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    Making-of on-line

    Premier film de Christian Boisliveau et entièrement tourné en numérique, "Making-of" dispose de son site Web où l'on peut suivre le tournage.

    "Aussitôt tourné, aussitôt en ligne !" Telle pourrait être la devise de Christian Boisliveau, qui tourne actuellement en numérique Making-of. Il s'agit de son premier film, avec Alexandre Vigouroux, Valérie Kaprisky (Dis-moi oui) et Cécile Siméone. En tournage jusqu'à la fin du mois, le film dispose d'un site Internet (www.making-of.com) sur lequel on peut vivre au jour le jour avec l'équipe du film, ou encore se lancer dans sa coproduction.

    Sur making-of.com on peut lire le synopsis, jeter un oeil sur le plateau et humer l'ambiance générale en parcourant "les carnets de Nelly" ou encore suivre le calendrier de tournage, tenu comme un journal de bord par la première assistante à la réalisation.

    Le site invite aussi à faire connaissance avec l'équipe du film, celle-là même dont on partage le quotidien en se connectant : portrait des acteurs, photos des techniciens, interviews du réalisateur et du producteur pour un aperçu sur le vif de ceux qui font Making-of.

    No business like e-business. Le site invite les surfeurs anonymes à participer. Financièrement d'abord, en lançant des appels de fonds aux e-producteurs et e-souscripteurs. Le quidam qui, par hasard, atterit sur le site peut, d'un coup de clic, devenir coproducteur de Making-of. Le site met en vente 20 parts à 5.000F pièce qui permettront de toucher un pourcentage proportionnel aux futures recettes du film.

    Pour l'autre, peu désireux d'investir, il reste toujours les concours. Pour imaginer l'affiche de Making-of ou soumettre un scénario de court-métrage à ceux qui ont fait le film.

    Récit d'un jeune homme qui filme sans cesse le monde qui l'entoure et qui tombe amoureux de sa colocataire mystérieuse, scénariste à ses heures perdues, Making-of se veut une histoire d'amour shakespearienne à l'ère du numérique. D'où l'existence du site.

    A moins que making-of.com n'ait été inspiré par l'expérience de Jean-Philippe Toussaint, qui dès l'automne 1997 avait installé trois web-cams sur le tournage de sa Patinoire.

    M.C.B.

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