A peine sorti d'une année extrêmement dense, révélé dans American Beauty, le succès surprise multi-Oscarisé de Sam Mendes, Wes Bentley a un nouveau projet dans le collimateur.
Il incarnera une légende du cinéma américain, Montgomery Clift, dans un long métrage intitulé Monty. Réalisé par le directeur de casting Billy Hopkins (I Love You, I love You Not), ce film indépendant se tournera ce printemps et est attendu sur les écrans pour le début de l'année 2001.
Le projet, qui est représenté à Cannes par Buena Vista Film Sales, se penche sur la carrière de Montgomery Clift, acteur légendaire d'Hollywood.
Né en 1920, il a collaboré avec les plus grands, d'Howard Hawks (La Rivière Rouge) à Alfred Hitchcock (La Loi du Silence) en passant par John Huston où il s'était illustré dans le mythique Les Désaxés. Sa vie agitée et médiatisée, entre alcoolisme et homosexualité déclarée, contribua à renforcer son image de personnage hors normes. Le mythe s'éteint en 1966 des suites d'une crise cardiaque, alors qu'il n'avait que 45 ans.
Le film se penchera plus particulièrement sur cette double vie que l'acteur a longtemps connu. D'un côté, une intégrité artistique remarquable, et de l'autre une vie privée tumultueuse.
La présence de Wes Bentley, un des plus sûrs espoirs outre-atlantique, ne peut que réjouir les producteurs Vincent Newman et Tucker Tooley. D'autant plus que posséder le jeune prodige dans sa production est un vrai privilège.
L'acteur avait récemment fait sensation en se retirant du projet de la Warner Bros, Queen of the Damned. Il avait alors prétexté vouloir faire un break à la suite d'une année épuisante. Une bien belle preuve de lucidité qui prouve que le jeune homme a la tête bien ancrée sur les épaules et que chacun de ses choix est mûrement réfléchi.
Auparavant, Bentley apparaîtra dans Kingdom Come de Michael Winterbottom avec Milla Jovovitch, mais également dans Soul Survivor de Steve Carpenter et dans The While River Kid d'Arme Glimcher où il côtoie Antonio Banderas.
C.C.
