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Maxime P.
66 abonnés
226 critiques
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2,5
Publiée le 7 août 2007
Rien que par son titre, « U.V. » suscitait l’intrigue. Au final, c’est une mi-déception, malgré un démarrage et un déroulement de récit des plus singuliers ou l’étude de mœurs, le huis clos et le polar se mélangent avec beaucoup d’habileté. Ce que l’on retient surtout, c’est la mise en scène ultra esthétisante de Gilles Paquet-Brenner qui arrive à créer une ambiance à la fois malsaine et perverse ou le spectateur devient malgré lui au fur et à mesure une sorte de voyeur d’un jeu de massacre cynique et sans limites morales (« Bienvenue chez les Rozes » sur un mode plus tendu). Cette atmosphère si particulière est du aux soins extrêmes apportés à la photographie du décor paradisiaque d’ « U.V. », une villa luxueuse bordée par la Méditerranée sous une canicule étouffante. Ce parti pris s’essouffle sur la fin et devient vite synonyme de fégnantise de réalisateur et d’ennui pour le spectateur. C’est d’ailleurs en associant le fond et la forme que découle le scénario du film, à la fois enfer et paradis, ce décor va peu à peu faire tomber les masques, montrer des angles de personnalités assez ambiguës face à l’arrivée d’un étranger, et c’est de ce côté que Paquet-Brenner se fourvoie, en alignant des dialogues insipides, des rebondissements éculées ou invraisemblables, et une scène finale que l’on arrive pas à juger bonne ou mauvaise, puisqu’elle arrive après une succession d’âneries dans tous les domaines. Il reste néanmoins Jacques Dutronc, qui accroche l’œil on ne sait par quel moyen. « U.V. » est donc un film en demi-teinte, qui restera malgré quelques égarements formellement plutôt abouti et assez original, intéressant dans son étude de caractère mais peut-être pas assez creusé, par contre la fin est totalement raté. Peut-être décrochera-t-il le César du meilleur premier film sur la Canicule de 2003 ?
U.V. avait tout pour être un thriller efficace : secrets, casting alléchant, décor paradisiaque… Hélas, le spectateur se prend un râteau dès le départ et dès les premiers instants, le temps va être très long. L’histoire se veut mystérieuse mais on est lassé très rapidement, les deux poupées de cire Anne Caillon et Laura Smet sont là pour faire belles et pour ne pas ouvrir la bouche, Jacques Dutronc fait peine à voir et on est gêné de voir à l’écran Pascal Elbé dans un rôle aussi con. La maison a beau être belle, la caméra la filme à une telle lenteur avec des effets de couleurs pas toujours adéquats, qu’elle en devient irregardable. Et quand le secret est dévoilé, on n’est ni étonné ni déçu, simplement, on s’est endormi. Et ce ne sont pas les dernières secondes, pathétiques à souhait, qui vont relever tout ça ! Seul Nicolas Cazalé apporte charme à cette histoire qui aurait mieux de rester à l’état de bouquin ou sinon avec aux commandes un réalisateur digne de ce nom.
moi je me suis régalé de revoir des acteurs comme jacques dutronc et marthe keller.j'ai savouré tous les moments du film.le cinéma français heureusement est là pour contré ce cinéma us qui déferle sur nos écrans. ah oui ça bouge et aprés? là il y a une histoire qui va à son rythme ou chaque personnage est important et moi ça me convient trés bien. mais bon sang on ne vous oblige pas à rentrer voir un film qui ne vous plait pas d'avance. en tout cas pour les cinéphiles c'est un superbe film trés bien interprété avec certains acteurs à contre emploi et l'on passe un trés bon moment n'en déplaise aux railleurs.
Un film quasi contemplatif avec une trame principale qui n'est pas sans rappeler "Harry un ami qui vous veut du bien". Le problème c'est que malgré un petit suspense bien entretenu la tension n'est que palpable, l'ambiance malsaine n'est pas assez présente. Les acteurs jouent bien mais sont enfermés dans des rôles stéréotypés, et jouer deux jolies filles en bikini pendant 2 heures ça n'a rien de valorisant, ni pour les actrices ni pour l'intrigue. Le scénario efficace n'est pas très compliqué mais jamais le cinéaste n'arrive à instiller l'angoisse qui manque tant. La fin trop ouverte nous laisse sur la faim. La qualité de la photo est à noter mais c'est tout de même un film inabouti.
Difficile d'accrocher à ce film tant le déroulement est lent et tant l'intrique peine à se développer ou simplement à évoluer durant ses près de 1h30 de bobine. Du coup, le spectateur s'ennuie très rapidement et aucun élément n'est suffisamment intriguant, ni même intéressant pour relancer la trame et finir par susciter la curiosité du spectateur. De plus, les dialogues se dévoilent sans relief et la réalisation d'une extrême platitude assomme finalement entièrement le spectateur pour finir par le faire sombrer dans un état de somnolence. Malgré un joli casting et les efforts palpables accordés par le réalisateur au niveau de l’esthétique, U.V. ne parvient jamais à susciter d'intérêt auprès du spectateur, qui n'adhère d'ailleurs jamais au récit, tant l'ensemble s'avère plat, ennuyeux et d'une extrême lenteur. La fin, assez confuse, conforte le spectateur dans sa vision mitigée de l'oeuvre et lui laisse un arrière-goût de perplexité.
Depuis quelques années Gilles Paquet-Brenner alterne le pire (Gomez et Tavares) et le bon (Les jolies choses). Avec U.V. il revient sur du bon avant de retomber très certainement dans du moins bon (Gomez VS Tavares au vue de la bande-annonce). Il réalise donc ici un thriller caniculaire assez envoûtant. Une famille isolée sur une île que l'on imagine méditerranéenne, un inconnue qui débarque, la chaleur de l'été. Une histoire à prendre comme une parenthèse hors du temps. S'installe alors une ambiance étrange et intrigante. S'il ne se passe vraiment pas grand chose, on s'en le malaise progresser et le drame peut surgir d'un moment à l'autre et finalement il survient brutal et inattendu. Le sujet est traité avec calme et lenteur, comme ces longs jours d'été écrasés par le soleil. La photographie très claire à la limite de l'aveuglement, donne encore un peu plus une impression surréaliste et oppressante. Une foule de références à de grands films au sujet plus ou moins proche émaille le scénario : Plein soleil, La piscine, Meurtre au soleil ou encore Théorème. Le magnifique casting réuni ici est filmé sous son meilleur jour, beau et bronzé. Tous les personnages que ce soit les parents (Jacques Dutronc et Marthe Keller) ou les enfants (Laura Smet, Anne Caillon) tombent tous sous le charme du bel inconnu et sont tous alors plus ou moins ambigus dans leur comportement. Tous les quatre sont plutôt assez convaincants. Boris, l'inconnu, est joué par Nicolas Cazalé, le moins à l'aise de tous, semble toujours surjouer ou déclamer une récitation pour la maîtresse. Alexis Loret et Pascal Elbé complètent avantageusement la distribution. Ce dernier, pièce rapportée à la famille, est le seul à ne pas être dupe mais aussi le seul à en savoir beaucoup sur le fils prodigue. Il est parfait dans le rôle du gendre beauf et méfiant, c'est lui qui s'en sort le mieux. Un polar honnête mêlant thriller et drame familial. Un peu de chaleur en attendant l'été.
Une villa isolée, sous un soleil de plomb avec pour fond sonore, les grillons. Une piscine avec vue sur la Méditerranée, des corps de rêve au bronzage parfait. Tout est calme, du moins en apparence. A première vue, rien ne devrait venir chambouler ce train-train quotidien, un peu trop paisible. Si ce nest la venue dun homme, à la fois mystérieux et secret. Que veut-il, que cherche til réellement ? Pourquoi est-il là et surtout, pourquoi simmisce t-il autant dans la vie des autres ? Cest avec toutes ces interrogations que lon va suivre petit à petit ce qui se trame au cur de cette splendide villa. Adapté du roman homonyme de Serge Joncour, Gilles Paquet-Brenner réalise bien plus quun simple thriller, U.V. sapparenterais plus à un polar sombre associé à un thriller psychologique. Accompagnée par une mise en scène et des acteurs brillants, tels que Jacques Dutronc, Marthe Keller, Anne Caillon, Laura Smet, Pascal Elbé et létonnant Nicolas Cazalé. Si le film accuse quelques passages lents ou peut motivant, lensemble savère convenable, grâce à cette ambiance si étrange mais envoûtante ! Un savoureux thriller dans la lignée de Plein Soleil (1960) ou encore La Piscine (1968).
j'ai adoré pourtant je suis la génération qui est fan des films à grande production hollywoodienne mais j'ai flashé sur ce film trés posé trés calme avec ne réalisation trés réussi.Comme quoi on peut faire un film sans forcément y mettre énormément de moyens.Bref les acteurs sont tous géniaux,ils assurent le coté comique et dramatique avec beaucoup d'assurance le tous sans violence ni même de d'action bref c'est un film qui détend.
Beaucoup d'éléments livrés au début qui ne seront développés qu'à la fin. Et ça c'est la grosse faiblesse du scénario: ne pas savoir faire évoluer le personnage tout au long du récit, mais laisser le tout pour la fin. Ce qui fait, que durant tout le film, on s'ennuie, même si on se pose des questions. Filmé avec beaucoup de suspens, le sujet lui ne suit pas. Donc décalage et manque de crédibilité… En gros, mauvais film, avec des acteurs pas toujours convainquants, et un récut qui finit par lasser…
La critique aura été dur. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est tout de même un bon film. Il repose sur un Pascal Elbé époustouflant et un scénario surprenant.
Le réalisateur de "Gomez et Tavarez" revient avec un film plus proche "des jolies choses" mais il faut bien reconnaitre que malgré toutes les tentatives, le résultat est souvent un beau plantage et c'est le cas pour U.V. . Le film dégage une véritable atmosphère qui ne sert rapidement plus à grand chose car l'intrigue ne démarre jamais, on assiste à 1 heures de banalité ponctué par des tentatives d'humour bien vaine et quand vient enfin un élément perturbateur, on se dit que ça va vraiment commencer mais non le récit ne décolle jamais et reste toujours aussi ennuyeux et c'est pas une narration éclaté qui va apporter du dynamisme. Bref regarder une famille de beauf faire bronzette pendant 1h30 c'est particulièrement chiant.
La volonté du réalisateur était probablement de rendre compte d’une ambiance caniculaire, ambiguë, mystérieuse... L’image est surexposée et assez laide; les personnages sont mous, sans beaucoup de consistance, certainement pas mystérieux, plutôt antipathiques; le suspense est très distendu, les moments clés absolument pas mis en valeur. Pascal Elbé, en lourdaud censé apporter du contraste, s’empêtre dans une espèce de fausse vulgarité pas crédible. Heureusement, il y a Laura Smet, sa silhouette, ses yeux, sa façon d’être là mais pas tout à fait... et surtout Jacques Dutronc, qui réveille de temps à autre l’intérêt du spectateur, souvent endormi.