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    Besson et Jeanne d'Arc à Tokyo

    Le 12ème Festival du Film de Tokyo (30 octobre au 7 novembre) projettera le dernier Besson lors de la cérémonie d'ouverture.

    Dès samedi 30 octobre et jusqu'au 7 novembre, le quartier de Shibuya sera le centre névralgique du Festival du Film de Tokyo. Luc Besson, Faye Dunaway, Desmond Harrington et Eric Serra seront présents pour la projection de Jeanne d'Arc lors de la soirée d'ouverture retransmise sur le web !

    Au programme de l'événement créé en 1985, une compétition internationale dotée de six prix, un hommage au géant du cinéma nippon Akira Kurosawa, l'édition d'un timbre spécial, ainsi que des manifestations parallèles...

    Les programmateurs ont dû choisir 15 films parmi 457 en provenance de 52 pays. La France est représentée par Les amants criminels de François Ozon, avec Natacha Régnier. Les autres viennent majorité d'Asie. C'est le réalisateur tchèque Karel Reisz (La femme du lieutenant français) qui dirige le jury, composé aussi de l'actrice japonnaise Keiko Matsuzaka, du réalisateur espagnol Julio Medem, du producteur danois Peter Aalbak Jensen...

    Godzilla 2000, le 22ème de la série, ici signé Takao Okawara, est particulièrement attendu car il tient lieu de réponse à la reprise hollywoodienne du célèbre monstre asiatique. Accueil impatient aussi pour Le cadre de Satoshi Isaka, jeune espoir du cinéma de l'île qui aborde là les dangers du petit écran. Enfin, le public est gâté avec l'intégrale des films (30) du maître Kurosawa (Les sept samouraïs, Rhapsodie en août), décédé le 6 septembre dernier.

    Un symposium rassemblera les professionnels à l'occasion d'un coup de projecteur sur l'industrie du film britannique. Les cinéphiles découvriront une boutique exposant 50.000 produits dérivés !

    Le film de Disney Tarzan clôturera le festival qui compte sur la présence de Phil Collins et de Glen Kean (toujours en direct pour les internautes).

    Bien que certaines séances soient déjà complètes, le festival a du mal à se faire un nom en comparaison avec Cannes ou Sundance. L'industrie du film nipponne connaît elle-même un passage à vide, avec récemment la faillite des studios où a plusieurs fois tourné Yasujiro Ozu (Crépuscule à Tokyo). C.R. avec AFP

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