Sur le tournage de La Piscine, Alain Delon, qui vient de lire le roman d’Eugène Saccomano, Bandits à Marseille, relatant les aventures de deux jeunes voyous qui tentent de devenir les caïds de la pègre marseillaise, propose à Jacques Deray de l’adapter sur grand écran. C’est chose faite dès 1970.
Rebaptisé Borsalino (d’après la célèbre marque de chapeaux), le film réunit pour la première fois en tête d’affiche Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, eux qui se sont côtoyés brièvement dans une scène de Paris brûle-t-il ?.
Malgré un accueil critique contrasté, le long-métrage connaît un important succès auprès du public avec plus de 4,7 millions d'entrées. Un succès à peine entaché par le conflit juridique qui oppose les deux vedettes pour une histoire de formulation contractuelle non respectée sur l’affiche du film – si ce n’est la presse de l’époque qui en profite pour broder autour de leur "rivalité".
Avec une moyenne de notes spectateurs de 3,7 sur 5 sur AlloCiné, Borsalino est un classique du film de gangsters à la Française, qui, outre son principal argument de vente, ne manque pas de rythme et de saveur. En 1974, sa suite, Borsalino and Co. (avec Delon mais sans Belmondo), débarque sur les écrans, mais connaît un accueil moindre au box-office.
Borsalino de Jacques Deray avec Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, André Bollet...
Ce soir sur W9 à 21h05