Lundi 26 septembre 2022, TF1 poursuit la diffusion des Combattantes, sa nouvelle mini-série historique. Au casting de cette fiction de prestige, les téléspectateurs retrouvent Audrey Fleurot, Camille Lou, Julie de Bona et Sofia Essaïdi, qui incarnent les héroïnes.
L’histoire suit les destins croisés de quatre femmes en septembre 1914, au moment de la Première Guerre Mondiale. Non loin du front et de ses batailles sanglantes, ces protagonistes doivent résoudre des problématiques personnelles, tout en participant en retrait au combat contre les Allemands.
Doté d’un budget de 20 millions d’euros, le projet se divise en huit épisodes (deux volets sont proposés par soirée) et a nécessité des moyens humains colossaux. Soucieuses du détail, les équipes des Combattantes ont œuvré avec détermination afin d’offrir au public du grand spectacle, que cela soit par exemple au niveau des costumes que des décors.
Des lieux de tournages magnifiques
D’ailleurs, si l’action se déroule dans un petit village de l’est de la France, où a véritablement été tournée la fiction ? C’est entre les Vosges, les Hauts-de-France et l’Île-de-France que Les Combattantes a été mise en boîte.
Tout d’abord, les extérieurs ont majoritairement étaient capturés dans Les Vosges. Hervé Gallet, le chef décorateur, commente ce choix dans le dossier de presse de TF1 : "Cette région offre une nature magnifique, avec une végétation variée, des petites montagnes, du relief et des lacs."
"Les villes aussi sont belles car en 1900, la SNCF emmenait une population aisée dans les stations balnéaires qui se sont enrichies. Il reste de très beaux bâtiments de cette époque. En plus, cette zone a réellement été sur la ligne de feu pendant la Première Guerre mondiale."
Entre les Vosges, les Hauts-de-France et l'Île-de-France
Hervé Gallet ajoute : "A Senones et Plombières-les-Bains, nous avons tourné l’extérieur du couvent-hôpital, la gendarmerie et le village. J’ai disposé 90 tonnes de terre pour cacher le macadam ! (...) Sur un film d’époque, le mobilier urbain, très présent, pollue constamment l’image. Nous devons cacher les sonnettes, les boîtes aux lettres, les lignes de stationnement…"
"Sur la place de Senones trônait un monument aux morts de plus de 7 mètres de haut que j’ai masqué sous une tour de guet de 8 mètres, continue le chef décorateur. (…) Et si en post-production, les effets numériques effacent les éléments auxquels on ne peut pas toucher, j’essaye d’en masquer un maximum pendant le tournage."
Concernant le couvent-hôpital de la série, celui-ci se situe… dans deux lieux différents ! Comme l’explique Hervé Gallet : "Dans les Hauts-de-France, nous avons tourné les intérieurs du couvent/hôpital. Nous nous sommes installés dans l’Abbaye de Valloires (Somme, ndlr) et la Chartreuse de Neuville (Pas-de-Calais, ndlr) (…)."
Un couvent à deux endroits différents
Dans La Voix du Nord, Alexandre Laurent, le réalisateur, a précisé : "Nous n’avons pas trouvé d’abbaye ou de couvent existant et réunissant tout ce qu’on cherchait. C’est pourquoi on a opté pour deux endroits, qui avaient le mérite d’être éloignés d’à peine vingt kilomètres." Ainsi, le cloître et les salles de prise en charge des soldats sont à Valloires et la chapelle et le dortoir sont à la Chartreuse.
Enfin, le bordel que rejoint Marguerite, le personnage d’Audrey Fleurot, a pris place dans un manoir trônant dans le village de Crèvecœur-en-Brie, à 40 kilomètres de Paris. Pour le reste, tout a été reconstitué en studio. Un travail de titan !