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    Ridley Scott rattrapé par le virus

    Le projet Hot zone refait surface. Déjà dans la course pour le réaliser il y a six ans, l'infatigable Ridley Scott serait toujours sur les rangs.

    Ridley Scott, le génial réalisateur d'Alien et de Thelma et Louise, est incroyable. A peine sorti de son imposant Gladiator, prêt à tourner Hannibal, il annonce pendant la conférence de presse de la suite du Silence des Agneaux un probable futur projet.

    Ce projet, c'est l'adaptation ciné d'un article de Richard Preston intitulé "Hot Zone" et paru dans le New Yorker en 1992. Le film, rebaptisé Crisis in the Hot Zone pour le cinéma, met en scène une équipe de biologistes confrontée à un virus mortel échappé d'un laboratoire médical. Le scénario avait intéressé la 20th Century Fox en 1993. Tout était en bonne voie, avec Ridley Scott, déjà lui, aux commandes, Lynda Obst à la production, alors que Robert Redford et Jodie Foster étaient crédités dans les rôles principaux.

    Seulement voilà, le studio se trouva embarqué dans une guerre avec Warner Bros et le producteur Arnold Kopelson, qui développaient dans le même temps un projet similaire, Outbreak. A cela vinrent s'ajouter, au stade de la préproduction, les départs de Jodie Foster et Robert Redford. Le résultat ne se fit pas attendre : le projet fut suspendu.

    Six ans après, c'est donc reparti pour un tour. Un tour de manivelle ? Ridley Scott ne dément pas le contact mais reste encore peu loquace sur une nouvelle implication dans le film. " Il est encore trop tôt pour dire si cela sera mon prochain projet " déclarait-il. " Nous avons abordé le sujet car j'ai été impliqué avec eux auparavant. "

    En 1993, la Fox avait acquis les droits du fameux article, coiffant la Warner au poteau. L'article allait, plus tard, devenir un livre célèbre relatant l'histoire véridique d'une équipe de l'armée biologique SWAT opérant dans le laboratoire de recherche médicale du Maryland.

    Pas encore de noms au casting, mais la productrice Lynda Obst qui rempile et un réalisateur qui hésite et pourrait bien, à nouveau, être rattrapé par un virus bien moins inoffensif que celui du film, celui de la mise en scène.

    C.C.

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