Mange ta soupe et tu deviendras grand !
Mathieu Amalric a bien suivi les conseils de sa mère. Et trouvé sa voie : être de l'autre côté de la caméra. Après Mange ta soupe, son premier long métrage en tant que réalisateur, Mathieu Amalric (Fin août, début septembre, Alice et Martin, La Sentinelle) décide de renouveler l'expérience, en adaptant Le Stade de Wimbledon d'après le roman éponyme de Daniele Del Giudice (publié en 1985 aux Editions Rivages) .
L'histoire du Stade de Wimbledon – qui est à mille lieux des coulisses du sport, et du célèbre gazon londonien, comme son titre laisse croire - narre la quête d'une jeune femme obsédée par la mort d'un pseudo-écrivain italien. Au cours de son périple, qui l'emmène de Trieste à Londres, elle fait la connaissance de personnages, proches et amis du disparu ; et elle découvre que ce romancier n'avait jamais écrit une ligne, mais agissait directement sur la vie des autres. Dès lors, elle s'interroge sur les motivations réelles de cet intellectuel.
Pour son second long métrage en tant que réalisateur, Mathieu Amalric reste en famille puisqu'il s'est entouré de sa femme, la comédienne Jeanne Balibar, habituée au cinéma d'auteur (Laurence Ferreira Barbosa, Olivier Assayas, Arnaud Desplechins, Jean-Claude Biette), et qui incarnera cette obstinée.
A ses côtés, Adriana Cesti, vue dans Mange ta soupe et Jean-Paul Franceschini. Le début du tournage est prévu début mars, pour six semaines. Produit par Gemini Films et pour un budget de 12 millions de francs, Le stade de Wimbledon sera sur les écrans à la fin de l'année.
L.B