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Jean-François S
54 abonnés
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3,0
Publiée le 28 août 2010
Originaire d'Afrique du Sud, Gavin Hood a fait ses étude cinématographiques à la célèbre UCLA aux Etats-Unis. De retour dans son pays, il se fait remarquer du public avec ce film derrière lequel on reconnait bien les rouages hollywoodien qu'il a étudié. Son originalité vaut donc plus pour son contexte des ghettos noirs africain que pour son scénario, qui semble avoir été écrit pour devenir une bête de concours de festival, qu'il est d'ailleurs devenu, jusqu'à gagner l'Oscar du meilleur film étranger. Un film très percutant au début qui nous rappelle "La cité de Dieu", mais qui sombre petit à petit dans le sentimentalisme.
Le 7ème Art nous offre un millésime auquel on navait pas eu droit depuis très longtemps. Tsotsi (qui signifie gangster ou voyou dans largot du ghetto), est un voyage déroutant ou sentremêle misère et richesse, lun à côté de lautre. Dans un bidonville aux abords de Johannesburg, Tsotsi, un voyou de 19ans, dirige une bande de délinquants. Un soir, Tsotsi dérobe la voiture dune femme vivant dans une banlieue aisée. Il lui tire dessus avant de senfuir au volant de sa voiture. Cétait sans savoir quil y avait, à bord de cette voiture, un bébé. Par la suite, il va devoir soccuper du nourrisson, et va commencer à adopter une toute autre attitude. Mon nom est Tsotsi traite pour sujet principal de la rédemption dun jeune tueur enragé. Apprendre à aimer, découvrir la compassion. Un coup de maître, orchestré par Gavin Hood, qui lui a valu par ailleurs une pluie de récompenses (bien méritées). Tout dabord lauréat de lOscar du meilleur film étranger de lannée 2006, puis également récompensé aux festivals de Thessaloniki (Grèce), Toronto, Los Angeles et à Edinburgh (Ecosse). Sans oublier aussi, sa nomination aux Golden Globes 2006. Une réalisation hyper réaliste, flippante, accompagné par un acteur principal ahurissant, Presley Chweneyagae, jeune acteur de vingt deux ans, qui plus est, débutant, et qui, espérons le, aura droit à une belle carrière.
Se limitant au départ à un simple agrément visuel et sonore, ce dernier Oscar du meilleur film étranger ne sait trouver son souffle quà de brefs moments épars, le reste demeurant au fond bien classique. Néanmoins, la force de ces quelques bons moments, la sensibilité de la réalisation et surtout la sincérité globale du film parvient à faire de se « Tsotsi » un film touchant pour lequel on séprend vite dune indéniable sympathie. Rien de véritablement transcendant donc, mais une vraie générosité cependant qui suffira à dérider bon nombre dentre vous.
Tsotsi c'est l'histoire d'un jeune qui vit dans les quartiers difficile d'Afrique du Sud, il vit dans la violence et le vol, un jour il vol une voiture et a l’arrière se trouve un bébé, il décide alors de s'en occuper, s'en suivra la rédemption de ce personnage . On est plongé dans les bidonvilles, dans la violence, la misère et la pauvreté des ghettos Sud Africain, des vies dur ou des jeunes sont laissés et oubliés, qui vivent dans la violence et se débrouillent comme ils le peuven .
Un film de gangster en quelques sorte ou Tsotsi va décider de se repentir grâce a ce bébé, le scénario est donc réfléchie et intelligent et délivre des messages eux aussi intelligent . Bien loin d'un simple film ou on voit un jeune perdu qui se livre dans des excès de violence . Tsotsi est un personnage détestable au début et on va peu a peu le comprendre, on va même apprécier qu'il se range du bon coté, mais il n'en deviendra pas attachant pour autant .
Sur 1h30 il y a quelques longueurs, une fin peu original et prévisible et des interprétations qui laissent vraiment a désirer par moment ( les flics par exemple ) . Un film qui délivre donc une bonne morale et un scénario intelligent tout en nous montrant les ghettos d'Afrique du sud mais qui dans le fond ne semble pas indispensable car le propos aurait vraiment pu être un peu plus développé .
Un film qui ne pourra pas déplaire à ceux qui s’attachent au fait que les films soient réalistes et bien sans incohérences. Un scénario intéressant, et des acteurs inconnus qui émettent de bonnes interprétations. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Oscar du meilleur film étranger, Mon nom est Tsotsi est un petit film mettant en scène un caïd des bidonvilles de Johannesburg, un orphelin endurci par la difficulté de vivre en ces lieux de misère et de violence, dans une Afrique du Sud encore déchirée par l'Apartheid. Ce jeune voyou, vivant de raquettes et de vols, va se retrouver face à une situation complétement nouvelle et dont il perdra vite le contrôle. Un simple braquage de voiture dégénère vite au massacre. Tsotsi fait feu sur une dame, s'empare de la voiture... avant d'y apercevoir un bébé pleurant sur la couchette arrière. Commence alors une folle aventure, transformant à tout jamais le jeune Tsotsi. Tel pourrait être le synopsis de ce film à l'allure étrange, réalisé par le britannique Gavin Hood à qui l'on doit quelques années plus tard le très mitigé "Wolverine". Si le scénario de "Mon nom est Tsotsi" est quelque peu rocambolesque, c'est surtout le jeu du jeune mais très talentueux Presley Chweneyagae que l'on retiendra par dessus tout. Le jeune sud africain nous épate de bout en bout, extrêmement fidèle à son personnage, à ce faux gangster qui est, avant d'être un bandit, n'est qu'un enfant. Et je pense que c'est ce que le film et son histoire veulent nous faire comprendre: malgré les actes du jeune Tsotsi, vivant depuis son enfance dans la violence, c'est avant tout l'innocence, la naïveté, l'inconscience et la beauté de l'enfance qui marque son être. C'est cette complexité même qui va faire le faire s'attacher à ce nourrisson, daignant le rendre à la police et à ses parents. Un rêve impossible à réaliser que le jeune Tsotsi va peu à peu accepter, après s'y être rudement confronté. Bref, c'est je pense cette force humaine qui rend "Mon nom est Tsotsi" vraiment intéressant. Pour le reste, notons une photographie travaillé, un univers visuel enchanteur et très dépaysant. Les seconds rôles sont eux aussi réussis et souvent attachants, particulièrement celui de la jeune femme qui "accepte" d’allaiter le jeune enfant. Un film assez bien ficelé et émouvant, sans pour autant être très bon, qui nous peint la sensibilité d'un jeune voyou des ghettos. Une histoire touchante.
Dyslexiques attention : Ne pas confondre avec le « Tootsie » de Sydney Pollack, cest beaucoup beaucoup moins drôle. Très beau film néanmoins sur le fond et sur la forme, superbes couleurs et images dun ghetto filmé avec dureté mais sans misérabilisme. On comprend mieux sans excuser pour autant la violence engendrée par cette pauvreté extrême qui côtoie un monde nanti et indifférent. Lauteur a eu lintelligence de ne pas faire le cliché sud africain « noirs et pauvres versus blancs et riches » car cette histoire est universelle et aurait pu être aussi bien tournée dans les favelas de Rio ou dans les bidonvilles de Bombay. Tout petit bémol cependant sur certains détails comme la rédemption un peu rapide de Tsotsi ou la qualité irréprochable du sac en papier qui abrite le bébé et qui reste flambant neuf pendant tout le film malgré des attaques de fourmis, des cacas probables, et des brinquebalements incessants dans tout Johannesburg !
Excellent polar nous venant d'un coin du monde auquel nous n'étions pas habitué jusqu'à présent. Au même titre que le cinéma sud-coréen, celui-ci nous révèle des talents en devenir à surveiller de près. Polar social très intense et émouvant sans jamais tomber dans la guimauve du sentimentalisme exacerbé et forcé d'une Afrique pauvre et démunie. Il y a beaucoup de pudeur et de fierté dans lhistoire et dans le regard des personnages. Ce film nous donne envie, au-delà de la trame, à en savoir plus sur ce pays et ce peuple.
La VF me parait déplorable mais passons. Ce film, incroyablement bon par moment peut aussi montrer quelques limites. Cela dit, le talent de l'acteur principal ne fait aucun doute. Un film à voir.
Le succès de l'extraordinaire Cité de Dieu n'est certainement pas étranger à l'arrivée de Tsotsi, qui dresse également un portrait de la délinquance, mais dans un bidonville de l'autre côté de l'Atlantique, en Afrique du Sud. Tsotsi est un petit caïd sans scrupules, qui tue pour quelques kopecks et tabasse ses subalternes pour peu qu'ils fassent montre d'un esprit un peu trop critique à son goût. La découverte d'un nourrisson dans une voiture qu'il a volée va-elle adoucir notre coriace héros ? La comparaison du film avec son homologue brésilien est difficile à éviter, et ne tourne bien évidemment pas à l'avantage du premier : si la réalisation est ambitieuse et la photo travaillée, on est encore loin du niveau de la fresque de Mereilles. Sans être mauvais, Mon nom est Tsotsi ne mérite peut-être pas autant que ça le concert de louanges dont il a bénéficié à sa sortie.
Film très sympathique à regarder. L'histoire peut paraître "énorme" (un chef d'un gang devient tout gentil après l'enlèvement d'un bébé), il n'en reste pas moins que le réalisateur n'en fait pas des tonnes, les dialogues ne sont pas trop mauvais, bref, pour une fois, ce n'est pas américain.
Vraiment pas terrible ce film, il ne se passe rien, il n'y a presque pas de dialogues.Une petite étoile pour l'histoire qui n'est pas si mal mais pas assez bien exploitée selon moi, bref c'est le genre de film à regarder en faisant autre chose en meme temps...
Ce film nous offre une bonne vision de la vie dans les bidonvilles sud-africains et de la rupture entre les différentes populations vivant dans ce pays. Le monde de la pauvreté, du crime et celui de l'aisance. Presley Chweneyagae qui interprète le héros Tsotsi est formidable, attachant et joue très bien sa situation, involontairement choisie, entre ces deux mondes si différents.