Après l'Allemagne, c'est la Corée qui investit l'Arlequin du 10 au 30 novembre 1999. A cette occasion, cinq cinéastes sont attendus au cinéma de la rue de Rennes.
Le cinéma coréen est méconnu en France, éclipsé par les cinéastes chinois comme Zhang Yimou (Pas un de moins) et Hou Hsiao Hsien (Goodbye South, Goodbye, Un temps pour vivre un temps pour mourir) ou japonnais tels Takeshi Kitano (L'été de Kikujiro) et Kiyoshi Kurosawa (Cure). Ce festival s'intéresse aux trois générations de professionnels du 7ème art de ce pays.
La première mouvance date des années 50 et 60, à la fin de l'occupation japonnaise. Shin Sang-Ok (Les fleurs de l'enfer), Kim Su-Yong (Le brouillard), Im Kwon-Taek (Viens, viens, viens plus haut) la représentent. Viennent ensuite Park Kwang-Su (République noire) et Jang Sun-Woo (Lies) pendant les années 70-80, sous la dictature militaire. Depuis le milieu des années 90, la relève est prête avec Hong Sang-Soo, Lee Kwangmo et Park Ki-Hyung (Whispering corridors). C.R.