De quoi ça parle ?
Tokyo, années 90. Jake, un jeune américain expatrié au Japon décroche un poste de reporter dans la rédaction d’un des quotidiens nippons les plus prestigieux, tiré chaque jour à plusieurs millions d’exemplaires. Malgré une intégration difficile, son insatiable soif de scoop le pousse à s’intéresser de près aux réseaux criminels qui contrôlent la ville : les terrifiants gangs Yakuzas.
En se rapprochant d’un des clans les plus puissants de Tokyo, Jake découvre les rouages d’un monde sans pitié et ultra-codifié, contrôlé par une hiérarchie sacrée. Mais s’infiltrer au plus près d’un gang n’est pas sans danger, et le journaliste risquerait bien d’y laisser quelques plumes…
Avec un pilote signé par nul autre que Michael Mann (Heat, Collateral), Tokyo Vice est un véritable concentré de tension et de suspense. Son esthétique léchée, son atmosphère unique du Tokyo des années 90 et la plongée dans les noirceurs de la mafia sont autant de bonnes raisons de succomber à cette série en 8 épisodes, disponible sur myCANAL.
Tirée d’une histoire vraie ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’histoire dépeinte dans Tokyo Vice est inspirée du livre du même nom, écrit par Jake Adelstein lui-même. En 2009, après une décennie d’investigation, il met en lumière les agissements du milieu criminel tokyoïte. La publication de ses mémoires fait l’effet d’un séisme, et implique de nombreux criminels Yakuzas, qui agissent bien souvent avec la complicité des autorités.
Jake Adelstein est issu de la mouvance du “nouveau journalisme” américain, caractérisée par une écriture soignée, offrant une investigation aux allures de roman, souvent racontée à la première personne.
Aujourd’hui toujours en activité, Jake Adelstein est devenu un véritable expert de la société japonaise, et intervient en tant que consultant auprès de divers médias, tout en continuant de publier ses investigations romanesques. Pour l’adaptation de Tokyo Vice, il enfile également la casquette de producteur exécutif, un véritable gage d’authenticité et de réalisme.
Le souci du détail
A l’écran, c’est Ansel Elgort (Baby Driver, West Side Story) qui prête ses traits à Jake, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’est beaucoup investi : en plus d’avoir appris le japonais pour ce rôle, l’acteur s’est installé plusieurs mois dans le pays, afin de s’immerger le plus possible dans sa culture.
Si quelques éléments de la série diffèrent du livre, comme le nom du quotidien qui l’emploie ou les patronymes des criminels impliqués, les créateurs de la série ont mis les bouchées doubles afin de coller au récit originel, notamment en faisant le choix de tourner intégralement à Tokyo.
Tokyo Vice, deux nouveaux épisodes tous les jeudis, seulement sur CANAL+ et myCANAL.