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    Jacques Gamblin, italo-marseillais

    Jacques Gamblin interprétera un réfugié italien, débarqué dans le Marseille des années trente pour Bella Ciao, une fresque signée Stéphane Giusti.

    Pourquoi pas Jacques Gamblin ?

    Le comédien Jacques Gamblin (découvert en fol "drague-queen" dans Pédale Douce, puis dans le nostalgique Les Enfants du Marais) prendra l'accent méditerranéen pour les besoins de Bella Ciao, une épopée familiale et utopique que s'apprête à mettre en chantier début août (et jusqu'en octobre prochain) le réalisateur Stéphane Giusti (Pourquoi pas moi ?).

    Bella Ciao relate l'exil au début des années trente d'Orfeo et Nella Mancini, jeune couple communiste italien. Pour échapper au fascisme de Mussolini, ils sont contraints de quitter leur terre natale de Toscane. Rêvant du Nouveau Monde, le jeune ménage, flanqué de leurs deux minots, prennent le bateau. Direction : les States, la tête remplie d'espoirs et de beaux lendemains. Mais, le sort en décide autrement : l'embarcation des exilés confond le fort St Jean de Marseille avec la Statue de la Liberté. Cette famille accoste dans la cité phocéenne. Pour ne plus jamais en repartir.

    Aux accents lyriques, Bella Ciao évoquera, sur plusieurs décennies et générations, cette fresque familiale, suivant pas à pas le processus de leur assimilation dans la ville de la Bonne Mère et du Pastagas.

    Aux côtés de Jacques Gamblin, qui sera dans la peau du courageux père de famille, le réalisateur Stéphane Giusti a fait confiance à une distribution prometteuse. La jolie et sensuelle israélienne Yaël Abecassis (bouleversante dans Kadosh d'Amos Gitaï) tiendra le rôle de Nella, la jeune mère au foyer.

    La pulpeuse Vahina Giocante (Pas de Scandale, Le Libertin), Jalil Lespert (Ressources Humaines, Un Dérangement Considérable), la blonde troublante Isabelle Carré (La Femme Défendue, L'Envol) et Serge Hazanivicius (Delphine : 1, Yvan : 0, Mes Amis) complètent le casting ; le vénérable Serge Reggiani devrait également participer à l'aventure.

    Remarqué pour son rafraîchissant et onirique Pourquoi pas moi ?, le cinéaste Stéphane Giusti remonte le temps, avé l'assent pour Bella Ciao (toujours produit par Marie Masmonteil d'Elvézir Productions), situant son action dans la ville transit du bassin méditerranéen qu'est Marseille. La cité hétéroclite, cosmopolite, ensoleillée par excellence ; le carrefour du Sud où de nombreux flux migratoires ont rythmé la vie de la doyenne des villes de France (2600 ans d'histoire), et que domine la célèbre Notre Dame de la Garde.

    L.B

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