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    Belmondo and co

    Jean-Paul Belmondo va retrouver le réalisateur Philippe De Broca pour une nouvelle comédie trépidante, "Amazone". Toc-toc badaboum...

    Incroyable !

    Le guignolo Jean-Paul Belmondo aurait signé avec son réalisateur fétiche, Philippe De Broca, pour une nouvelle comédie burlesque, 24 ans après L'incorrigible, leur dernière collaboration. Le titre serait Amazone et le tournage débuterait avant la fin de l'année.

    Pour ce rôle, notre Bébel national serait élégamment entouré de la voltigeuse Catherine Zeta-Jones herself. Rien n'est étonnant dans la mesure où la belle avait débuté sa carrière chez De Broca comme Princesse Shéhérazade dans le conte Les mille et une nuits.

    On ne connaît pour l'instant ni le scénario, ni le casting qui en cours de constitution. Mais, vu le titre, on devrait certainement retrouver Jean-Paul Belmondo dans son rôle titre : celui de playboy – cascadeur (certes, vieillissant), perdu dans des aventures trépidantes et toujours entouré de créatures de rêve.

    Amazone constituerait la sixième collaboration entre Jean-Paul Belmondo et Philippe de Broca. Après A bout de souffle (1960) de Godard avec Jean Seberg, c'est en 1961 que De Broca lui offre son premier grand rôle populaire : Cartouche, un film de cape et d'épée où le valeureux Bébel détrousse les riches aristocrates avant de tomber amoureux de la fille de l'un d'eux.

    Dès lors, le tandem De Broca-Belmondo fonctionnera pendant presque quinze ans. De succès en succès, le comédien impose son physique de séducteur et cascadeur. Le public prend goût aux aventures picaresques de L'homme de Rio (1964) et des Tribulations d'un chinois en Chine (1965). Au mieux de sa forme bondissante et rigolarde, Belmondo devient Bébel Superstar. Il est autant à l'aise dans l'aventure (Cent mille dollars au soleil de Henri Verneuil) et la comédie fantaisiste (Les mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau), que dans le drame (La sirène du Missippi de François Truffaut).

    En 1973, De Broca le rappelle pour un rôle taillé sur mesure : celui d'auteur de romans d'espionnage se prenant pour l'agent secret Bob Saint-Clair dans Le magnifique. Deux ans plus tard, il est L'incorrigible, où, petit voyou sympathique sortant de prison, il va se faire filouter par son assistance sociale judiciaire.

    Entre De Broca et Belmondo, le courant est toujours bien passé, dans la mesure où le cinéaste savait gâter l'acteur, en l'entourant des plus belles femmes du cinéma : l'italienne Claudia Cardinale dans Cartouche, Françoise Dorléac (sœur de Catherine Deneuve) dans L'Homme de Rio, la James Bond Girl Ursula Andress dans Les tribulations d'un chinois en Chine, la volcanique Jacqueline Bisset dans Le Magnifique et Geneviève Bujold dans L'incorrigible. Et maintenant Catherine Zeta-Jones !

    Césarisé en 1988 pour son rôle de Sam Lion dans Itinéraires d'un enfant gâté de Claude Lelouch, Belmondo se fait discret sur le grand écran, abandonnant ses innombrables exploits sportifs qui lui ont fait sa réputation (Peur sur la ville, Flic ou voyou, L'alpagueur, L'Animal, Joyeuses Pâques…). Le vertige, il ne connaît pas, refusant de se faire doubler pour toutes les scènes où il est suspendu à un hélico, même dans le film de Patrice Leconte, Une chance sur deux (alors que le gaillard fêtait ses 64 ans).

    Après un passage à vide (L'inconnu dans la maison, Désiré) et une semi-retraite, l'impétueux sera de retour en décembre prochain dans le futuriste Peut-être de Cédric Klapish, où il sera projeté en 2065.

    Quant à Philippe De Broca, spécialiste dans le cinéma français de divertissement, il revient à la réalisation après ses fresques historiques ambitieuses qu'ont été Les chouans, Les mille et une nuits et Le Bossu.

    Belmondo – De Broca : y'a pas de scoumoune !

    L.B

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