En cours depuis plusieurs semaines, puisque tout a débuté par le coup de feu tiré sur Benjamin Ventura (Alexandre Varga), l'intrigue "Justices" de Demain nous appartient s'achève ce soir sur TF1 avec la fin de la quête de vengeance d'Amanda Faro (Marion Christmann).
Revenue dans la série après plus d'un an d'absence, la jeune infirmière n'avait jamais réussi à faire le deuil d'Ulysse (Sébastien Capgras), son fiancé mort lors de la prise d'otages survenue au Spoon. Et c'est donc pourquoi elle s'est mis en tête de tuer tous ceux qu'elle tenait pour responsables, de près ou de loin, de ce drame.
Après s'en être pris à Sophie Novak (Carole Bianic), l'avocate et amie de longue date des preneurs d'otages, Amanda avait choisi de faire de Martin (Franck Monsigny) sa nouvelle cible. Mais le commandant Constant est parvenu à désarmer la tueuse et à l'arrêter. Mettant un terme à sa vendetta meurtrière.
Après être revenue à notre micro sur son retour dans la série, Marion Christmann réagit pour nous à la conclusion de cette intrigue à suspense et nous dévoile les coulisses de la scène de confrontation entre Amanda et Martin. Avant d'évoquer la possibilité d'une éventuelle réapparaition de son personnage un jour dans la série.
Allociné : Alors qu'elle était prête à tuer Martin, Amanda est finalement arrêtée par la police dans l'épisode de Demain nous appartient de ce soir. Et elle montre peu, voire pas de remords lorsqu’elle est interrogée au commissariat. Vous trouvez que c'est une fin logique ou vous auriez plutôt aimé qu'elle prenne conscience de ses actes ?
Marion Christmann : J'aime bien qu'elle reste sur sa ligne de conduite. Elle s'était dit qu'elle reviendrait pour venger Ulysse. Je pense qu'elle est tellement dans la douleur que son besoin de vengeance est devenu viscéral. C’est tellement injuste ce qu’il s’est passé que c’est logique pour elle de se venger. Il y a moins le coté émotionnel.
On arrive presque à comprendre pourquoi elle en arrive là…
Dans les scènes d'interrogatoire, c’est vraiment ce que je voulais montrer. Je voulais qu'on puisse la comprendre et pas qu'on se dise qu’elle était devenue psychopathe. Amanda est quelqu'un qui est en grande souffrance et qui n'a pas réussi à dépasser son deuil et cette injustice. Donc j'espère que le public poura réussir à comprendre Amanda et son revirement.
C’est vrai que les scénaristes n’en font pas une véritable méchante dénuée de sentiments…
On ne voulait pas qu'elle devienne une méchante parce que ça reste Amanda, une infirmière. Mais pour qu’elle ait ce sang froid, il a fallu qu’il y ait un truc qui vrille dans son cerveau. Si elle était restée comme elle était avant, elle n'aurait pas pu passer à l'acte.
C'était un peu frustrant pour vous de ne pas avoir plus de scènes avec Solène Hébert et Mayel Elhajaoui ?
Avec Mayel on a quand même eu ce qu’on voulait dans le dernier épisode donc c’était chouette. On a des scènes qui sont vraiment très jolies. J’étais ravie de tourner avec lui puisque Mayel est un de mes amis dans la vie. Alors le retrouver sur plateau avec des scènes d’émotion, c’était très chouette. Pour le personnage de Georges, il y a une belle partition à jouer.
Mais c'est vrai que c’était un peu frustrant de ne pas pouvoir plus jouer avec Solène. J’aurais adoré qu’on ait une scène ensemble à la fin. Et j’aurais aussi adoré pouvoir jouer avec Kenza Saïb Couton et que Soraya soit mon avocate. C’est notre plus grand regret parce que c’est une amie dans la vie.
Peut-être plus tard pour une autre arche…
Effectivement, puisque dans Demain nous appartient rien n’est jamais définitif (rires).
Si la production de Demain nous appartient revient vers vous avec une autre proposition, vous seriez partante ?
Avec plaisir si derrière il y a soit une histoire en prison ou que le personnage prends une autre tournure. C'est toujours très plaisant de retrouver les copains, de retrouver les équipes qu'on connaît depuis longtemps et de pouvoir encore expérimenter d’autres palettes. C'est toujours un plaisir de revenir faire des coucous ponctuels.
Y a-t-il une scène qui a été plus marquante que les autres durant cette intrigue ?
La scène avec Franck Monsigny (Martin) quand on est tous les deux l’arme en main. Il y a une cascade et c'était assez fort à tourner parce c'était très technique. Donc on a un peu galéré, surtout que j’étais malade ce jour-là. Le cascadeur voulait que je mette une genouillère parce que j’allais mettre beaucoup le genou au sol. J’ai dit "Non, pas de problème, pas de besoin" mais j’ai eu des bleus comme je n’en ai jamais eus de ma vie (rires). Mais c'était chouette à tourner. En plus, je sais que Franck adore aussi la cascade donc on a beaucoup rigolé.
Pour la petite anecdote, je suis vraiment tombée. J’ai glissé mais on n’a pas coupé la scène. On a continué à tourner et ça a donné lieu à un truc vraiment super. On est partis complètement en impro. Franck a voulu m’attraper par les cheveux mais je portais une perruque donc il a enlevé la perruque. Je ne suis pas sûre qu’ils aient gardé cette scène-là dans le montage final mais pour nous c’était assez jouissif.
Et sur toute l’aventure Demain nous appartient, avez-vous une intrigue préférée ?
J’ai vraiment eu de la chance. Je crois que je suis l’un des personnages les plus chanceux parce que j’ai vraiment eu toutes les palettes. Bien sûr, il y a l’arche du viol qui était incroyable et que je ne n’oublierai pas. En tant qu'actrice, pour moi, c'était une grande chance de pouvoir porter un sujet comme celui-là.
Finalement, c’est toute l’aventure Demain nous appartient qui me reste en mémoire parce que j’ai eu la chance de jouer avec plein de comédiens différents à chaque fois. Et puis, Amanda est un super personnage que je retiendrai. J’ai vraiment eu de la chance d’incarner cette fille-là.
Avez-vous des projets à venir dont vous aimeriez nous parler ?
Je vais bientôt commencer le tournage d'Astrid et Raphaëlle. J’ai aussi un projet de théâtre qui est en cours et on pourra me voir au cinéma le 25 janvier prochain dans le film Divertimento de Marie-Castille Mention-Schaar. Et on peut également entendre ma voix à la télé puisque je prête régulièrement ma voix pour des pubs.