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Uchroniqueur
154 abonnés
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3,0
Publiée le 12 novembre 2015
Une série de films construits sur le même principe et utilisant toujours la même trame. Décalé, hilarant, un univers complètement débile que j'apprécie avec des gags en cascades et parfois des gags cachés en arrière-plan. Malheureusement le principe s’essouffle lentement au fur et à mesure des années.
Avec l'agent Frank Drebin, tout est possible, de l'hilarité générale à la consternation la plus totale. Pour cette nouvelle mission, qui consiste à sauver Hollywood d'un vilain gang pas très net, on penchera plutôt pour la seconde option. En effet, il faudra compter sur quelques gags répétitifs de mauvais calibre, un scénario bien faiblard et un jeu d'acteur dont le charisme emprunte son talent à celui d'une huître... Certes, on a déjà vu pire, notamment dans Y a-t-il un flic pour sauver l'humanité ?, mais il n'en reste pas moins que le mélange ne prend pas, la faute à un excès de zèle.
Après la petite baisse de régime de l'opus 2 Leslie Nielsen revient en force et il est déchaîné, le film ne nous laisse pas une minute de répit enchainant les gags et les situations loufoques. Le prégénérique est à lui seul un petit bijou se permettant même une référence "irrespectueuse" au "Cuirassé Potemkine". Le film est d’ailleurs tout en référence, notamment celle au Prisonnier d'Alcatraz et voit défiler toute une panoplie de guest star (Elliot Gould, Raquel Welsh). Les clins d'œil américano-américains sont nettement moins nombreux que dans les opus précédents ce qui fait que le film se regarde mieux hors des Etats-Unis. Le casting féminin est tout en charme avec Priscilla Presley (49 ans mais qui en fait 15 de moins) et l'imposante et regrettée Anna-Nicole Smith ainsi que Pia Zadora (dont la carrière a été injustement brisée par la critique américaine). La scène de remise des Oscars est fabuleuse (Mère Theresa en prenant pour son grade dans un extrait de comédie musicale imaginaire). Un seul regret, une scène transphobe, stupide, inutile, lourde et grotesque. Sinon nous avons là une comédie américaine d'un excellent niveau.
Y as t-il un flic pour sauver Hollywood est une comédie estampillée Nielsen, et il est clair que pour apprécier le film, il faut aimer l’humour décalé et souvent absurde du métrage. L’interprétation présente des figures assez hétéroclites. Nielsen mène donc la barque, et il est pareil à lui-même, très convaincant dans la peau de Franck Drebin. Il est déchainé, enchainant gag sur gag, et si ce n’est pas toujours très fin, il est clair que cet acteur a le don pour rendre drôle des moments qui avec d’autres, seraient atrocement balourds. A ses cotés, Priscilla Presley. Elle aussi passe bien, reprenant un rôle qu’elle commence à parfaitement cerner. Le film gagne aussi beaucoup dans la présence de Fred Ward. Acteur excellent, il ne livre peut-être pas sa meilleure partition ici, mais joue à fond la carte du super-tueur décalé, et forme avec Kathleen Freeman, grande dame du cinéma qui n’a pas vraiment eu la carrière qu’elle méritée, un duo remarquable. A noter aussi la présence d’Anna Nicole Smith. C’est clair que c’est le maillon faible du casting (elle rappelle Ophélie Winter dans Y a-t-il un flic pour sauver l’humanité) mais bon, elle compense avec son physique, et comme elle apparait relativement discrètement, ca passe. Le scénario n’est pas tonitruant, mais il est là pour empiler les gags. Globalement ca file à cent à l’heure, le spectateur n’aura jamais le temps de dormir sur ses lauriers. Les parodies de scènes connues sont nombreuses. Alors bien sur tout le monde ne rira pas des mêmes séquences, il y a quand même des ratés avec des moments peu imaginatifs, mais c’est solide dans l’ensemble. Le final est par ailleurs très sympathique, avec plein de vedettes qui viennent faire une apparition. Visuellement, Y-a-t-il un flic pour sauver Hollywood est très convenable. La mise en scène est réussie, elle est alerte, et continue d’introduire avec succès les gags d’arrière-plan. Ceux que l’on voit souvent au deuxième visionnage. Ce n’est pas si facile de proposer comme cela une lecture binaire des images. La photographie est relativement simple. Il n’y a pas de grande recherche de ce point de vue, en revanche les décors sont soignés. Nombreux, de qualités, ils sont vraiment réjouissants. Maintenant il est vrai que le film disposait quand même de 30 millions, et même si une partie notable à du partir dans le casting, c’est une somme assez élevée. La bande son est évidemment portée par le générique traditionnel hérité de Police Squad. D’ailleurs le générique est une belle réussite. En somme, Y-a-t-il un flic pour sauver Hollywood est un métrage plaisant, décontracté, qui fait vraiment passer le temps de manière agréable. Alors certes il ne vole pas haut, mais comme il tire les gags par rafales, il y en toujours qui font mouche, et du coup l’heure trente file sans difficulté. Indispensable pour les amateurs d’humour absurde et de parodies cinématographiques et pour ceux qui veulent se ressouvenir des disparus, Nielsen, Smith, Freeman.
Après des années de bons et loyaux services (et surtout, d’innombrables gaffes), l'inspecteur Frank Drebin vient tout juste de prendre sa retraite. A peine a-t-il eu le temps de rendre sa plaque et son arme que ses anciens coéquipiers font appel à lui pour les aider à coincer un dangereux criminel qui s’apprête à commettre un attentat.
Troisième (et dernier) opus de la franchise "The Naked Gun" où David Zucker (après s’être occupé des deux premiers films) cède sa place de réalisateur à Peter Segal, un spécialiste de la comédie US, puisqu’on lui doit entre-autre La famille Foldingue (2000) & Amour & amnésie (2004). Si les ZAZ n’ont pas écrit le film (en dehors de David Zucker), ils restent néanmoins coproducteurs, ce qui permet de nous assurer que cette énième suite reste dans le même registre que les précédentes.
Ce nouvel opus démarre sur les chapeaux de roues avec un hommage aux Incorruptibles (1987) avec cette mémorable scène d’ouverture avec la descente d’escaliers et les landaus, le mexicain avec sa tondeuse à gazon, les gangsters, le président, le pape, le djihadiste et le préavis de grève des postiers. Ce qui nous surprend une fois plus ici, c’est la facilité avec laquelle ils parviennent toujours et encore à nous surprendre et à nous faire rire.
De la banque de sperme au clin d’œil de Thelma et Louise (1991), du séjour en prison (douche, cantine et parties de baseball) en passant par la cérémonie des Oscars (les innombrables gags et la remise des prix avec l’extrait de la comédie musicale sur Mère Teresa ou encore le clin d’œil à Jurassic Park (1993) avec « l’expérience malheureuse dans une maison de retraite » avec "Geriatric Park", sans oublier de la séquence musicale avec Pia Zadora).
Alors que l’on pouvait s’attendre au pire, comme cela est généralement le cas avec des franchises qui semblent ne plus vouloir finir. D’autant plus que les « ZAZ » ne faisant plus partie des scénaristes, il y avait fort à craindre que cette énième suite soit en deçà des précédents et force est de constater que ce n’est absolument pas le cas. C’est toujours aussi bon enfant, idiot, drôle et innocent. C’est toujours un bonheur indicible d’y retrouver Leslie Nielsen, aux côtés de George Kennedy et de la plantureuse Anna Nicole Smith (Skyscraper - 1996).
S’il n’y aura jamais eu de 4ème opus à la saga des "The Naked Gun", il est important de souligner que Y a-t-il un flic pour sauver l'humanité ? (2000) n’a aucun rapport, ni de près ni de loin avec cette saga. Il s’agit simplement d’un titre trompeur et mensonger pour tromper le spectateur (du fait que Leslie Nielsen soit en tête d’affiche).
La trilogie consacrée au Lt Frank Drebin s'achève donc sur cet opus décevant mais tout de même hilarant par moments. La recette est éculée, les persos n'ont pas vraiment évolués et l'imagination fait parfois défaut mais on retrouve cette même intelligence dans la parodie qui n'est jamais moqueuse ou mesquine, ça consiste juste à pousser le bouchon un peu plus loin ou bien à décaler le regard sur une situation. Cette candeur et ce respect font cruellement défaut au genre aujourd'hui, devenu une exploitation cynique des succès du box-office. Pas mal de bons gags, pas toujours très fins certes mais un rythme inégal malgré sa durée relativement courte et une mise en scène signée P. Segal qui prend honnêtement la relève de J. Zucker mais on sent moins de génie dans l'exercice de la comédie. C'est marrant et assez fun mais ce n'est pas aussi génial que les 2 autres volets. D'autres critiques sur
Dernier volet de cette saga parodique bourré de clin d’œils à bon nombres de films !! Leslie Nielsen s'en donne à cœur joie avec des situations drôle , des dialogues hilarants et un climax final pendant les oscars très drôles !!
J'adore les mimiques de Leslie Nieslen ! Il est irrésistible dans le rôle du lieutenant Frank Drebin. Bons gags sur la remise des oscars avec beaucoup de reprises des acteurs de "Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?", même des petits rôles. Toujours aussi déjanté et sans ennuis, je suis fan !
Ça démarre fort avec une parodie de "Les incorruptibles", mais notre enthousiasme retombera rapidement... Le scénario est trop ridicule et deviendra vite gonflant (et encore plus si l'on s'est infligé les précédents épisodes auparavant). Le délire est maintenant bien connu et flirtera dorénavant avec l'overdose ; ce style d'humour finit donc par nous étouffer, au point de ne plus nous esquisser le moindre sourire.
Leslie Nielsen ne se suffit pas à lui-même. Il lui faut un excellent script. Mais c'est un homme très drôle. Peter Segal n'est pas un BON réalisateur. On peut le voir dans le loupé Get Smart. Mais là, tous deux ont encore une fois réussi leur coup.
Le film est excellent, comme les deux premiers d'ailleurs. Et justement, ce qui est étonnant, dans cette réussite, c'est que le film "supprime" un peu ce qui était drôle dans les 2 premiers, c'est à dire la mise en scène de David Zucker (que Peter Segal arrive à bien reprendre) et surtout le trio de Police Squad. En effet, George Kennedy et O.J. Simpson sont assez retirés de cet épisode, même s'ils héritent de la meilleure scène, celle des bébés, hommage aux Incorruptibles (j'ose espérer que c'est un hommage au Cuirassé Potemkine mais je n'y crois pas). Le reste est à l'image de la saga : délirant, idiot mais vraiment drôle, avec des acteurs concernés et sérieux, un enchaînement de gags assez impressionnant et surtout une fin de saga tout à fait légitime. Jamais n’a-t-on l'impression qu'on tire sur la corde.
Et d'ailleurs, comme l'autre grande saga à cheval sur les eighties et les nineties, les Beverly Hills Cop, on annonce un quatrième opus bientôt (celui de trop?). A découvrir.
La présence de nombreux moments amusants place ce troisième "Y a-t-il un flic" à peu près au même niveau que le précédent, même si on peut regretter qu'il ne renouvelle pas la saga. Ce qui explique sans doute en bonne partie qu'ici, les spectateurs qui ont écrit une critique sont cette fois un peu plus nombreux à avoir mis 2 et 2,5/5 que pour les deux précédents opus. Malgré cela, si l'on regarde les notes par catégorie, la moyenne tourne plus autour de 3 que de 2,3/5.
Clap de fin pour l’inspecteur Dredin. Vu le contexte de ce troisième volet, on a droit à divers clins d’œil cinématographiques ainsi qu’à quelques caméos lors d’une cérémonie des Oscars désopilante en guise de final. Mais ce sursaut n’est qu’un réveil bien trop tardif pour un contenu qui, sorti du même moule de ces aînés, fini par lasser.