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    L'acteur de Shine vient en France

    Prochains débuts en France du pianiste David Helfgott, inspirateur du film 'Shine' <BR>

    Le pianiste australien David Helfgott, dont la destinée tragique et les désordres nerveux ont inspiré le film 'Shine', est arrivé à Paris où il fera ses débuts en France en concert, le 7 octobre au Théâtre des Champs-Elysées (TCE). Un deuxième récital est prévu le 10 à Angoulême, dans le cadre du festival Piano en Valois.

    Dès samedi à Paris, le virtuose devait signer ses disques à la FNAC qui a mis en vente son deuxième album 'Brillantissimo' publié par RCA. Sur le CD, figure naturellement du Rachmaninov, compositeur cher au coeur de ce pianiste australien qui l'interprètera également au TCE, avec Scriabine, Liszt et Gottschalk. L'épouse du virtuose Gillian, une astrologue, accompagne David Helfgott qui a été traité pendant près de dix ans dans des hôpitaux psychiatriques et souffre toujours de problèmes graves.

    Après le succès du film de Scott Hicks, David Helfgott a fait une tournée triomphale aux Etats-Unis. Cependant les critiques ont parfois été sévères. 'Les critiques écrivent beaucoup de choses qui n'ont rien à voir avec la musique', commente Gillian Helfgott. 'Ce qui compte, poursuit-elle, c'est que mon mari ait la reconnaissance du public et des autres musiciens. Sa façon d'être atypiqueconduit beaucoup de monde à la musique. Mais l' establishment ne supporte pas que David rende la musique à tout le monde, qu'il brise les barrières sociales'.

    L'astrologue et le virtuose se sont rencontrés chez des amis en 1983: 'il m'a plu tout de suite, confiait Gillian en juin dernier à l'AFP. Je n'avais jamais rencontré quelqu'un d'aussi chaleureux, d'aussi attirant. Le lendemain, il m'a demandé en mariage. Quatre jours plus tard, j'ai accepté'. Depuis, elle le suit et le soutient. C'est donc elle qui répond lors des interviews avec les journalistes que le pianiste se contente d'embrasser avec chaleur. Consciente de la différence de son mari, Gillian ne le considère pas pour autant comme un malade, refusant même de révéler le diagnostic des médecins. Elle dit simplement: 'Il y a un certain désordre d'ordre nerveux. Comme beaucoup d'artistes, mon mari est d'une grande puissance angélique, mais il souffre d'une réel défaut de sens pratique. Nous nous devons de les assister pour leur permettre de se donner à fond à leur art'. (AFP)

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