaste continent paradisiaque qu'était l'Amérique de Christophe Colomb. Le film qui ne cherche pas le spectaculaire se termine simplement sur l'image terrible de Depp dans l'ascenceur qui le mène à ses bourreaux. Dur et magnifiquement poétique, le tout nimbé de la musique envoûtante d'Iggy Pop qui apparaît dans le film au détour d'un plan. Un joli essai qui aurait mérité que Depp creuse davantage un sillon qui semblait fertile.
A travers le parcours de Raphaël et malgré le partage de son univers poétique auquel Depp invite le spectateur , c'est le sort réservé aux premiers habitant de l'Amérique qui est clairement dénoncé. Chassé de ses terres au XIXème siècle puis rejeté dans les bidonvilles à la lisière des mégalopoles, le peuple indien qui a perdu une part de son identité n'a même pas accès au progrès bâti sur son génocide. L'horizon étant bouché pour lui et sa famille , Raphaël fait don de sa personne en participant à un snuff movie pour émoustiller les sens d'une clientèle repue de la société de consommation. Triste constat que cette Amérique des colons qui se délite et ne trouve pas mieux que de sacrifier une seconde fois le peuple originel de ce vaste continent paradisiaque qu'était l'Amérique de Christophe Colomb. Le film qui ne cherche pas le spectaculaire se termine simplement sur l'image terrible de Depp dans l'ascenceur qui le mène à ses bourreaux. Dur et magnifiquement poétique, le tout nimbé de la musique envoûtante d'Iggy Pop qui apparaît dans le film au détour d'un plan. Un joli essai qui aurait mérité que Depp creuse davantage un sillon qui semblait fertile.
Caine78
Pour son premier film derrière la caméra, Johnny Depp n'a pas fait dans la facilité et cela force le respect. Il faut même dire que son film a de la "gueule" : ambiance lourde (trop?), décors pesants (?), photo tournant parfois au jaunatre, l'ensemble ne manque pas de personnalité et se révèle d'une profonde singularité. Et on ne s'ennuie en définitive pas tant que cela, l'ensemble virant parfois presque au mystique. Hélas, Depp a en définitive presque oublié le plus important : nous raconter une histoire. Car bien que l'on ressente toute la meilleure volonté du monde dans son travail, l'ensemble se révèle parfois étonnament vide, simplement compensé par des scènes de famille ou par la solitude manifeste du héros. On est d'ailleurs sensible à cet aspect de bidonville, loin des paillettes et de l'argent coulant à tout va, mais il est vrai que malgré toutes ces qualités, on a tout de même tendance à rester quelque peu hermétique à l'ensemble, d'autant plus que cela manque tout de même réellement d'émotion. Cela dit, ce semi-échec n'a vraiment rien de déshonorant, tant Depp évite qui plus est la complaisance et le sordide de son sujet, et ce qui plus avec parfois un réel talent, aidé qui plus est avec une scène d'anthologie ou l'on peut admirer un Marlon Brando ici assez génial. Honnête.
L'idée était louable , mais au final , the brave s'apparente à un film mal joué , mal filmé et pour tout dire mauvais. Depp est bien meilleur acteur que réalisateur , heureusement d'ailleurs !
Santu2b
Sorti en 1997, "The Brave" est le premier long-métrage réalisé par Johnny Depp, qui se fit littéralement étriller par la critique. Il faut dire que l'acteur avait pourtant soigné sa distribution. Outre la présence d'Iggy Pop à la musique, l'acteur dirige surtout son père spirituel Marlon Brando le temps d'une tirade sur le sens de la vie en début de film. Par le biais de son sujet cinématographique, son auteur entendait traiter la cause indienne à laquelle la présence de Brando n'est sûrement pas étrangère. Ses débuts derrière la caméra sont cependant placés sous le signe de l'échec. Depp signe une œuvre très ennuyeuse, faussement contemplative, dont le scénario accumule les banalités. Le seul et, espérons, unique film de son auteur !
Henrico
Chanteur, musicien, compositeur plus qu'honnête, acteur hors norme, Johnny Depp en réalisant "The Brave" nous épate encore, et frappe très fort. S'enracinant dans la réalité sordide que vit une petite communauté de désœuvrés à majorité d'origine amérindienne, Depp nous raconte une histoire où le héros qu'il incarne va devoir faire un incroyable sacrifice pour assurer un avenir à sa famille. Fascinant.
On ne comprend pas trop où Johnny Depp veut nous emmener. Son premier film en tant que réalisateur nous laisse sans fin. Il avait pourtant un bon sujet, c'est dommage.
C'est un très beau film. Touchant, triste et émouvant. Depp est vraiment bon dans ce rôle de père de famille qui prend conscience qu'il n'a pas toujours été un bon père pour ses enfants. Les couleurs et les éclairages sont magnifiques, les décors aussi. L'entrepôt et la décharge sont deux lieux très beaux. On a aussi le droit à une superbe fin, suggérée mais très belle. Très triste aussi.
Loïck G.
Le premier long métrage de Johnny Depp dans lequel il interprète le rôle principal et quasi absolu souffre justement de cette boulimie de travail qui ne permet pas d’avoir le recul nécessaire à son activité. Il le reconnaît d’ailleurs implicitement dans les bonus, mais à mon avis ce n’est pas sur le plateau qu’il a failli (ses plans sont plutôt bons, voire excellents son interprétation est digne), mais au montage. Là, à tête reposée il découvre son omniprésence, la redondance de certaines séquences, et l’absence d’homogénéité entre les plans. Trop nombriliste en quelque sorte. Dommage car l’histoire de ce pacte avec le diable était plutôt bien amenée, au cœur d’une décharge à ciel ouvert, où la petite famille du héros tente de vivre au jour le jour. Si le héros y mettait un peu du sien. Allez on reprend tout en salle de montage et en 1 h 30, on en fait une œuvre respectable. Avis bonus Un making of pas vraiment making of (commentaires, surtout) et deux interviews redondantes.
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Les notes assez mitigées reçues par The Brave me surprend : pour moi, ce film est brillant de bout en bout, intelligent, touchant et, disons-le franchement, incroyable. Incroyable tant au niveau de la réalisation bien menée et assez personnelle de Johnny Depp qui plonge le spectateur dans une ambiance chaude et douce, que dans le très bon jeu des acteurs. Un Johnny Depp au sommet de son art, donc, que ce soit devant ou derrière la caméra.
Alors non, The Brave n'est pas un remake de Saw si vous vous posiez la question, et moi qui m'attendais naïvement à un un film de torture avec Johnny Depp en role titre (surprenant comme idée), je me suis allègrement plantée. Sans spoiler, car l'aspect inattendu du film est ce qui en fait toute la magie, ne vous attendez pas à voir notre bel indien rejouer un tournage de snuff movie.
Mais si je viens avec ça de casser votre envie de voir le film, ne soyez pas si catégoriques. En effet, il s'agit d'un film objectivement très poétique, et subjectivement extrêmement intéressant, puisqu'il touche au sujet délicat de la réaction face à une mort certaine, et du courage d'affronter la mort. Le tout sans jamais tomber dans le tire-larme ou le gnagnan que je déteste. Donc, même si votre âme de fan de torture movies vous pousse à quitter cette page, je vous incite à le regarder tout de même, car c'est loin d'être niais et ça vous fera sans aucun doute réfléchir un peu plus qu'un Saw de base, ou même qu'un Hostel un peu plus évolué.
Bon visionnage !
Alors non, The Brave n'est pas un remake de Saw si vous vous posiez la question, et moi qui m'attendais naïvement à un un film de torture avec Johnny Depp en role titre (surprenant comme idée), je me suis allègrement plantée. Sans spoiler, car l'aspect inattendu du film est ce qui en fait toute la magie, ne vous attendez pas à voir notre bel indien rejouer un tournage de snuff movie.
Mais si je viens avec ça de casser votre envie de voir le film, ne soyez pas si catégoriques. En effet, il s'agit d'un film objectivement très poétique, et subjectivement extrêmement intéressant, puisqu'il touche au sujet délicat de la réaction face à une mort certaine, et du courage d'affronter la mort. Le tout sans jamais tomber dans le tire-larme ou le gnagnan que je déteste. Donc, même si votre âme de fan de torture movies vous pousse à quitter cette page, je vous incite à le regarder tout de même, car c'est loin d'être niais et ça vous fera sans aucun doute réfléchir un peu plus qu'un Saw de base, ou même qu'un Hostel un peu plus évolué.
Bon visionnage !
Franchement je ne sais même pas quoi dire tant je me suis ennuyée devant ce film... Je ne comprends pas les critiques positives pour ce film, qui, pour moi est un ratage complet.
Fêtons le cinéma
La présente critique ne porte pas sur l’œuvre littéraire qui inspira The Brave au titre éponyme et rédigée par Gregory McDonald mais, exclusivement, sur le film qui en découle. Et là problème. Thématiquement très forte, cinématographiquement mauvaise, la réalisation de Johnny Depp accumule les plans mal cadrés, se conforte dans un manichéisme dont on comprend les fondements mais qui ne convainc pas du tout : c’est outrancier et insipide à la fois, les méchants sont trop méchants, les gentils trop gentils. Le plus grand reproche à adresser à l’acteur-réalisateur est d’avoir travesti un drame vécu en huis clos pourtant porteur d’un fléau civilisationnel en parc d’attraction vulgaire et débauché où s’entassent tous les clichés possibles. En confondant simplicité et simplification déformante, Depp annihile l’histoire et l’extrême complexité de ses enjeux pour filmer du fantasme transi forcément révoltant puisque écrasé sous la houlette dichotomique. Quelques scènes émeuvent, la musique signée Iggy Pop fonctionne. C’est bien peu.
Superbe pour une première réalisation! Une histoire très dur avec un terrifiant Marlon Brando. Vivement le 2ème film de Johnny, peut-être une peu plus gai à l'avenir ^^
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