La franchise 365 jours est au cœur de l'actualité des sorties Netflix avec la mise en ligne du troisième et (normalement ?) dernier long-métrage, 365 jours : l'année d'après. Ces films sont connus pour leurs scènes de sexe très crues et graphiques, et le troisième volet ne fait pas exception.
Depuis le début, les acteurs peuvent compter sur la présence d'une coordinatrice d'intimité, qui crée un environnement sain et sécurisé et qui aide à chorégraphier les scènes de sexe. Mais pour Michele Morrone, l'interprète de Massimo, cette intervenante ne lui serait pas "utile".
Michele Morrone n'a pas besoin d'aide pour les scènes de sexe selon lui
L'acteur a déclaré à Metro qu'il "n'avait pas besoin d'un coordinateur d'intimité pour l'aider". Il a ainsi expliqué qu'il préférait travailler son personnage et ses scènes de son côté :
"Bien sûr, c'est une personne importante à avoir sur le plateau pour les autres acteurs et pour les gens qui travaillent en coulisses, ça nous aide tous, mais personnellement, je n'ai besoin de personne. J'aime construire un personnage et une scène comme je l'ai imaginé dans mon esprit et avec ma manière de travailler le scénario."
Des propos étonnants quand on sait à quel point les scènes de sexe dans les films peuvent être déstabilisantes et stressantes pour les comédiens et comédiennes et que la présence de coordinateurs d'intimité est un atout majeur.
C'est un métier qui se démocratise et la présence des coordinateurs sur les plateaux de tournage s'impose peu à peu dans des grosses productions cinématographiques et télévisuelles. La déclaration controversée de Michele Morrone fait tache quelques semaines après les réponses de certaines actrices, comme Rachel Zegler, à Sean Bean, qui critiquait le métier.
Même si Michele Morrone se défend en disant qu'il a une très bonne relation de travail avec sa partenaire directe Anna-Maria Sieklucka, qui joue sa femme Laura, l'acteur semble très sûr de lui quant à sa performance d'acteur et son implication dans les scènes de sexe.
Il déclarait déjà dans un live Instagram en 2020 lors de la sortie du premier volet que les scènes de sexe semblaient réelles parce que sa costar et lui étaient de bons acteurs :
"Cela semble réel parce que nous sommes de bons acteurs. Nous savons faire semblant. [...] Beaucoup de gens me le disent. Mais je vous confirme que ce n'était pas réel."
Les propos de Michele Morrone sont en décalage avec les nombreuses voix qui se sont élevées pour vanter les bienfaits de la présence d'un coordinateur ou d'une coordinatrice d'intimité sur les plateaux de tournage, d'autant plus sur des films qui contiennent beaucoup de scènes de sexe, comme 365 jours.