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    Stanislas Merhar ausculte les femmes

    Pour "Le Mal des Femmes" de Daniel Vigne, le césarisé Stanislas Merhar se mettra dans la peau d'un médecin du XIXe, préoccupé par le plaisir féminin.

    Césarisé en 1998 meilleur espoir masculin pour sa performance de pute gigolo transformiste dans Nettoyage à sec (d'Anne Fontaine), le blond et réservé Stanislas Merhar endossera la panoplie d'un jeune médecin pour les besoins du nouveau long métrage de Daniel Vigne (Le Retour de Martin Guerre).

    Comédie d'époque dont l'action se situe au milieu du XIXe siècle, Le Mal des Femmes narre les explorations d'un praticien, qui sillonne les routes de campagne et les villages du centre de la France. Avec pour mission : une évaluation, une sorte de recensement des moeurs et pratiques sexuels des paysans, et plus précisément sur le plaisir orgasmique des femmes. De la zizanie en perspective chez les habitants.

    Les premières prises de vue de ce film, co-écrit par le réalisateur et le brillant scénariste-écrivain Jean-Claude Carrière (Cyrano de Bergerac, Danton, Le Hussard sur le Toit...), débuteront en septembre prochain.

    C'est la bouillonnante Mathilde Seigner (magistrale dans Vénus Beauté (Institut) ou encore Belle-Maman) qui donnera la réplique (ou plutôt se prêtera aux auscultations charnelles et livrera sa libido) au mystérieux Stanislas Merhar (à l'affiche prochainement dans Furia d'Alexandre Aja).

    Des retrouvailles pour les deux comédiens, puisqu'ils s'étaient rencontrés sur le tournage de Nettoyage à sec.

    Avec Le Mal des Femmes, son cinquième film depuis 1972, Daniel Vigne, ancien assistant de Claude Lelouch et Nadine Trintignant, marque son retour au format grand écran, après onze ans d'absence. Sa dernière production remonte en 1989, où il signa la chronique nostalgique de Comédie d'Eté (avec Maruschka Detmers et Rémi Martin). Depuis, il s'était adonné énormément à la réalisation pour le petit écran (La Kiné, Les Marmottes, Pêcheur d'Islande avec Mathilde Seigner, ou encore quelques Highlander...).

    L'oeuvre maîtresse de la (courte) filmographie de Daniel Vigne reste, à ce jour, l'exceptionnel Retour de Martin Guerre en 1981 , avec le puissant Gérard Depardieu et Nathalie Baye. Un succès académique mondial pour cette histoire vraie du XVIe siècle.

    L.B

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