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groil-groil
92 abonnés
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0,5
Publiée le 13 juin 2007
A priori, ce qu’il faut aujourd’hui pour rafler l’Oscar du Meilleur Film Etranger, c’est, indépendamment de la qualité du film, raconter la rédemption d’un méchant qui, en fait et malgré tout, est un gentil dedans. Ainsi, du fin fond de son bidonville de Johannesburg, le brave Tsosti s’avère être bien plus sympa que la petite ordure sans vergogne qu’on nous présente. Il faut dire qu’après avoir tiré sur une femme à bout portant pour lui piquer sa voiture, à l’arrière de laquelle il découvre son nourrisson, il décide de garder l’enfant et de l’élever. Le spectateur, souvent atterré par un discours manichéen, va alors se rendre compte combien ce petit loubard, assassin sans pitié, possède un cœur gros comme ça. Filmé avec une esthétique qui rappelle les pires moments des années 80 (de Beineix à Besson, pour faire vite), « Mon Nom est Tsotsi » ne parvient qu’à de trop rares moments à trouver le ton juste et à se faire autre qu’une bluette larmoyante faussement branchée.
Les Oscars sont à un milliard de kilomètres d'être incritiquables mais la catégorie "Oscar du Meilleur film étranger" est pour moi généralement un vivier d'excellence, qui m'a poussé à découvrir de véritables joyaux que je n'aurais jamais eu idée de regarder autrement car je serais certainement passé à côté d’œuvres magnifiques comme "Les Dimanches de Ville d'Avray", "Le Miroir aux alouettes" ou encore "Departures" pour ne citer que ceux-là parmi de très nombreux autres... Malheureusement et inévitablement, il y a un petit revers avec des films dont on se demande ce qui a pris à l'Honorable Académie de leur décerner cette prestigieuse récompense... "Mon Nom est Tsotsi" fait partie de cette dernière. Si on est censé avoir de l'empathie pour ne pas dire de l'attachement pour le personnage principal, franchement un pur connard qui tue froidement, quand bien même il a eu une enfance malheureuse, etc, etc... c'est mal barré. Et de plus, le fait qu'il passe d'un coup de petite crapule totale dans la première partie à quasi-bisounours dans la seconde n'aide pas à renforcer une quelconque empathie, et anéantit surtout toute crédibilité psychologique. La médiocrité du jeu d'acteurs et l'aspect caricatural de beaucoup de situations achèvent de rendre cette oeuvre ennuyeuse et peu convaincante. Reste que l'aspect un brin documentaire des peu évoqués ghettos sud-africains peut éventuellement intéresser mais à part ça...
Un très beau film porté par l'excellent Presley Chweneyagae dans le rôle principal. Un personnage à fleur de peau qui nous fait oublié à force que ce n'est qu'un gosse. Dommage de voir qu'au final l'acteur n'a pas percé plus que ça.
Une plongée vertigineuse et authentique parmi les ado des bidonvilles de Johannesburg, servie par la très belle interprétation du jeune héros. Oscar du meilleur film étranger.
Tsotsi est un bon film sud africain. style réaliste j'adore, avec des acteurs non professionnels ou débutants. Tsotsi le perso principal est un petit lascar qui en compagnie de 3 complice depouille un homme d'affaire dans un train. au cours d'une agression, Tsotsi le poignarde a mort. De retour dans le bidonville ou ils vivent, un membre du gang est saisi de remords, mais Tsotsi lui inglige une correction. désormais seul, il brasue le véhicule d'une femme fortunée et la blessé dans l'opération. alors qu'il s'enfuit, il découvre le bébé de la femme à l'arrière de l'auto. de la force et de la violence et la pauvreté qui règne dans les bas quartiers de Johannesburg. tout en conservant une réelle foi en l'esprit humain qui résiste au poids écrasant de la misère. si la mise en scène paraît de temps à autre un peu grandiloquente, on ne peut qu'être impressionné par la profondeur et la puissance de ce film.
Commençons par ce qui est respectable."Mon nom est Tsotsi" a mis en lumière une certaine renaissance du cinéma sud-africain après la fin de l'apartheid.Le héros(anti-héros plutôt)y est noir,et la peinture d'un Johannesburg coupé entre ses bidonvilles et ses banlieues aisées y est assez convaincante.L'abord du malaise social est symbolisé par le comportement de Tsotsi aux accès de violence incontrôlables.Pour le reste,il est incompréhensible que ce film si balisé,et n'épargnant aucune facilité émotionnelle ait obtenu l'Oscar du film étranger en 2005.Gavin Hood,au lieu d'épurer cette rédemption,la surcharge d'effets stylistiques du plus mauvais effet.L'évolution radicale de Tsotsi à la suite de la rencontre d'un infirme n'est absolument pas crédible,et plus généralement c'est le montage très médiocre qui est mis en cause.On pourra cependant reconnaître l'investissement de ce jeune acteur sud-af,et sa complémentarité avec la femme qui allaite le bébé kidnappé.Ce genre d'histoire a déja été vue 1000 fois et 1000 fois mieux.Et se sentir pris en otage de nos sentiments,alors que tout y est attendu,a quelque chose de rageant.Largement surestimé.
Un très grand film en puissance, mais la réalisation joue un peu trop sur l'aspect pathos de la situation. Un film à voir, dans la veine de Vas,vis & Deviens.
Très bon film dramatique, attention aux âmes sensibles car ce film n'est pas pour vous. Un bon scénario et un personnage principal dont on se voit obligé de prendre parti pour lui.
Je ne comprends pas pourquoi tout ce succès. L'acteur est bien certes, mais on ne peut qu'être bien dans ce genre de film, quand le scénario autour est mélo-dramatique et ridicule. Ce retournement de la situation est comique et cet excès de misère incrédule. On s'ennuie et on ne croit à rien de tout ce qui se passe!
Ce film laisse un regard désabusé sur ce qu'est les Townships, bidonville d'Afrique du Sud, de la pauvreté qui amène à la violence quotidien de ce magnifique pays.
Le personnage principal manque de profondeur pour que l'histoire est un brin de crédibilité, et ce n'est pas la succesion des scènes de violence qui parviennent à masquer ce vide. Le scénario est gentillement niais : un méchant, par la presence d'un bébé devient juste et bon, ou du moins dans un premier temps ses violences sont montrées comme légitimes (assassinats de malfaisants, lutte pour la survie du bébé). Ca fait une belle histoire, mais un film médiocre.
Assez prétentieux et évidemment prévisible, le film montre comment un méchant devient un gentil : ça marche bien pour obtenir l’Oscar. Mais pour être sûr de l’avoir, c’est grâce à un gentil bébé qu’il l’advient. Bravo…