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    Un enfant, une Révolution, une histoire

    Kolya est un beau conte plein de tendresse qui mérite son Oscar 97 de meilleur film étranger

    A l'affiche cette semaine un très beau film tchèque, Kolya. Réalisé par Jan Sverak, ce petit chef-d'ouvre a obtenu le Golden Globe en 1997 et l'Oscar 97 du meilleur film étranger. Et on comprend pourquoi. L'histoire se passe à Prague en 1989, à la veille de la ' Révolution de Velours '. Un violoncelliste célibataire endurci et coureur de jupons, radié de l'Orchestre Philharmonique, est condamné à jouer dans les crématoriums pour gagner sa vie. Afin d'arrondir ses fins de mois, il accepte de contracter un mariage blanc avec une jeune émigrée russe sans papiers. Mais l'affaire tourne court : la jeune femme fuit en Allemagne de l'Ouest et abandonne son petit garçon de cinq ans aux bons soins du musicien. Une grande amitié va naître entre ce petit garçon qui ne parle que le russe et ce don juan têtu et bougon qui ne comprend que le tchèque et n'a pas vraiment la fibre paternelle.Louka, le séducteur est interprété par Zdenek Sverak (le père du réalisateur et scénariste lui-même), déjà à l'affiche dans L'Ecole Primaire et figure extrêmement populaire en République Tchèque. Quant à Kolya, le petit garçon, il est joué à merveille par Andrej Chalimon, un petit bonhomme de six ans, attachant et drôle, qui ne joue pas la comédie mais vie sa vie devant la caméra.Loin d'être ' un film à pleurnicher' ou 'à l'eau de rose ' comme on pourait le penser, Kolya est au contraire une formidable leçon d'amour, et d'histoire... Un petit filmcertes, mais pour un grand public.

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