Les zombies ne courent pas
Contrairement à ce que l'on peut voir dans 28 jours plus tard, dans World War Z ou dans le monde du jeu vidéo de manière quasi-générale, les zombies de Romero se déplacent toujours très lentement. Le réalisateur considérait en effet cette démarche comme étant plus effrayante et restituant davantage l'idée de décomposition. Selon une infographie que l'on retrouve sur le site Flickr, les zombies de La Nuit des morts-vivants de déplacent ainsi d'un pas par seconde en moyenne, contre 1,9 dans The Walking Dead, 3,9 dans 28 jours plus tard et... 6,7 dans World War Z.
Il faut leur détruire la tête pour les tuer définitivement
A la hache, à la machette ou tout simplement d'un coup de fusil. Ce qui compte, c'est de viser la tête. S'attaquer à une autre partie du corps d'un zombie ne servira strictement à rien. Cette règle, mise en place par George Romero dès 1968 avec La Nuit des morts-vivants, est encore aujourd'hui respectée par la plupart de ses héritiers.
Il ne faut jamais se faire mordre par un zombie
Là encore, la règle a souvent été reprise par les successeurs de Romero. Elle est on ne peut plus simple et permet d'augmenter facilement l'empathie du spectateur pour les personnages survivants. En gros, évitez de vous faire mordre, griffer, ou même de rentrer en contact (tant qu'à faire, on ne sait jamais) avec nos amis les zombies, sous peine de rejoindre leurs rangs. En cas de morsure, il est conseillé d'amputer rapidement le membre atteint.
On ne sait pas pourquoi ils reviennent à la vie
Si les tout premiers "zombies" du cinéma s'inspirent du mythe vaudou et reviennent d'entre les morts via un procédé de nécromancie, ceux de Romero apparaissent sans aucune raison. "Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre," prétendait l'affiche de Zombie en 1978. Une explication bien dark dont il faudra se contenter.
Les films de Romero s'inscrivent toujours dans un contexte politico-social
Depuis La Nuit des morts-vivants, tourné en pleine Guerre du Viêt Nam et avant tout considéré comme un film social traitant de la ségrégation aux Etats-Unis, les zombies de Romero, en plus de manger de la chair humaine, servent à décrire un contexte politique et social bien précis. C'est ainsi qu'en 1978, Zombie s'attaquait à la société de consommation, tandis qu'en 2007, Diary of the Dead critiquait les médias.
BONUS : Le mot "zombie" n'est jamais prononcé
Appelez-les "marcheurs", "rôdeurs", "monstres" ou "machins choses", mais n'utilisez jamais le mot "zombie" ! Pourquoi ? On ne sait pas trop, c'est la règle, c'est tout. Une règle que le personnage de Nick Frost enfreint d'ailleurs dans Shaun of the Dead avant d'être réprimandé par son acolyte.