Dans la saison 2 de Ash vs. Evil Dead, les démons sont évidemment au rendez-vous, tout comme le Necronomicon, la tronçonneuse et l’humour de Bruce Campbell. Mais l’une des grandes nouveautés de ces épisodes, c’est la présence de Lee Majors, inoubliable Homme qui valait 3 milliards / Homme qui tombe à pic. Alors que son personnage s’annonce (au moins) aussi déjanté que son Ash de rejeton, retour sur la carrière (et la vie) du comédien à travers 10 informations méconnues.
Ash vs. Evil Dead saison 2 est diffusé sur Starz et en US+24 sur OCS Choc
Lee Majors n’est pas son vrai nom
Né Harvey Lee Yeary dans le Michigan le 23 avril 1939, le comédien changera son nom pour un Lee Majors plus facile à prononcer et à mémoriser. Il empruntera le patronyme de "Majors" à l’une de ses idoles, un ancien joueur de football américain devenu entraîneur universitaire, Johnny Majors de l’Université du Tennessee.
Il a joué dans (au moins) 9 séries
Si sa carrière cinématographique a souvent été cantonnée aux séries B et autres direct-to-video, Lee Majors est une figure majeure du petit écran. Il est ainsi apparu de manière récurrente dans neuf séries : La Grande vallée (112 épisodes de 1965 à 1969), Le Virginien (24 épisodes de 1970 à 1971), Owen Marshall (53 épisodes de 1971 à 1974), L'Homme qui valait 3 milliards (99 épisodes de 1974 à 1978, sans oublier six téléfilms et ses apparitions dans Super Jaimie), L'Homme qui tombe à pic (112 épisodes de 1981 à 1986), L’Enfer du devoir (5 épisodes en 1990), Raven (20 épisodes de 1992 à 1993), Too Much Sun (6 épisodes en 2000) et The Game (6 épisodes de 2007 à 2009). Il a par ailleurs multiplié les rôles télévisés durant quatre décennies, de La Croisière s'amuse à Walker, Texas Ranger en passant par Will & Grace, Weeds, Community, Grey’s Anatomy, Les experts : Manhattan, Dallas et Ash vs. Evil Dead bien sûr.
Il a découvert son adoption par accident
Lee Majors a perdu ses parents très jeune : son père a été victime d’un accident dans une aciérie avant sa naissance, et sa mère a été fauchée par un conducteur ivre quand il était encore bébé. Adopté par un oncle et une tante, il découvre lui-même ses véritables origines, durant son adolescence, en trouvant par accident des coupures de journaux et des documents dans le grenier familial lors d’une après-midi pluvieuse. Il ne fera part de sa découverte que plusieurs années plus tard à ses parents adoptifs.
Il a failli faire carrière sur les terrains de football
Grand sportif, Lee Majors a marqué l’histoire de l’équipe de football américain de son lycée de Middlesboro, au point d’être intégré au Hall of Fame de l’établissement (et de donner son nom au terrain du lycée, baptisé Lee Majors Field en 1986). Recruté ensuite dans l’équipe de l’Université d’Indiana (1957) puis dans celle de Eastern Kentucky (1959), il sera touché par une grave blessure lors d’un match, qui le laissera paralysé des membres inférieurs durant deux semaines. Les examens révèleront une spondylolisthésis (un mauvais alignement d’une vertèbre) qui le contraindra à refuser l’offre d’une équipe professionnelle, les Cardinals de Saint-Louis, et à se tourner vers la comédie.
Sa relation avec Farrah Fawcett a inspiré une chanson
Le couple Lee Majors / Farrah Fawcett restera l’un des plus glamours des années 70, les deux stars dominant le petit écran respectivement dans L’Homme qui valait trois milliards et Drôles de Dames. Mariés de 1973 à 1982 (mais séparés dès 1979), les deux comédiens inspireront même une chanson à leur ami Jim Weatherly, intitulée Midnight Train to Georgia et chantée par Gladys Knight & The Pips en 1973. Le morceau (qui s’inspire uniquement des "personnages" de Majors & Fawcett) raconte comment une actrice sans succès quitte Los Angeles, bientôt suivie par son compagnon. A noter que les deux comédiens ont joué ensemble dans plusieurs épisodes de L'Homme qui valait 3 milliards et de Owen Marshall, entre autres.
Il a été aidé par l’agent de James Dean
A ses débuts, alors inconnu, Lee Majors est pris sous l’aile de Dick Clayton, qui aida un certain James Dean quelques années plus tôt. Grâce à ses conseils, l’acteur accèdera à des courts dramatiques et rencontrera de nombreux professionnels hollywoodiens.
Il est resté employé… alors qu’il perçait à Hollywood
Après une rencontre décisive avec Rock Hudson, Lee Majors décide de tenter sa chance à Hollywood et s’installe à Los Angeles au début des années 60. Diplômé en Histoire et en Education Physique, il est engagé comme responsable du North Hollywood Park par le département des parcs et loisirs de la ville. Après avoir tourné le pilote de la série La Grande vallée (pour laquelle il fut choisi parmi 400 candidats dont un certain Burt Reynolds), il retournera travailler et ne quittera son emploi que deux jours avant le lancement régulier du show. Il demandera même à être maintenu sur la liste des employés disponibles durant deux ans, au cas où sa carrière artistique ne décollerait pas !
Il a repris le rôle de Steve Austin dans Robot Chicken
Figure marquante de la pop-culture des années 70 et 80, l’homme qui valait 3 milliards Steve Austin est revenu dans trois téléfilms entre 1987 et 1994… mais aussi en 2009 dans le segment Bionic Woman de l’épisode Love Maurice de la quatrième saison de la série animée Robot Chicken, où Lee Majors a accepté exceptionnellement de prêter sa voix au personnage. L'acteur enchante également les fans en apparaissant régulièrement dans le cadre de conventions aux côtés de Lindsay "Super Jaimie" Wagner dont il est resté proche.
Il a failli jouer dans Macadam Cowboy
A la fin des années soixante, alors qu’il incarne le personnage de Heath Barkley dans la séries La Grande vallée, Lee Majors passe avec succès des essais pour le rôle de Joe Buck dans Macadam Cowboy de John Schlesinger. La prolongation du show pour une saison l’empêchera d’honorer son engagement, et le rôle fera le bonheur d’un jeune Jon Voight.
Il a été nommé aux Golden Globes… et à l’ancêtre des Razzies
De 1978 à 2006, les Stinkers Bad Movie Awards -sorte d’ancêtres des Razzie Awards fondés, eux, en 1981- ont salué les pires d’Hollywood. Lee Majors a fait partie des acteurs nommés lors de la première promotion des Stinkers, pour son rôle en costume dans Thorvald le Viking qu’il produisait sous la bannière Fawcett-Majors Productions. Plus gratifiant, l’acteur a également été nommé une fois aux Golden Globes, comme Meilleur acteur en 1977 pour son rôle dans L’Homme qui valait trois milliards.
... et il chante ! Comme le générique de "L'Homme qui tombe à pic"