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NomdeZeus
88 abonnés
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1,0
Publiée le 16 août 2013
Ça fait toujours de la peine de voir un réalisateur pour lequel on a le plus grand respect se compromettre dans une série de navets indignes. Mother Of Tears était censé clore la « trilogie des trois mères » en apothéose après plus de 25 ans d’attente. Au final, ce film ne fait que confirmer le déclin total de Dario Argento qui devrait sérieusement envisager de prendre sa retraite. Plombé par un scénario invraisemblable et une direction artistique calamiteuse, ce film ne séduira même pas les groupies de l’ex maitre de l’horreur.
De la trilogie des Mères, je n'ai vu pour le moment que "Suspiria" qui était génial. Concernant Dario Argento, j'ai encore vu "Profondo Rosso" ("Les Frissons de l'angoisse" dans la langue de Molière) et "Le Chat à neuf queues" qui étaient très bons eux aussi. Alors forcément, quand on a vu trois bons films provenant d'un même réalisateur, en l'occurrence ce cher Dario, on a tendance à avoir pleinement confiance envers ses autres réalisations. Grossière erreur. Pourtant, j'avais entendu les multiples moqueries dont le maître du giallo fut victime concernant ses derniers films, à savoir "Giallo", son récent "Dracula 3D" ou encore ce "Mother of Tears", dernier opus de la trilogie entamée avec "Suspiria", mais le problème, c'est que j'ai tendance à être borné et à ne croire que ce que je vois. J'ai donc vu ce "Mothers of Tears" et je dois admettre que soit Argento devient sénile, ou soit il en a plus rien à foutre de la mise en scène de ses films. Comment, d'un si haut niveau ou il avait débuté sa carrière, Argento en soit réduit à réaliser des mauvais films de série Z? Pour faire bref, cette "Troisième mère" est une nullité absolue. Censé provoquer l'effroi, l'horreur, le suspense et le mystère, tout ce que ces 90 minutes nous procure, c'est une franche partie de rigolade tant rien ne marche. Les dialogues sonnent faux, la mise en scène est inexistante, le scénario sans queue ni tête. A croire qu'Argento a décidé de réaliser un film en totale roue libre, avec des incohérences, des jeux d'acteurs (et d'actrices) digne des téléfilms que passe TF1 l'après-midi, le tout servi par un grotesque qui donne plus à rire qu'à être traumatisé. On sent que Argento ne croyait pas lui-même au potentiel de ce film. On a l'impression que le "maître" s'est laissé emporté par la facilité en abandonnant la direction d'acteurs (la plupart des personnages cabotinent ou jouent faux) de même que la réalisation tant on a le goût amer qu'Argento a filmé les scènes du film vite fait bien fait. "Mothers of Tears" ne s'inscrit aucunement dans la ligné de "Suspiria" (je ne citerai pas "Inferno" ne l'ayant pas encore vu). Rien qu'une mauvaise série Z à jeter aux oubliettes. Bon allez, seul point positif, les courbes du mannequin Moran Atias, la Mater Lacrimarum du film... Sinon, rien à sauver, juste à fuir en courant devant le degré de nullité du long-métrage.
Je craignais le pire mais non Mother of Tears est un bon film fantastique aux scènes sanguinolentes et à l'histoire prenante, belle ambiance inquiétante et bonne B.O. (le générique du début est réussi). Argento signe là un bon film sensuel et angoissant, je ne comprends pas toutes ses critiques négatives envers Mother of Tears. Mother of Tears n'est pas sans rappeler les films gores de Fulci.
Son insuccès s'explique facilement : il est en totale rupture de ton et de climat. Le film est souvent filmé en extérieurs ou dans des lieux ordinaires (donc pas d'architecture byzantine à l'horizon), il est peu contemplatif, tout entier dans l'explicite dégoulinant. Sauf que contre toute attente, Argento retrouve ici l'envie d'étonner et d'évoluer (quand même Non so honno, son seul film célébré dans les années 2000, n'est jamais qu'un triste -mais furieux- regard plongé sur le passé), retrouve aussi cette tendance à la profusion, cette propension au débridé. Mieux encore, le faiseur semble aspirer à redevenir cinéaste.
Rien de troublant, rien qui ne tende de façon nette à un renouveau, mais un film hors des sentiers battus, tâtant les frontières du nanar dissipé et du film d'auteur atomisé.
(…)
Mais l'esthétique développée, l'outrance gore et ésotérique, attestent de l'aptitude du maestro à pallier le manque (l'absence ?) de moyens. Le résultat n'est pas à la hauteur des ambitions (il arrive même qu'il se montre d'un burlesque involontaire), mais qu'importe, Argento a toujours du style et quelques visions de cauchemars (plus clinquantes qu'oniriques) à revendre.
Marrant comme il se fait fait descendre rapport aux précédents alors que j'ai trouvé que c'était le seul vraiment bon de la trilogie. Le seul vrai soucis serait l'acting de Asia Argento sur quelques scènes, pas de quoi s'énerver, ainsi que les effets cheap du spoiler: fantôme de la mère
Sinon le film est rythmé crescendo. Les effets gores sont plus que convaincants et le contexte de l'histoire est le plus intéressant des 3 avec ce ton apocalyptique. Le film a beaucoup d'effets chocs qui sont raccords avec l'ambiance de folie montante. On a vraiment l'impression de creuser l'univers des sorcières. Pour moi c'est vraiment une réussite.
De très bonnes scènes (les meurtres sont sympa, originaux et gores). Mais un film qui traîne en longueur pour pas grand chose, et les acteurs sont franchement mauvais (désolé Asia..). Avec une fin vraiment bâclée et une mauvaise bande-son. Argento n'est plus que l'ombre de lui même.
Dario Argento n’aura pas gardé le meilleur pour la fin de sa trilogie des trois mères… On aura pu suivre Argento très loin, tolérant - pour les aficionados - ses parti-pris qui ont largement déplu, celui-ci semble avoir atteint sa propre limite, et si l’on peut estimer son nouvel opus regardable, c’est par indulgence et respect pour le maître du genre qu’il est - un genre auquel son nom est définitivement associé. MOTHER OF TEARS est un ersatz de tout ce qu’a pu faire Argento jusqu’alors. Un opus bâclé et qui n’a rien de neuf qui puisse enrichir l’œuvre de son auteur, puisque les nombreuses auto-références à ses grands succès semblent tout bonnement combler la vacuité de celui-ci. Sans compter sur des interprétations guère convaincantes (et les apparitions prometteuses de Udo Kier et Daria Nicolodi, finalement à oublier…), ainsi que sur de grands méchants tout simplement carnavalesques. Mais outre ses lacunes, c’est principalement d’une déception vis-à-vis de ses prédécesseurs dont fait les frais MOTHER OF TEARS, constatant l’absence, par exemple, de cet esthétisme baroque et flamboyant qui les sublimait. Pour nous faire tenir jusqu’à la fin et nous divertir un tant soit peu, il faut reconnaitre au métrage un certain sens du rythme, une séduisante vision apocalyptique de Rome et une mythologie bien établie qui lie correctement les trois opus. Il reste bien décevant de devoir admettre que les huées des festivaliers de Gérardmer n’étaient pas si insensées.
"Mother of Tears" étant le 3eme et dernier volet de la trilogie des Trois Mères, est surement trop severement noté en voyant les commentaires. En commençant par les défauts, il est, certe, très inferieur à Suspiria et Inferno, Argento a supprimé le coté baroque de l'ambiance, et utilise des effets speciaux extremement mauvais digne d'un nanar. Le jeu d'acteur est horriblement mauvais et s'en est de même pour Asia Argento (faut dire que cela ne doit pas être facile de jouer avec des mauvais acteurs). Parlons d'ailleur de son personnage qui n'a pas l'air de se soucier de la mort de son fils et de son mari vu son abscence de sentiments et/ou de crédibilité de la part d'Asia. Le personnage de Sarah ne s'interresse qu'à son enquete sur les sorcière sans prendre le temps d'exprimer sa tristesse (si le personnage est censé en ressentir). Quant à l'histoire, n'était-ce pas à propose de la mère des larme ? Car cette dernière apparait que 2 ou 3 fois dans le film et seulement pour quelques minutes notamment pour le final du film qui parait peut-être trop rapide. Un grand domage pour tout ces grand défaut qui ont accentués la deception des fans qui attendaient ce dernier volet de Dario Argento. Cependant, si on le prend au second degré on peut parfois très bien s'amuser et se divertir afin d'abaisser notre deception. Le surrenchère du gore et la brutalité des meurtres, bien que les effets gore soient parfois mauvais, nous font passer un bon moment et nous choque souvent par sa violence digne du maestro italien. Quant aux sorcières, elles sont plus amusantes qu'effrayante surtout lors de l'arrivé dans l'aéroport qui nous fera sourrir voir rigoler. Lorsque Sarah réussi à trouver la fameuse demeure de la Mère des Larmes, Argento nous plonge enfin dans une ambiance macabre et légèrement glauque dans une catacombe. La fin nous reserve une grande dose de gore qui ravira les fans d'hémoglobine et bien sur de nombreuse sorcières completement folles qui nous fera bien rire. "Mother of Tears" est donc très decevant dans l'ensemble mais peut-être divertissant et amusant à voir si on le prend au second degré pour une fois, le spectateur ne sera pas en manque de gore et de scène hilarante mais en metant de coté le coté nanardesque du film on peut trouver quelques élément interressant pouver nous faire passer un moment un minimum satisfaisant. Un généreux 3/5 pour les scènes de meurtres et les scène qui nous font souvent sourrir.
Mother of tears est une énorme déception. Après le génial Suspiria et le très bon Inferno, Dario Argento cloture de la pire des manières sa trilogie des Trois Méres. Ce film est sans doute ce qu'il y a de pire dans toute la filmographie du maitre transalpin. La mise en scène est pitoyable et l'interprétation a des années lumières des deux précédents opus, même si Asia Argento interpréte l'actrice principale du film. Une déception a la hauteur de l'attente en ésperant que le grand Dario se remette en question pour la suite de sa carrière.
Si le mot "consternation" devait prendre la forme d'un film, il prendrait sans doute celle de Mother of Tears. Suspiria ne m'avait pas vraiment convaincu bien qu'il possède de bons points, à côté de ce Mother of Tears je dois dire que c'est un chef-d'œuvre. Le film est terriblement grossier et ce en touts points que ce soient les acteurs, l'histoire, les situations mais la palme d'or revient aux scènes gores qui se veulent sûrement outrageantes mais qui sont au final ridicules et donc risibles (les effets sont vraiment grotesques, pourtant le film est loin d'être vieux). Sans parler qu'on a l'impression que le film dure 400 minutes. Une grosse chiure de Dario Argento qui ne mérite même pas l'appellation de navet.
Sarah, une étudiante en Arts ouvre une urne et libère la sorcière la plus puissante du monde qui attire à Rome toutes ses congénères ridicule et grotesque avec des effets speciaux a mourir de rire .... De toute maniere c est pas compliqué a part le sublime suspiria , il n a fait que des ratages .L'épilogue, succinct, ne laissera qu'un souvenir vague et confus, un peu comme ce long-métrage, qui n'égale en rien les deux autres films.
Mon Dieu comment Argento a-t-il pu conclure sa trilogie sur les trois mères,entamée avec le flamboyant et baroque « Suspiria » par ce pauvre petit film à peine digne d’un metteur de série Z fauché ? Et en plus il a fallu qu’il entraîne sa fille dans cette débauche de « gore » sans queue ni tête. Tout sonne faux dès les premières images tant Argento ne sait pas où son scénario le mène. Il emprunte donc à tout le monde un petit peu pour colmater les brèches sans succès bien sûr. Les séries Z attirent souvent la sympathie grâce à la fraîcheur et la naïveté du propos ; Argento n’a même pas cet atout pour lui car on sent bien que ce n’est pas le manque de moyens qui plombe le film mais Argento lui-même complètement à court d’inspiration. Il ferait mieux de faire comme pour ses trois derniers films où il avait mis son expérience au service de commandes pas trop déshonorantes.