L'adaptation de Matthew Faulk et Mark Skeet annonce le retour prochain de Vanity Fair sur nos écrans. Il s'agirait alors de la septième version cinématographique du roman de William Makepeace Thackeray. Pourtant, ce film sera le premier depuis 60 ans.
Depuis la version de Chester Franklin en 1932, seulement quelques mini-séries télévisées en 1971, 1987 et 1998 sont venues rappeler la mémoire de Becky Sharp, cette femme de petite extraction sociale qui ne peut guère compter que sur son esprit et sa débrouillardise pour se frayer un chemin dans la société londonienne des années 1820. Parmi les précédents Vanity Fair on dénombre en outre quatre films muets et Becky Sharp en 1935, première réalisation entièrement en Technicolor.
Une modernisation s'imposait aux producteurs, séduits par la modernité de l'oeuvre elle-même. Ainsi, c'est sous le label Gramercy Pictures que le studio USA Films se joindra à la société londonienne Granada Film pour coproduire cette nouvelle adaptation cinématographique, pour laquelle le budget a été évalué à 20 millions de dollars. Elle devrait entrer en production à l'automne, à Londres et ses environs.
Matthew Faulk et Mark Skeet ont commencé à collaborer ensemble avec la série télé britannique Boon dans les années 1986 à 1992. Aujourd'hui ils entreprennent de dépoussiérer ensemble un monument des années 1911 à 1935.
M.C.B.