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    Semaine de la critique : sélection risquée

    La Semaine de la critique a révélé ce jeudi sa sélection à la Cinémathèque française. Parmi les films en compétition : "Filles perdues, cheveux gras".

    "La sélection 2002 est éclectique et risquée", a expliqué ce jeudi 26 avril la déléguée générale de la Semaine de la critique Claire Clouzot lors de la conférence de presse de la plus ancienne section parallèle du Festival de Cannes. Après avoir visionné plus de 400 films des quatre coins du monde "d'un très bon niveau", l'équipe de la Semaine de la critique a sélectionné sept longs métrages et sept courts métrages.

    Traitant de l'actualité, des attentats suicides, de l'amour à 60 ans ou de la perte d'un enfant, les sélectionneurs ont insisté sur l'exigeance du cru 2002. Ils ont rappelé que la Semaine de la critique a fait découvrir, grâce à leurs courts métrages, François Ozon, Gaspar Noé et Delphine Gleize (ces deux derniers étant sélectionnés en compétition officielle).

    Après Le Pornographe l'an dernier, c'est Claude Duty avec Filles perdues, cheveux gras qui représente la France cette année. Son film, qui réunit Amira Casar, Olivia Bonamy et Marina Foïs, suit l'itinéraire de trois jeunes femmes qui se cherchent. Kabala, film franco-malien, permettra à l'Afrique d'être présente en 2002 à Cannes. L'an dernier, aucun film de ce continent n'avait été sélectionné. Carole Laure présentera son premier film : Les Fils de Marie dans lequel une mère qui a perdu son enfant se cherche un fils de remplacement.

    Un documentaire sur les manifestations de Gênes

    Le Mariage de Rana fera découvrir, par l'intermédiaire d'une histoire d'amour, la vie entre Jérusalem-est et Ramallah. Too young tu die traitera de l'amour après 60 ans, Respiro d'une famille de pêcheur d'une petite île sicilienne et Chicken heart d'une histoire d'amitié entre trois hommes qui cherchent un sens à leur vie.

    A noter, en séance spéciale avec la collaboration d'ATTAC, la projection de Bella ciao, documentaire interdit par Silivio Berlusconi en Italie sur les manifestations en marge du Somme du G8 à Gênes en juillet 2001.

    Marie-Claude Harrer

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