Boris, un ami qui vous veut du…bien ? Les critiques étaient sévères : "bouse prétentieuse et inconsistance qui fait un gros flop..."C'est pas faux !! Mais en partant de ce principe on s'est bien marrés et finalement ce n'était pas une séance déplaisante… un ptit tour chez les ultras-friqués qui s'emmerdent et se laissent happés par Boris l'imprévisible. Par contre faut m'expliquer l'inrigue et l'intérêt de ce pseudo-thriller qui sent le déjà-vu sans pour autant renouveler le genre français, une copie moins bonne d'"Harrry...". La critique qui suit m'a paru la plus juste (aVoir-aLire.com) L’argument : Une villa sur une île, au plus fort de l’été. Un jour, Boris surgit. Il vient rendre visite à Philip, son vieil ami de lycée. Seulement Philip n’est pas là. Il n’arrivera que demain, après-demain au pire, on ne sait pas. Courtois, homme avisé et sûr de lui, Boris s’installe.
Notre avis : Au début, et pendant un bon moment, on craint le pire. Esthétique ultra-léchée, personnages stéréotypés, références écrasantes (notamment à Plein soleil), dialogues indigents (Dutronc débite les poncifs au kilomètre), tout concourt à la création d’une ambiance irréelle, au point de sonner très faux. Les scènes s’étirent, et l’on se dit qu’un pas seulement sépare langueur et ennui...
Pourtant, au fil de son récit, Gilles Paquet-Brenner tisse sa toile et ses desseins prennent forme. Car sous les dehors d’un thriller mystérieux à l’envi, presque jusqu’à la lassitude, se dessine la plus féroce des satires sociales. Zombies prisonniers de leur condition et de leur fortune, qu’ils s’ennuient, transgressent ou respectent les codes de leur caste, ses personnages en sont à la fois les prisonniers et les défenseurs. Quiconque cherche à s’inviter (Boris, mais aussi André-Pierre, l’époux d’une des filles) aura bien du mal à intégrer cette famille mortifère et confite (père fantomatique, mère limite mante religieuse, enfants physiquement parfaits mais totalement insensibles). Cette belle âpr