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    Patrick Sébastien ose le cinéma

    Après la télé, le présentateur Patrick Sébastien s'attaque au cinéma avec la réalisation de son premier film intitulé "T'aime".

    L'imitateur-présentateur télé spécialiste en blagues lourdes et vaseuses, également connu sous le nom de Patrick Sébastien, va tenter de devenir réalisateur. Contrairement à ce qu¹on aurait pu imaginer, son premier film, T'aime, ne sera pas une comédie mais «une histoire d¹amour très violente» sur fond de psychiatrie (ça donne déjà envie d'y aller).

    Pour l'accompagner dans cette aventure, Patrick Sébastien a fait appel à Myriam Boyer (vue dans Un, deux trois soleil de Bertrand Blier et Le plus bel âge aux côtés d'Elodie Bouchez) et Jean-François Balmer (Rien ne va plus de Claude Chabrol, Beaumarchais l'insolent d¹Edouard Molinaro) que le grand public a pu découvrir récemment dans la série télévisée de France 2, Boulevard du Palais où il incarne l'inspecteur Rovère. A côté d'eux, on pourra noter la présence du comique Jean-François Derec. Pour l'instant, les deux rôles principaux, une jeune fille de 18-20 ans et un garçon de 20-25 ans, ne sont pas encore attribués.

    Le tournage de T'aime devrait commencer au mois de septembre, avec un budget annoncé d¹environ 20 millions de francs. L'action se déroulerait dans les années 70, l'époque préférée de Patrick Sébastien, celle de toutes les libertés. Le réalisateur fera également parti de la distribution puisqu'il interprétera un psychiatre.

    Patrick Sébastien a déjà de multiples casquettes : humoriste, imitateur, animateur télé qui sévit actuellement sur France 2, restaurateur, président du Rugby - Club de Brives et chanteur (vous avez tous déjà du fredonner au moins une fois «La Fiesta»). Mais cela ne suffit pas à l'une des plus grandes gueules du Paysage Audiovisuel Français qui veut relever un nouveau défi pourtant difficile à remporter.

    En effet, les fans inconditionnels (si, si, il y en a) risquent d'être déçus par ce film loin de l'univers habituel de Patrick Sébastien. Inversement, les amateurs de cinéma risquent de faire demi-tour en voyant son nom sur l'affiche. La reconversion du comique dans le 7ème art s'annonce donc périlleuse.N.L.

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