Jamais il n'aura été aussi difficile de prédire qui sera le plus à même d'occuper la première place du box-office américain ce week-end. Seules quatre nouveautés sont à dénombrer face à des superproductions qui s'essoufflent peu à peu, comme xXx, Signes ou encore Austin Powers in Goldmember.
Besson débarque en Amérique
Seul le film d'action Le Transporteur semble le plus enclin à venir s'installer sur les cimes du classement, malgré l'absence au générique de stars susceptibles d'attirer les foules. Ecrit et produit par Luc Besson, ce film, attendu le 23 octobre 2002 en France, mettra en scène Jason Statham dans le rôle d'un transporteur qui livre des paquets sans se poser de questions. Sa vie se complique le jour où il s'en pose... The Transporter, un film d'action brut de décoffrage, semble être le plus à même de dépasser les recettes du thriller Swimfan, vainqueur surprise au box-office la semaine dernière.
Ice Cube le coiffeur
Face à ce film musclé, les Américains pourront retrouver le rappeur Ice Cube en tête d'affiche de la comédie dramatique Barbershop, dont la sortie française reste à déterminer. Cette histoire d'escroquerie dans les quartiers difficiles de la banlieue de Chicago, avec à l'affiche de nombreuses stars de hip-hop américaines (Eve, Ice Cube...) pourrait créer une petite surprise.
Place à la comédie
Deux autres comédies tenteront de charmer le public américain ce week-end : Stealing Harvard, porté par l'électrique Tom Green, et Igby goes down, présenté en sortie limité à New-York et à Los Angeles. Cette comédie acide sur fond de problèmes liés à l'adolescence est composé d'un casting pour le moins impressionnant : Susan Sarandon, Kieran Culkin, Jeff Goldblum, Claire Danes...
"My Big fat greek weeding" enfin premier ?
Ou peut-être que la surprise viendra de l'étonnant film indépendant My big fat greek wedding, présent depuis 21 semaines dans le top 10 américain, se payant même le luxe de surclasser le thriller City by the sea porté par Robert De Niro la semaine dernière. Bien que s'essoufflant légèrement, il pourrait profiter d'un excellent bouche-à-oreille, de la fin de carrière des grosses productions récentes et de l'absence d'un réel concurrent en face de lui.
Johann Liard