Le Festival de Clermont Ferrand s'est clos ce samedi 9 février sur un bilan positif. La manifestation, dédiée cette année à la Chine et au Portugal, a attiré 130 000 spectateurs tandis que le Marché du Film court a été fréquenté par 2 500 professionnels. Lors de cette 24e édition, une section consacrée aux films numériques a été ouverte ainsi qu'un pôle documentation sur le court métrage. Fort de ces nombreux dispositifs, Clermont-Ferrand apparaît définitivement comme comme un Festival unique au monde.
Le jury de la compétition internationale a récompensé d'un Grand Prix et du Prix de la meilleur création sonore La dernière symphonie de Woyzeck de Nikolaj Arcel (Danemark). Le Prix spécial du jury a été décerné à Bintou de Fanta Régina Nacro (Zimbabwe / France / Burkina Faso), et celui de la Recherche àChien perdu de Arauco Hernandez et Daniel Hendler (Uruguay). Le Prix du Meilleur film d'animation est allé àLa Tempête valsante de Rino Gouw (Pays-Bas) et celui de la Photographie à Une affaire d'hommes de Slawomir Fabicki (Pologne).
De nouvelles mesures en faveur du court métrage
David Kessler, le président du CNC, a profité de la manifestation pour annoncer de nouvelles mesures en faveur du court métrage qui feraient suite à des réformes engagées en 2000 sur la production. Il souhaite ainsi que les distributeurs de programmes de courts métrages puissent bénéficier du soutien automatique et que le système du "1 %" soit supprimé : ce dernier, peu respecté et donc sans réelle efficacité, oblige les distributeurs et les exploitants à consacrer 1 % de leur programmation à la projection de formats courts. David Kessler devrait rencontrer assez vite les organisations professionnelles concernées pour déterminer les nouvelles aides qui seront mises en vigueur.
Amélie Charnay
