On découvre enfin le générique de la série des Anneaux de Pouvoir. Des petits grains de sable s'assemblent pour former des images de kaléidoscopes psychédéliques. On ne s'y attendait pas à celui-là.
On retrouve Galadriel, toute seule dans la nuit noire et l'immensité de l'océan. Puis on retrouve Nori au bord du cratère où l'Étranger s'est écrasé. On le croyait nu comme un ver mais il a quand même un petit haillon autour de la taille. (La pudeur des productions américaines). Un genre d'effet cosmique avec des chœurs puissants en fond sonore se produit quand il se réveille et entre en contact avec Nori. Il tombe dans les pommes, puis plus rien. (Bizarre, vous avez dit bizarre ?)
Nori rejoue Rencontre du 3ème type
Avec Poppy, elles décident de secourir le pauvre homme et le trimballent dans une brouette, la civière version Tolkien. Alors qu'il est toujours dans les vapes, elles le mettent à l'abri et Nori se lance dans une tirade sur la mission qui lui incombe vis-à-vis de cet étranger. Séquence émotion.
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À Tirharad, Bronwyn et Arondir constatent les dégâts d'un village qui a été réduit à néant et où les flammes résistent encore. Pas de corps, pas de blessés. Dans une des maisons, ils trouvent un passage dans le sol, pareil à celui creusé par un braqueur (Confusion des genres).
Arondir, toujours l'air martial et le visage contrit par ses sentiments, envoie Bronwyn prévenir les siens pendant qu'il explore le tunnel. Les deux sont assez mélodramatiques avec leur façon de se regarder dans le blanc des yeux sans rien se dire. (Mais on a des petits frissons qui nous parcourent l'échine)
Changement de décor : on découvre Eregion, le Royaume des Forgerons Elfes. Celebrimbor y présente à Elrond, le marteau qui a forgé les Silmarils. (Ne comptez pas sur nous pour vous expliquer ce que sont les Silmarils, on n'en a pas la moindre idée mais ça a l'air important). Ce n'est pas vraiment le marteau de Thor mais il fait son petit effet.
Si Celebrimbor est un peu fier de son œuvre, il aspire à plus. À concevoir un objet au pouvoir réel. (On te voit venir, Celebrimbor !) Et il compte sur Elrond pour l'aider à obtenir le moyen d'y parvenir. Il lui sort les plans d'une tour pouvant contenir une forge plus puissante qu'aucune autre. Une entreprise titanesque qui fait suggérer à Elrond d'aller chercher de l'aide ailleurs.
D'Eregion, on part pour Khazad-Dûm, le Royaume des Nains. Au pied de plusieurs cascades presque irréelles, Celebrimbor et Elrond se plantent devant la façade d'une montagne sur laquelle se trouve la porte du palais. Pas ordinaire comme habitation. Elrond se vante de son amitié avec le Prince Durin, un cher et vieil ami, et s'attend à un accueil fastueux. Que nenni ! L'Elfe n'est pas le bienvenu chez les Nains.
Comprenant que sa mission sera plus difficile que prévu, Elrond invoque un rite au nom improbable qui lui ouvre les portes et renvoie Celebrimbor à Eregion. Les Nains vivent à l'intérieur de la montagne et des cascades dans un décor qui ferait presque pâlir les journalistes d’Elle Décoration.
Elrond se prend une douche froide
Elrond est reçu dans une grande salle remplie de Nains. Le Prince Durin arrive et réserve un accueil glacial à celui qui se prétend son ami. Le rite invoqué pour se faire ouvrir les portes est l'épreuve d'endurance des Nains. On se met à imaginer une sorte d'Iron Man, mais pendant que notre imagination divague, Durin stipule les règles. Si Elrond perd, il sera banni du Royaume des Nains à tout jamais. S'il gagne, il aura droit à une faveur. Et il n'a pas l'air de plaisanter le Durin.
Le principe ? Casser de grandes pierres en un coup de pic. Rien que ça. Commence donc l'épreuve où Durin et Elrond doivent casser à tour de rôle un gros caillou sous la clameur générale. (Les hommes et leurs défis...)
On retrouve Nori qui vient voir comment se porte l'Étranger. Même réaction de l'homme quand elle essaie d'entrer en contact avec lui : il braille et les éléments se déchaînent. Les cheveux hirsutes et l'air complètement hagard, on dirait une bête sauvage apeurée que Nori doit apprivoiser.
Visiblement, l'Étranger a du mal à communiquer. Il ne parle pas et ne semble pas se souvenir de son nom. Nori lui apporte à manger : des escargots. Mais au lieu de les manger à la bourguignonne, c'est-à-dire cuits au beurre à l'ail, elle les propose crus. Et l'Étranger dévore tout, y compris la coquille. (Cauchemar en cuisine !)
Au village, les parents de Nori essaient d'ériger une sorte de tente. La tâche est ardue et Nori manque à l'appel pour les aider. L'Étranger se met à dessiner sur le sol, mais Nori ne comprend rien. (Nous non plus). On dirait qu'il essaie de la prévenir d'un malheur à venir et dans le même moment, le père de Nori se tord méchamment la cheville. Hasard ou coïncidence ?
Galadriel se fait un nouveau copain
Dans l'immensité de l'océan, Galadriel a l'air de faire l'épreuve olympique de natation. Elle s'arrête quand elle entend un bruit inquiétant et sort déjà sa dague. C'est en fait un radeau avec quelques pauvres âmes au bout du rouleau à bord. Galadriel nage vers eux pour trouver du secours. Parmi eux, il y en a un qui la laisserait bien se noyer. Belle âme charitable. Mais une femme lui tend finalement la main.
Elle subit un interrogatoire et cache ses oreilles pointues. Mais elle est vite démasquée. À peine le temps de discuter, des voiles apparaissent à l'horizon. Un navire pour les sauver ou des pirates pour les achever ? Ni l'un ni l'autre. Un ver ! Un truc géant qui fonce droit sur eux et qui promet de les manger tout crus. (On ne cessera de s'étonner devant le bestiaire de Tolkien).
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Galadriel est jetée à l'eau pour servir d'appât. (Charité toujours). Mais la bestiole est concentrée sur l'embarcation. Sur ce qu'il reste du radeau, il n'y a plus qu'un seul homme, Halbrand, qui accepte Galadriel à bord malgré ses oreilles pointues.
À Khazad-Dûm, Durin et Elrond sont toujours sur leur concours de "qui c'est qui est le plus fort et qui va casser le plus de cailloux ?". Mais face à l'endurance et la rage du Nain, l'Elfe finit par abdiquer. Durin lui demande de prendre immédiatement congé et l'accompagne vers la sortie. Le temps de l'escorte permet à Durin de vider son sac. Ça fait 20 ans qu'il n'a pas vu Elrond, un battement de cils pour un Elfe, mais toute une vie pour le Nain. Une petite lumière s'allume dans le regard d'Elrond qui comprend enfin la colère de son ami.
S'ensuit une séquence émotion avec des excuses en bonne et due forme. Joli coup d'Elrond qui gagne un sursis pour faire personnellement amende honorable auprès de Disa, l'épouse de Durin. Contrairement au Prince bougon, elle l'accueille à bras ouverts et le garde pour dîner. Durin continue de bouder pendant le repas, mais la diplomatie de Disa permet aux deux amis de rétablir le contact. (On aime quand les fâcheries cessent).
Sur leur petit radeau d'infortune, Halbrand et Galadriel communiquent difficilement. On croirait presque un remake de L'Odyssée de Pi tant la tension entre les deux est palpable. Mais entre deux amabilités, Halbrand confie que ce sont les Orques qui l'ont chassé de son foyer. Mot magique qui crée tout de suite l'intérêt de Galadriel qui exprime sa compassion. (On se demande si cette tension ne pourrait pas se transformer en amourette...)
Encore une dispute et Halbrand finit par cracher le morceau. Leur ennemi commun est dans les Terres du Sud. Mais avant de naviguer dans une direction ou une autre, il leur faudra affronter la tempête qui fonce droit sur eux.
Bronwyn se la joue Buffy
De retour dans son village, Bronwyn avertit les gens dans l'auberge que toute la population de Hordern a disparu. Mais comme c'est bizarre, personne ne l'écoute... Au même moment, son fils Theo fait une rencontre horrifique au domicile familial. Quant à Arondir, il continue de ramper dans les entrailles souterraines et se fait happer par une créature qu'on ne voit pas mais dont on devine qu'elle n'est pas très amicale...
Bronwyn rentre chez elle pour trouver un Theo complètement apeuré. Un des tunnels conduit directement sous sa maison. Elle n'a pas le temps de partir chercher de l'aide et doit immédiatement se cacher. Séquence de film d'horreur avec un Orque qui attaque Theo et sa mère. Le combat est rude, mais se conclut avec Bronwyn qui ramène la tête de l'Orque à la taverne. Et bizarrement, là, tout le monde se tait. Elle annonce partir pour la tour elfique. Qui l'aime, la suive !
Galadriel et Halbrand sont mal en point sur leurs trois planches de bois au milieu d'une mer déchaînée. Comme dans une mauvaise blague, Galadriel tombe à l'eau, mais le valeureux Halbrand plonge pour la sauver. Séquence Grand Bleu avec une petite musique irlandaise. Galadriel sauvée des eaux remonte à bord avec son sauveur.
Dans la nuit noire, Nori et Poppy viennent prendre des nouvelles de l'Étranger. Il fait un blocage sur leurs lanternes qui sont éclairées à l'aide de lucioles. Par un coup de magie ou le pouvoir de son esprit – on n'a toujours pas compris qui est le monsieur – il libère les lucioles d'une des lampes. Il leur parle dans son grommellement local et elles forment une constellation. Il communique enfin le bougre. Nori comprend qu'il faut trouver ces étoiles qu'elle ne connaît pas. L'Étranger perd conscience et les lucioles meurent.
À Khazad-Dûm, le Prince Durin s'entretient avec son père, le Roi Durin, sur la proposition d'Elrond. Le père est suspicieux vis-à-vis de l'Elfe et ouvre un petit coffre comprenant un objet lumineux. Mais qu'est-ce donc ?!
Chez lui, Theo ressort le fameux manche de l'épée qui porte la marque de Sauron. Alors qu'il est blessé à la main après le combat avec l'Orque, une goutte de sang se dirige droit vers le manche qui prend vie et se reforge tout seul à son contact. Sa mère l'appelle pour entreprendre leur périple et ils partent sur une musique grave qui n'annonce rien de bon. Et cette fois, tout le village les suit.
Sur leur radeau d'infortune, Galadriel et Halbrand ont survécu à la tempête et dorment comme deux petits anges côte à côte. Galadriel est réveillée par une ombre qui se penche sur elle. Un navire les a trouvés. Mais dans le contre-jour, impossible de voir le visage de celui qui peut aussi bien être un ami qu'un ennemi...
Générique.