Influence 1 : Les films de la Shaw Brothers
Le logo qui ouvre le film est celui de la Shaw Brothers, équivalent aux arts martiaux de ce qu'a été la Hammer pour le cinéma d'horreur. Créé en 1958 par le producteur Run Run Shaw, ce studio hongkongais a produit – principalement dans les années 60 et 70 – d’importants wu xia pan (nom donné aux films de sabres chinois) et d’arts martiaux, ayant fortement inspiré Quentin Tarantino pour Kill Bill. Parmi les productions les plus emblématiques de la Shaw Brothers : les trilogies du Sabreur manchot et de la 36e chambre de Shaolin, L’Hirondelle d’or, Les 14 Amazones ou encore Les 8 diagrammes de Wu-Lang.
Influence 2 : Star Trek II - La Colère de Khan
"La vengeance est un plat qui se mange froid – vieux proverbe klingon." Cette citation au début de Kill Bill est directement reprise de Star Trek II : La Colère de Khan. Grand fan de la franchise (il développe actuellement un projet de long métrage), Quentin Tarantino glisse une autre référence à la série dans son film, quand la Mariée décrit l’accoutrement de Sofie Fatale (Julie Dreyfus) comme celui "d’une méchante digne de Star Trek".
Influence 3 : Le bon, la brute et le truand
L’influence des westerns spaghetti se fait davantage ressentir dans le second volume, mais des hommages sont toutefois rendus au cinéma de Sergio Leone dans ce premier volet, et ce dès la scène d’ouverture. Le plan de la Mariée maculée de sang, menacée à bout portant par un revolver renvoie en effet directement à un passage similaire du Bon, la brute et le truand, quand un Clint Eastwood déshydraté et à bout de forces est mis en joue par son ex associé Tuco (Eli Wallach).
Influence 4 : Huit et demi de Federico Fellini
Le chef d’œuvre Huit et demi de Federico Fellini doit son titre au nombre de films réalisés alors par le maestro italien : six longs métrages (+ celui-ci), une co-réalisation et deux courts métrages. Dans le générique de Kill Bill, Quentin Tarantino se crédite comme le réalisateur de quatre films… or si l’on suit la logique de Fellini, il aurait dû préciser 4 et un quart, en référence au sketch qu'il a réalisé dans la comédie anthologique Groom Service !
Influence 5 : La Main de fer de Chang-hwa Chung
Certains films de la Shaw Brothers ont directement été cités dans Kill Bill par Quentin Tarantino. C’est le cas notamment de La Main de fer de Chang-hwa Chung , qui employait également le thème générique de la série L'Homme de fer chaque fois que le héros incarné par Lo Lieh croisait la route d’un ennemi dont il souhaitait se venger.
Influence 6 : les split-screen de Brian De Palma
Ce n’est un secret pour personne : Quentin Tarantino est un grand fan du cinéma de Brian De Palma. C'était d'ailleurs parce qu'il avait adoré ses prestations dans Carrie et Blow Out qu'il avait décidé de confier le rôle de Vincent Vega à John Travolta dans Pulp Fiction. Dans Kill Bill, QT récidive en revisitant les célèbres split-screen qu'utilisaient fréquemment De Palma dans ses thrillers des années 70.
Influence 7 : Crime à froid de Bo Arne Vibenius
Parmi les influences de Kill Bill, et plus précisément du personnage d’Elle Driver (Daryl Hannah), un film suédois de Bo Arne Vibenius intitulé Crime à froid (1974), qui suit les désirs de vengeance d’une femme borgne et sans pitié.
Influence 8 : Shadow Warriors
Star du cinéma d’arts martiaux japonais des années 70, Sonny Chiba a énormément marqué le parcours cinéphile de Quentin Tarantino, ce qui explique pourquoi ce dernier lui a confié le rôle d’Hattori Hanzo. A noter que le nom du personnage est un emprunt à celui qu’incarnait justement Sonny Chiba dans la série culte de chanbara Shadow Warriors.
Influence 9 : Le Jeu de la mort de Bruce Lee
Parmi les influences disséminées dans Kill Bill, celle au Jeu de la mort – le film posthume de Bruce Lee – est probablement la plus évidente, puisque la tunique portée par la Mariée lors de la bataille finale est presque identique à celle arborée par le Petit scarabée dans son combat légendaire face à Kareem Abdul-Jabbar. Autre référence à Bruce Lee : l’emploi du thème de sa série Le Frelon vert, et les masques des Crazy 88, copies conformes de celui de son personnage Kato.
Influence 10 : Battle Royale de Kinji Fukasaku
Parmi les films réalisés après 1992 (date de sortie de son premier long métrage Reservoir Dogs), Quentin Tarantino classe Battle Royale en première position. C’est d’ailleurs pour cette raison que le cinéaste a recruté l’actrice Chiaki Kuriyama pour le rôle de Gogo Yubari (la garde du corps d’O-Ren Ishii), tant il avait été impressionné par sa prestation d’étudiante psychopathe dans le chef d’oeuvre de Kinji Fukasaku.
Influence 11 : Harakiri de Masaki Kobayashi
Chef d’oeuvre du chanbara, et même du cinéma en général, Harakiri de Masaki Kobayashi a grandement inspiré Quentin Tarantino pour la mise en place de la bataille finale qui oppose la Mariée aux Crazy 88. Dans les deux films, le surnombre n’est pas un avantage quand le désir de vengeance d’un individu est trop fort...
Influence 12 : Ichi the Killer de Takashi Miike
Considéré (à juste titre) comme l’un des films les plus gores de tous les temps, Ichi the Killer a inspiré plusieurs mises à mort de Kill Bill à Quentin Tarantino : le Crazy 88 coupé en deux dans le sens de la longueur par la Mariée, ou encore le plan à travers une cervelle lors de la séquence animée. A noter également que c’est après l’avoir vu dans le film de Takashi Miike que Tarantino a décidé de confier le rôle du boss Tanaka au comédien Jun Kunimura.
Influence 13 : Samurai Fiction de Hiroyuki Nakano
Méconnu du grand public, mais pas du cinéphage Quentin Tarantino, Samurai Fiction de Hiroyuki Nakano (1998) a inspiré à Kill Bill ce passage de combat au sabre filmé de côté sur fond rouge uni. Un instant de poésie dans ce monde barbare, qui préfigure de quelques instants la fin de l’affrontement contre les Crazy 88.
Influence 14 : Lady Snowblood de Toshiya Fujita
Le personnage d’O-Ren Ishii et le duel final sous la neige est une référence directe au diptyque culte Lady Snowblood (1973), d’après le manga signé Kazuo Koike et Kazuo Kamimura, qui mettait également en scène la sanglante vengeance menée par une femme. La chanson Flower of Carnage, qui se lance au moment où le crâne tranché d’O-Ren est révélé, est d'ailleurs interprétée par Meiko Kaji, l’interprète de Lady Snowblood.
Influence 15 : La Mariée était en noir de François Truffaut
Enfin, la structure même de Kill Bill est grandement inspiré du film de François Truffaut La Mariée était en noir, d’après le roman éponyme de William Irish. Dans ce classique du cinéma français, Jeanne Moreau incarnait une veuve sur les traces des cinq assassins de son mari, abattu d’un coup de feu le jour même de leur mariage.
Influence 1 : Les films de la Shaw Brothers
Le logo qui ouvre le film est celui de la Shaw Brothers, équivalent aux arts martiaux de ce qu'a été la Hammer pour le cinéma d'horreur. Créé en 1958 par le producteur Run Run Shaw, ce studio hongkongais a produit – principalement dans les années 60 et 70 – d’importants wu xia pan (nom donné aux films de sabres chinois) et d’arts martiaux, ayant fortement inspiré Quentin Tarantino pour Kill Bill. Parmi les productions les plus emblématiques de la Shaw Brothers : les trilogies du Sabreur manchot et de la 36e chambre de Shaolin, L’Hirondelle d’or, Les 14 Amazones ou encore Les 8 diagrammes de Wu-Lang.
Influence 2 : Star Trek II - La Colère de Khan
"La vengeance est un plat qui se mange froid – vieux proverbe klingon." Cette citation au début de Kill Bill est directement reprise de Star Trek II : La Colère de Khan. Grand fan de la franchise (il développe actuellement un projet de long métrage), Quentin Tarantino glisse une autre référence à la série dans son film, quand la Mariée décrit l’accoutrement de Sofie Fatale (Julie Dreyfus) comme celui "d’une méchante digne de Star Trek".
Influence 3 : Le bon, la brute et le truand
L’influence des westerns spaghetti se fait davantage ressentir dans le second volume, mais des hommages sont toutefois rendus au cinéma de Sergio Leone dans ce premier volet, et ce dès la scène d’ouverture. Le plan de la Mariée maculée de sang, menacée à bout portant par un revolver renvoie en effet directement à un passage similaire du Bon, la brute et le truand, quand un Clint Eastwood déshydraté et à bout de forces est mis en joue par son ex associé Tuco (Eli Wallach).
Influence 4 : Huit et demi de Federico Fellini
Le chef d’œuvre Huit et demi de Federico Fellini doit son titre au nombre de films réalisés alors par le maestro italien : six longs métrages ( celui-ci), une co-réalisation et deux courts métrages. Dans le générique de Kill Bill, Quentin Tarantino se crédite comme le réalisateur de quatre films… or si l’on suit la logique de Fellini, il aurait dû préciser 4 et un quart, en référence au sketch qu'il a réalisé dans la comédie anthologique Groom Service !
Influence 5 : La Main de fer de Chang-hwa Chung
Certains films de la Shaw Brothers ont directement été cités dans Kill Bill par Quentin Tarantino. C’est le cas notamment de La Main de fer de Chang-hwa Chung , qui employait également le thème générique de la série L'Homme de fer chaque fois que le héros incarné par Lo Lieh croisait la route d’un ennemi dont il souhaitait se venger.
Influence 6 : les split-screen de Brian De Palma
Ce n’est un secret pour personne : Quentin Tarantino est un grand fan du cinéma de Brian De Palma. C'était d'ailleurs parce qu'il avait adoré ses prestations dans Carrie et Blow Out qu'il avait décidé de confier le rôle de Vincent Vega à John Travolta dans Pulp Fiction. Dans Kill Bill, QT récidive en revisitant les célèbres split-screen qu'utilisaient fréquemment De Palma dans ses thrillers des années 70.
Influence 7 : Crime à froid de Bo Arne Vibenius
Parmi les influences de Kill Bill, et plus précisément du personnage d’Elle Driver (Daryl Hannah), un film suédois de Bo Arne Vibenius intitulé Crime à froid (1974), qui suit les désirs de vengeance d’une femme borgne et sans pitié.
Influence 8 : Shadow Warriors
Star du cinéma d’arts martiaux japonais des années 70, Sonny Chiba a énormément marqué le parcours cinéphile de Quentin Tarantino, ce qui explique pourquoi ce dernier lui a confié le rôle d’Hattori Hanzo. A noter que le nom du personnage est un emprunt à celui qu’incarnait justement Sonny Chiba dans la série culte de chanbara Shadow Warriors.
Influence 9 : Le Jeu de la mort de Bruce Lee
Parmi les influences disséminées dans Kill Bill, celle au Jeu de la mort – le film posthume de Bruce Lee – est probablement la plus évidente, puisque la tunique portée par la Mariée lors de la bataille finale est presque identique à celle arborée par le Petit scarabée dans son combat légendaire face à Kareem Abdul-Jabbar. Autre référence à Bruce Lee : l’emploi du thème de sa série Le Frelon vert, et les masques des Crazy 88, copies conformes de celui de son personnage Kato.
Influence 10 : Battle Royale de Kinji Fukasaku
Parmi les films réalisés après 1992 (date de sortie de son premier long métrage Reservoir Dogs), Quentin Tarantino classe Battle Royale en première position. C’est d’ailleurs pour cette raison que le cinéaste a recruté l’actrice Chiaki Kuriyama pour le rôle de Gogo Yubari (la garde du corps d’O-Ren Ishii), tant il avait été impressionné par sa prestation d’étudiante psychopathe dans le chef d’oeuvre de Kinji Fukasaku.
Influence 11 : Harakiri de Masaki Kobayashi
Chef d’oeuvre du chanbara, et même du cinéma en général, Harakiri de Masaki Kobayashi a grandement inspiré Quentin Tarantino pour la mise en place de la bataille finale qui oppose la Mariée aux Crazy 88. Dans les deux films, le surnombre n’est pas un avantage quand le désir de vengeance d’un individu est trop fort...
Influence 12 : Ichi the Killer de Takashi Miike
Considéré (à juste titre) comme l’un des films les plus gores de tous les temps, Ichi the Killer a inspiré plusieurs mises à mort de Kill Bill à Quentin Tarantino : le Crazy 88 coupé en deux dans le sens de la longueur par la Mariée, ou encore le plan à travers une cervelle lors de la séquence animée. A noter également que c’est après l’avoir vu dans le film de Takashi Miike que Tarantino a décidé de confier le rôle du boss Tanaka au comédien Jun Kunimura.
Influence 13 : Samurai Fiction de Hiroyuki Nakano
Méconnu du grand public, mais pas du cinéphage Quentin Tarantino, Samurai Fiction de Hiroyuki Nakano (1998) a inspiré à Kill Bill ce passage de combat au sabre filmé de côté sur fond rouge uni. Un instant de poésie dans ce monde barbare, qui préfigure de quelques instants la fin de l’affrontement contre les Crazy 88.
Influence 14 : Lady Snowblood de Toshiya Fujita
Le personnage d’O-Ren Ishii et le duel final sous la neige est une référence directe au diptyque culte Lady Snowblood (1973), d’après le manga signé Kazuo Koike et Kazuo Kamimura, qui mettait également en scène la sanglante vengeance menée par une femme. La chanson Flower of Carnage, qui se lance au moment où le crâne tranché d’O-Ren est révélé, est d'ailleurs interprétée par Meiko Kaji, l’interprète de Lady Snowblood.
Influence 15 : La Mariée était en noir de François Truffaut
Enfin, la structure même de Kill Bill est grandement inspiré du film de François Truffaut La Mariée était en noir, d’après le roman éponyme de William Irish. Dans ce classique du cinéma français, Jeanne Moreau incarnait une veuve sur les traces des cinq assassins de son mari, abattu d’un coup de feu le jour même de leur mariage.